scholarly journals Écologie et conservation du Mercure Arethusana arethusa (Denis & Schiffermüller, 1775) (Lépidoptère : Satyrinae) en Hauts-de-France

Naturae ◽  
2022 ◽  
Author(s):  
Guillaume MEIRE ◽  
Marc BRUNEAU

Le Mercure Arethusana arethusa (Denis & Schiffermüller, 1775) est un papillon qui, actuellement, n’est pas considéré comme menacé au sein des Listes rouges de France et d’Europe mais dont la distribution apparaît cependant en déclin. Le Conservatoire d’Espaces naturels des Hauts-de-France préserve deux des trois stations restantes en région. Sur la base de captures-marquages-recaptures et d’observations réalisées entre 2013 et 2019 sur les deux dernières populations du département de la Somme, nous avons étudié les paramètres démographiques, la mobilité des individus et leur utilisation des habitats. Les effectifs des populations ont été estimés avec une certaine précision puisque les marges d’erreur des estimations pour un niveau de confiance de 95 % étaient comprises entre 13 et 19 % selon les sites et les années. Des variations importantes d’effectifs, de plus de 50 %, ont été relevées entre certaines années et reflètent les tendances observées au niveau national dans le cadre des suivis des communautés de papillons de jours. Durant les trois années de suivis, la taille des populations est la plus élevée entre le 20 août et le 30 août. Le pic de vol des femelles intervient entre trois et six jours après celui des mâles et dure moins longtemps. Selon les sites et les années, la durée de vie moyenne est comprise entre 5,75 et 12 jours. Le sexe ratio mâles/femelles est de 1,18 en 2018 et de 1,28 en 2019. Si le contexte des sites étudiés (faible superficie, isolement) n’a pas permis d’étudier les capacités de dispersion d’A. arethusa, nous avons constaté que l’espèce se déplace peu dans ce contexte. La distance moyenne de déplacement est de 86,46 ± 6,34 m après au moins trois recaptures (n = 81). La distance maximale relevée entre deux captures est de 333 m. Les pelouses qui présentent une hauteur de végétation rase (6,57 ± 2,39 cm), avec des affleurements crayeux (8,21 ± 7,35 % par m²) et un recouvrement riche en Festuca ovina Gr. (22,6 ± 9,54 % par m²), constituent les habitats larvaires. Si ces milieux constituent également les habitats préférentiels des adultes, les pelouses plus fermées et jeunes ourlets calcicoles apparaissent complémentaires car elles offrent des ressources nectarifères qui sont faibles sur les pelouses les plus rases en période de vol du papillon. Nos résultats conduisent à faire émerger une question de conservation : comment faire coexister sur des petits espaces des dynamiques spatiales et temporelles de la végétation permettant d’assurer une disponibilité en ressources et en habitats nécessaires à l’accomplissement du cycle de vie d’A. arethusa ? Dans des paysages dominés par les grandes cultures, nous soulignons le rôle fonctionnel des prairies, jachères et bandes enherbées pour renforcer les populations en place et reconnecter les espaces fragmentés.

Author(s):  
Jocelyne Perrier

Résumé Les travaux sur des groupes d’artisans canadiens pratiquant le même métier ou des métiers dans le même secteur de transformation, à l’époque préindustrielle, ont montré la diversité des caractéristiques socio-économiques des individus les composant. Les historiens se sont peu penchés sur l’aspect marchand du travail de l’artisan. Or, l’étude de la pratique d’un métier artisanal doit inclure l’analyse de son commerce, puisque la propriété des moyens de production est l’un des facteurs déterminants de la hiérarchie interne des groupes d’artisans. Dans cet article, nous présentons d’abord le contexte dans lequel était pratiqué le métier de tanneur à Montréal au XVIIIe siècle. Nous décrivons ensuite le tannage, une technique complexe et longue, et le commerce de la tannerie, qui exigeait de son propriétaire des assises financières solides. À l’aide de nombreuses sources documentaires, nous avons suivi les individus tout au long de leur cycle de vie et mis en lumière le rôle joué par leur famille.


2008 ◽  
Vol 35 (2) ◽  
pp. 161-174
Author(s):  
Yannick Védaste Banturiki ◽  
Didier Nganawara ◽  
Laurence Thomsin

Résumé Depuis quelques années, les recherches sur les inégalités existant entre les individus par rapport à leur santé se focalisent sur l’influence exercée par les conditions sociales tout au long du cycle de vie. En somme, c’est l’aspect dynamique de la santé qui est de plus en plus privilégié. Cependant, la collecte d’un événement de santé au moyen de l’approche biographique a été rarement mise en oeuvre dans les recueils biographiques. La présente note vise à présenter le cheminement conceptuel et la démarche méthodologique que nous avons suivis pour définir un événement de santé et l’intégrer dans une enquête biographique mise en place en Belgique. La première partie de cette note présente succinctement les définitions allouées à l’état de santé d’un individu. La deuxième partie met en lumière les avantages et les limites de la collecte longitudinale et montre l’intérêt de l’approche biographique. La troisième partie, enfin, est consacrée à la présentation de l’approche innovatrice que nous avons mise en oeuvre, autour de l’idée des interruptions d’activités, pour collecter un événement de santé dans un dispositif biographique.


2019 ◽  
Vol 213 (1-2) ◽  
pp. 27-33 ◽  
Author(s):  
Natacha Roux ◽  
Pauline Salis ◽  
Vincent Laudet

Les transitions (développementales, écologiques, etc.) au cours du cycle de vie des organismes sont essentielles à la survie de nombreuses espèces animales. Cependant, les mécanismes contrôlant ces événements sont encore largement méconnus. Les poissons des récifs coralliens vivent plusieurs transitions majeures au cours de leur vie. En effet, les adultes se reproduisent à proximité du récif, émettant des œufs qui se dispersent et éclosent dans l’océan où les larves vont se développer. Les larves retournent ensuite vers les récifs où elles s’installent et persistent, cette étape constituant le recrutement larvaire. Cette transition écologique (du grand bleu au récif) qui a lieu au cours du recrutement larvaire est accompagnée d’une transition développementale permettant à la larve de devenir un juvénile. Cette transition essentielle, considérée comme une métamorphose, est contrôlée par les hormones thyroïdiennes (TH : T4, T3) et leurs récepteurs nucléaires (TRαa, TRαb et TRβ). Ainsi, une augmentation des taux de TH et de l’expression des TR chez les larves entraîne le déclenchement de leur métamorphose leur permettant ainsi de s’installer dans les récifs à l’état de juvénile. Nous avons observé ces évènements chez différentes espèces de poissons coralliens, laissant à penser qu’ils pourraient intervenir chez toutes. Du fait de ce contrôle hormonal, la transition de la larve en juvénile peut être affectée par des perturbateurs endocriniens dans l’environnement ainsi que par d’autres polluants. Nous avons notamment montré qu’un pesticide, le chlorpyrifos, perturbe la métamorphose du poisson chirurgien et du poisson clown, diminuant ainsi la qualité des juvéniles sortant de cette transition. La métamorphose et le recrutement larvaire étant essentiels au maintien des populations de poissons et, par voie de conséquence, à la résilience des récifs coralliens, il est important de mieux comprendre aux niveaux moléculaire, développemental et comportemental, comment le changement global et la pollution peuvent menacer les écosystèmes récifaux.


2018 ◽  
Vol 67 (Supplement) ◽  
pp. 21-25
Author(s):  
F. Garcia-Launay ◽  
V. Rouillon ◽  
J. Faure ◽  
A. Fonseca

Les systèmes de production porc plein air reposant sur des races autochtones doivent répondre à des enjeux environnementaux et socio-économiques. Ils fournissent des produits à haute valeur ajoutée et reposent principalement sur des ressources alimentaires locales. Dans le projet européen TREASURE, nous avons mis en œuvre une Analyse de Cycle de Vie (ACV) des élevages appartenant à la filière Noir de Bigorre (NDB) localisée dans le Sud-Ouest de la France. Les impacts environnementaux ont été calculés en sortie de ferme et exprimés par kg de porc vif et par ha de terres occupé. A partir d’enquêtes dans 25 élevages et des données collectées pas la filière, nous avons estimé les flux et poids vifs moyens des animaux produits ainsi que les quantités moyennes d’aliments distribuées. Les formules des aliments achetés ont été collectées auprès des fabricants d’aliments. Les impacts potentiels sur le Changement Climatique (CC), l’Acidification (AC), l’Eutrophisation (EU), la Demande Cumulée en Energie (CED) et l’Occupation des Terres (LO) par kg de porc étaient dans la gamme des systèmes traditionnels précédemment étudiés. L’impact CC par kg était élevé en raison d’une quantité supérieure d’aliment nécessaire pour atteindre le poids d’abattage. Les impacts AC et EU par ha étaient relativement faibles. Les systèmes NDB ont des impacts typiques des systèmes extensifs et plein air porcins. Des études complémentaires dans le projet européen TREASURE permettront d’éclairer les dimensions économique et sociale de la durabilité de ces systèmes.


Naturae ◽  
2021 ◽  
Author(s):  
Christel VIDALLER ◽  
Thierry DUTOIT ◽  
Armin BISCHOFF

Le Brachypode rameux, Brachypodium retusum (Pers.) P. Beauv., est une espèce herbacée pérenne qui domine les pelouses sèches méditerranéennes. Dans la plaine de la Crau (Sud-Est de la France), sa recolonisation spontanée est très faible après perturbation du sol. L’objectif principal de ce travail a donc été de tester les différentes hypothèses pouvant expliquer les raisons de cette faible colonisation dans le but d’améliorer l’efficacité des opérations de restauration écologique futures. Nous avons d’abord testé si sa dynamique résulte d’une différenciation génétique entre les populations. Nous avons ensuite étudié la différenciation adaptative des traits phénotypiques en fonction de plusieurs facteurs environnementaux clés et analysé quels facteurs environnementaux limitent alors la recolonisation. Nous avons aussi testé in situ l’effet du pâturage et du feu sur le recouvrement végétatif ainsi que sur la reproduction sexuée de B. retusum. Pour finir, nous avons mesuré l’effet de l’arrosage initial et du pâturage sur l’installation de ses plantules. Nos résultats ont montré que les populations de B. retusum sont génétiquement différenciées pour les marqueurs neutres et les traits phénotypiques. Cette différenciation est supérieure à la dérive seule et suggère donc une adaptation aux conditions environnementales. Les expériences in situ ont, quant à elles, montré que le feu a un effet positif sur la reproduction de B. retusum et sur sa communauté végétale associée. Enfin, l’effet de l’arrosage a été positif sur la survie de ses plantules uniquement dans les parcelles pâturées. Le pâturage au début du cycle de vie a cependant eu un effet négatif sur le recrutement et la croissance des plantules.


2015 ◽  
Vol 139 (2) ◽  
pp. 14-19 ◽  
Author(s):  
Jean-David Moore ◽  
Rock Ouimet ◽  
Patrick Bolhen

Au cours des dernières décennies, des vers de terre exotiques ont colonisé les sols dans plusieurs forêts de l’Amérique du Nord. L’acidité des sols et la rigueur du climat pourraient avoir limité leur colonisation dans certaines forêts tempérées de feuillus. Cependant, le réchauffement climatique et l’utilisation de plus en plus fréquente du chaulage pour contrer le dépérissement des érablières pourraient rendre ces sites plus vulnérables à la colonisation par les vers de terre. Par des expériences sur le terrain et en laboratoire, nous avons évalué la capacité de survie et de reproduction de 3 espèces de vers de terre exotiques dans des sols chaulés (pH de 5,0 à 5,6) et non chaulés (pH ~ 4,0) d’une érablière au sol acide située au nord de l’aire de répartition des érablières au Québec. L’amélioration des caractéristiques du sol par le chaulage a positivement influencé le degré d’activité, la survie et la reproduction de Lumbricus terrestris et d’Aporrectodea caliginosa, 2 espèces d’origine européenne établies en Amérique du Nord. Par contre, l’acidité du sol non chaulé ne semble pas favorable à la colonisation par Lumbricus terrestris, mais pourrait ne pas limiter Aporrectodea caliginosa. Par ailleurs, nos observations indiquent qu’Amynthas hawayanus, une espèce d’origine asiatique établie aux États-Unis, était très active durant la saison estivale et automnale, autant dans le sol acide que chaulé, mais n’avait pas réussi à compléter son cycle de vie avant l’hiver. À la lumière de ces résultats, il semble donc probable que certaines espèces de vers de terre, telles qu’Aporrectodea caliginosa et Lumbricus terrestris, puissent coloniser certaines érablières chaulées au cours des prochaines décennies. Selon des études récentes, cette colonisation par les vers de terre pourrait nuire à l’intégrité écologique de ces érablières.


Author(s):  
Pierre Devolder
Keyword(s):  

Diverses études macroéconomiques ont été publiées ces derniers mois, relatives au deuxième pilier de pension en Belgique (pilier des pensions complémentaires formé des assurances de groupe et des fonds de pension), notamment de la part de la Cour des Comptes et du Bureau Fédéral du Plan. Un des objectifs de ces analyses a été de tenter d’évaluer le coût pour l’Etat des avantages fiscaux et parafiscaux accordés aux affiliés de ce deuxième pilier. En effet, le deuxième pilier jouit d’un traitement fiscal et parafiscal particulier visant notamment à encourager, dans le contexte du vieillissement bien connu, l’épargne retraite à long terme. Ces études ont aussi porté sur le caractère plus ou moins inégalitaire de ce deuxième pilier dans sa configuration actuelle. S’il faut saluer ces analyses qui manquaient jusqu’à présent, et qui enrichissent le débat sur les pensions, il n’est pas inutile par ailleurs d’en examiner la méthodologie et d’en discuter les principes. Ces études sont ainsi caractérisées par une approche budgétaire qui vise à comparer, une année donnée, les avantages accordés (principalement des cotisations sociales à taux réduit et la déductibilité des contributions versées) et les taxes prélevées (principalement la taxation des prestations obtenues à la retraite). Cette approche peut se comprendre dans une vision purement comptable mais elle ne prend pas en compte la dynamique de long terme intrinsèque à la constitution de pension : les contributions d’aujourd’hui payées pendant la durée d’activité sont le pendant des prestations de demain à la retraite, pas des prestations payées aujourd’hui ! Ce phénomène est d’autant plus marqué que le deuxième pilier belge est en pleine mutation depuis la loi de 2003 sur les pensions complémentaires. Un deuxième point d’attention est que ces évaluations ont été faites sur le seul deuxième pilier, sans prise en compte d’interactions avec le premier pilier. Notre étude vise à pallier à ces critiques; nous mesurons les avantages fiscaux et parafiscaux du deuxième pilier pour travailleurs salariés, d’une part tout au long du cycle de vie d’un individu et d’autre part en intégrant les liens avec le premier pilier. En particulier, nous avons voulu mettre en parallèle aux avantages accordés aux affiliés du deuxième pilier, la taxe implicite résultant du mode de financement particulier à la Belgique de nos pensions légales de premier pilier pour salariés. En effet, si, comme dans la plupart des pays, un plafond de rémunération existe pour la détermination de la pension légale (actuellement de l’ordre de 61.000 €), ce plafond ne joue pas en Belgique, contrairement aux autres pays, pour le calcul des cotisations sociales. Les salariés se voient ainsi prélever sur la partie de leur salaire au-dessus du plafond des cotisations sans aucune ouverture de droit. On pourrait ainsi dire, en regardant l’ensemble des pensions d’un salarié, que l’Etat donne d’une main par les avantages au deuxième pilier ce qu’il reprend de l’autre par cette taxe de premier pilier. L’étude chiffre ces effets sur la base de différentes hypothèses portant notamment sur le profil d ‘un affilié type et d’un plan de pension de référence; des études de sensibilité sont ensuite présentées. Ainsi, pour le profil individuel de référence choisi, le coût brut annuel moyen du seul deuxième pilier s’élève à 47 % des contributions de ce deuxième pilier. L’étude du Bureau du plan mettait en évidence un coût annuel du deuxième pilier des salariés de 2,1 milliards sur 3,988 milliards de contributions (soit 53 %). Si on tient compte des effets sur le premier pilier, principalement la taxe implicite mentionnée ci avant, le coût est diminué de plus de moitié, passant à 21 % des contributions. L’étude met également en évidence les effets de solidarité et illustre que si les avantages de deuxième pilier analysé isolément croissent avec le salaire, notre système global de pension premier et deuxième pilier reste bien largement solidaire du fait principalement de la présence de cette taxe implicite. télécharger l'annexe technique


1965 ◽  
Vol 5 ◽  
pp. 136
Author(s):  
J. Dommanget
Keyword(s):  

Au cours de recherches bibliographiques diverses, nous avons remarqué que bien des observateurs se sont servis et se servent encore de formules par trop approximatives pour calculer – lorsqu’ils le font – les erreurs moyennes affectant leurs mesures.Nous croyons important et opportun de rappeler ici la formule correcte dont nous avons donné une démonstration à une autre occasion (1959).


1965 ◽  
Vol 5 ◽  
pp. 52-54
Author(s):  
A. N. Deutsch
Keyword(s):  

L’observatoire de Poulkovo a publié dans plusieurs mémoires les mouvements propres des 50000 étoiles jusqu’à la 15-me grandeur photographique obtenus par l’astrographe de la Carte du Ciel. Dans la présente étude nous avons utilisé 74 aires de Kapteyn et 25 autres aires ayant au centre les amas stellaires, les nébuleuses planétaires, les Novae etc. Nous avons profité en outre de résultats du catalogue de Radcliffe [9] qui nous a fourni 41 aires de Kapteyn de plus. Donc on peut admettre que nous avons examiné 200 degrés carrés c’est à direde la sphère céleste.


Swiss Surgery ◽  
2002 ◽  
Vol 8 (5) ◽  
pp. 220-223 ◽  
Author(s):  
Halkic ◽  
Abdelmoumene ◽  
Kianmanesh ◽  
Vuilleumier

Introduction: Le syndrome de l'anse borgne désigne classiquement les complications des montages chirurgicaux en cul-de-sac de l'intestin grêle (stase entérale, prolifération microbienne, anémie mégaloblastique par malabsorption de la vitamine B12). Le but de ce travail est d'attirer l'attention sur d'autres étiologies, plus rares. Patients et méthode: Ces 20 dernières années, nous avons opéré 9 malades: 5 après anastomose latéro-latérale iléo-iléale et 4 après iléo-transversostomie termino-latérale (2) ou latéro-latérale (2). Leur résection de l'intestin grêle avait été motivée dans 8 cas par l'infarcissement d'une anse grêle sur une bride post-opératoire (appendicectomie 7 fois, opération gynécologique 1 fois) et dans 1 cas par une tumeur. Les manifestations cliniques du syndrome de l'anse borgne ont été: douleurs abdominales en crampes, vomissements, amaigrissement important, diarrhées, asthénie, anémie, altération de l'état général. Le diagnostic a été très tardif, posé en moyenne 18 ans après la résection intestinale. Résultats: Tous les patients ont été traités par antibiothérapie au long cours, résection de leur anastomose latéro-latérale ou termino-latérale et rétablissement termino-terminale de la continuité digestive. Conclusion: Une anastomose iléo-iléale ou iléo-transverse latéro- ou termino-latérale peut créer un cul-de-sac responsable d'une stase fécale avec pullulation bactérienne. Outre une antibiothérapie, le traitement doit rétablir une continuité intestinale termino-terminale.


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