Urgence et opportunité: Confronter les crises liées à la santé, au climat et à la biodiversité en développant la reconnaissance et la protection des droits fonciers et des moyens de subsistance des peuples autochtones et des communautés locales

2020 ◽  
Author(s):  

Les opportunités pour un tel changement n’ont jamais été aussi claires et urgentes. En améliorant la collaboration avec les organisations autochtones et la société civile ainsi que leurs alliés, les gouvernements, le secteur privé et la communauté internationale pourraient débloquer le changement d’ampleur dont on a urgemment besoin. Alors que les gouvernements prennent des mesures pour relancer leurs économies suite à la pandémie de Covid-19, nombre d’entre eux reviennent sur les protections sociales et environnementales en place, tout en subventionnant les industries et les infrastructures, mettant en péril les droits et les moyens de subsistance des populations locales ainsi que les terres et les forêts qu’elles gèrent, ce qui rend les actions en faveur de la garantie de leurs droits d’autant plus essentielles et pressantes. Garantir les droits des populations locales et des femmes en particulier, et faire de leur rôle dans le développement durable une priorité représentent un des moyens les plus sûrs pour éradiquer la pauvreté, renforcer l’équité et apporter à tous une prospérité résiliente aux changements climatiques.

2019 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 408-433
Author(s):  
Naomie Léonard

L’objectif de cet article est d’entreprendre une réflexion sur les parallèles possibles entre écotourisme et pratiques extractives afin de réfléchir au modèle de développement hégémonique qui est incompatible avec la sauvegarde de l’environnement et le respect des peuples autochtones et autres communautés rurales. En effet, les conflits socio-environnementaux ne se présentent pas toujours sous la forme d’une industrie extractive explicitement polluante. L’écotourisme est une forme de tourisme qui correspond aux exigences du développement durable qui soulève pourtant des enjeux au niveau du respect des droits socio-environnementaux, notamment des peuples autochtones, puisque sa logique est de coopter le discours environnemental tout en endossant les politiques néolibérales de capitalisation de la nature et des humains.


2017 ◽  
Vol 18 (1) ◽  
pp. 247-264 ◽  
Author(s):  
Abdas Salam Bajamgnigni Gbambie ◽  
Annie Poulin ◽  
Marie-Amélie Boucher ◽  
Richard Arsenault

Abstract Gridded climate datasets are produced in many parts of the world by applying various interpolation methods to weather observations, to which are sometimes added secondary information (in addition to geographic location) such as topography and radar or atmospheric model outputs. For a region of interest, the choice of a dataset for a given study can be a significant challenge given the lack of information on the similarities and differences that exist between datasets, or about the benefits that one dataset may present relative to another. This study aims to provide information on the spatial and temporal differences between gridded precipitation datasets and their implication for hydrological modeling. Three gridded datasets for the province of Quebec are considered: the Natural Resources Canada (NRCan) dataset, the Canadian Precipitation Analysis (CaPA) dataset, and the dataset from the Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques du Québec (MDDELCC). Using statistical metrics and diagrams, these precipitation datasets are compared with each other. Hydrological responses of 181 Quebec watersheds with respect to each gridded precipitation dataset are also analyzed using the hydrological model HSAMI. The results indicate strong similarities in the southern parts and disparities in the central and northern parts of the province of Quebec. Analysis of hydrological simulations indicates that the CaPA dataset offers the best results, particularly for watersheds located in the central and northern parts of the province. MDDELCC shows the best performance in watersheds located on the south shore of the St. Lawrence River and comes out as the overall second-best option.


2019 ◽  
Author(s):  
MATTHIEU ARSENEAU ◽  
SOPHIE BERNARD ◽  
JEAN-CLAUDE CLOUTIER ◽  
NATHALIE DE MARCELLIS-WARIN ◽  
JIE HE ◽  
...  

2008 ◽  
Vol 21 (4) ◽  
pp. 299-300
Author(s):  
P. HERPIN ◽  
J.M. PEREZ

Un enjeu majeur en élevage : la réduction des impacts sur l’environnement Le maintien, voire le développement, des productions animales sur notre territoire passe d’abord par la résolution des problèmes environnementaux en particulier dans les zones à fortes concentrations animales. Dans ces régions d’élevage intensif, l’impact de cette activité sur l’environnement est une préoccupation majeure, qui répond à une demande sociale forte. A cet égard dans l’esprit du public, plus encore que les autres productions animales intensives, la production porcine est considérée comme emblématique de pollution, en grande partie du fait des nuisances olfactives qui lui sont associées. Mais d’autres impacts environnementaux ont également attiré très tôt l’attention du public et du législateur sur la qualité des eaux, notamment les teneurs excessives en nitrates des ressources aquifères, et la réglementation actuelle sur les installations d’élevage est encore très largement basée sur cette seule dimension. Plus récemment, une prise de conscience des menaces que peuvent représenter les changements climatiques qui résultent et résulteront de l’accumulation de gaz à effets de serre dans l’atmosphère a pris corps, et il est clair qu’une attention particulière devra être accordée à la fertilité des sols qui pourrait être affectée à l’avenir par une accumulation excessive de métaux lourds. On le voit, les préoccupations sur les impacts environnementaux de l’élevage sont fondées et le monde de l’élevage doit résolument s’engager sur la problématique du développement durable en faisant évoluer «les manières de produire» ; en d’autres termes, il s’agit de relever le défi majeur de produire à des coûts compatibles avec les marchés mondiaux tout en réduisant ses impacts à des niveaux permettant de transmettre aux générations suivantes un environnement non dégradé. Porcherie verte : un programme précurseur en multi-partenariat Lancé en 2001 à l’initiative de l’INRA, le programme «Porcherie verte» a ouvert la voie dans ce domaine de recherche. C’est un programme interdisciplinaire conduit en multi-partenariat qui s’est donné précisément pour objectif de «concevoir et de promouvoir des systèmes durables de production porcine», diversifiés, compétitifs et répondant à un haut niveau d’exigences quant à la gestion de l’environnement. Les organisations partenaires (Adaeso, Ademe, Afssa, Agrocampus Ouest, Arvalis, Cemagref, Crab, Eaux et Rivières de Bretagne, FNP, Inra, Inzo, Ifip, MAP, MEDAD, Office de l’Elevage, RAD), ont voulu notamment contribuer à la réalisation de travaux de recherches concertés visant à mieux connaître et à mieux maîtriser les impacts environnementaux liés à l’activité de production porcine. Au-delà des nombreuses publications issues des ces travaux, et afin d’assurer une valorisation complète et un transfert des résultats les plus innovants, le programme «Porcherie verte» s’est conclu en novembre 2005 par un séminaire de réflexion et s’est traduit en 2007 par l’édition de fiches opérationnelles présentant les résultats-clé et leur impact scientifique et appliqué pour la filière porcine. Pour compléter cette diffusion et permettre une appropriation par un maximum d’acteurs et de porteurs d’enjeux, les coordonnateurs de «Porcherie verte» et les responsables d’INRA Productions animales ont décidé conjointement de consacrer un numéro complet de la revue à ce programme en s’appuyant cette fois sur une sélection de faits saillants sans vouloir être exhaustif. Ce document de synthèse apporte une touche finale à ce programme dont la réussite mérite d’être soulignée. Il est publié dans un contexte nouveau où, en prolongement du Grenelle de l’environnement et présence d’exigences renforcées vis-à-vis de l’environnement et du développement durable des territoires, l’INRA souhaite reproduire ce genre d’initiative avec d’autres filières. Bonne lecture !Patrick HERPIN et Jean-Marc PEREZ


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