Pour un développement social durable des individus et des communautés autochtones par la recherche action/création

2011 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
pp. 33-52 ◽  
Author(s):  
Élisabeth Kaine ◽  
Pierre De Coninck ◽  
Denis Bellemare

Le groupe de recherche Design et culture matérielle (DCM), de l’Université du Québec à Chicoutimi et de l’Université de Montréal tente de concevoir des stratégies novatrices de développement individuel et communautaire, pour des peuples minoritaires en perte d’identité. L’hypothèse de travail de DCM est que les capacités et savoir-faire des membres d’une communauté peuvent devenir un moteur de croissance et les individus la constituant, les acteurs de leur propre développement (empowerment). Les objectifs de DCM sont de favoriser le développement créatif des individus, la prise en charge du développement par la communauté et la valorisation des cultures autochtones, et ce, auprès des allochtones et des Autochtones eux-mêmes. DCM a développé depuis 1992 une expertise unique en recherche action/création ayant permis la conception et la production de projets de trois types différents : des produits de design (objets utilitaires, productions graphiques et vidéographiques) ; des expositions présentant les résultats de la recherche (objets et réflexions) dans un but de valorisation de la culture autochtone ; enfin, des outils de communication à fort contenu visuel à l’intention des communautés partenaires et du grand public en général (catalogues, affiches, dépliants, cartons d’invitation, journaux distribués en communauté, etc.). L’article fait un survol de ces 18 années de projets avec des communautés du Québec, mais aussi du Brésil. En présentant les différents pôles organisateurs de ses projets, il présentera dans un premier temps, le cadre conceptuel général qui fait la spécificité de l’approche DCM. Dans un second temps, il décrira l’approche générale ainsi que les outils qui ont été conçus afin d’opérationnaliser cette vision du développement social des individus et des communautés. Il se terminera par une présentation des principaux enjeux à court, moyen et long terme.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 25-26 ◽  
Author(s):  
Y. Quintilla ◽  
E. Olié ◽  
N. Franck ◽  
S. Gard ◽  
P.-M. Llorca ◽  
...  

ContexteLe trouble bipolaire est une pathologie chronique qui nécessite la mise en place de stratégies non médicamenteuses éducatives [2]. Récemment, le concept de Serious game (jeu sérieux) [1] a fait son apparition dans les programmes d’éducation thérapeutique [4]. BIPOLIFE®[3], programme d’information ludoéducatif sur le trouble bipolaire accessible sur Internet, a été développé afin de s’intégrer dans la panoplie psychoéducative. BIPOLIFE® consiste à faire évoluer son avatar au quotidien. Ce jeu est basé sur 3 cibles : les règles hygiénodiététiques, l’observance médicamenteuse, le recours au médecin/psychiatre.ObjectifMise en place d’une étude pilote évaluant l’acceptabilité de BIPOLIFE® et son effet sur la connaissance de la maladie auprès de 63 patients bipolaires sur 3 semaines. Les patients ont été évalués avec l’échelle de connaissance du trouble bipolaire et une échelle d’acceptabilité de BIPOLIFE®.RésultatsBIPOLIFE® semble être mieux accepté par des jeunes (p = 0,011) et plus efficace sur des hommes (p = 0,043) ayant une moins bonne connaissance de la maladie initiale (p ≤ 0,001). La majorité des patients a rapporté en avoir tiré bénéfice sur leur vie quotidienne, leur connaissance ou leur gestion de la maladie. Les patients ont déclaré que BIPOLIFE® est à conseiller à des personnes souffrant de TB (32 %), à leur proche entourage (32 %) ou au grand public (16 %). ConclusionNotre étude montre que BIPOLIFE® est déjà un outil pertinent dans la prise en charge des patients bipolaires. Des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer précisément sa place dans les programmes de psychoéducation.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S88-S88
Author(s):  
C. Larcanché-Noël

Cette question laisserait entrevoir la possible spécificité de l’art-thérapie au regard d’indications particulières… À chaque institution, son type de publics, son type de prise en charge et de là son type d’art-thérapeutes et artthérapies… Cela correspond-t-il à une réalité, à un besoin ou seulement à un mythe ? Si notre propos n’est pas de définir les besoins de ces nombreuses structures, ce qui serait une entreprise bien présomptueuse, nous pouvons toutefois cerner les grandes lignes d’une réalité de terrain et de son offre de formation en matière d’artthérapies. C’est évidemment la grande diversité des publics et des institutions les accompagnant qui rend sensible cette question de la formation des professionnels art-thérapeutes. Faut-il une formation spécifique, une spécialisation dans la spécialisation que représente déjà l’art-thérapie, pour travailler en psychiatrie, ou en Ehpad, ou ailleurs ? Quels types de connaissances sont-ils requis dans tous ces cas si nombreux que l’art-thérapeute est susceptible de rencontrer dans son parcours professionnel ? Loin d’ignorer ces savoirs spécifiques, nous nous demanderons d’abord « qui est l’art-thérapeute », et quelles qualités humaines et sensibles il doit présenter ? De quoi a-t-il besoin pour exercer et pour qui ? Quels moyens les formations mettent-elles ou non en œuvre ? Quelle idée de l’art-thérapie et quelle idée de la formation des art-thérapeutes véhiculent l’ensemble des professionnels, mais aussi des médias et du grand public ? Il n’est pas rare d’entendre qu’il existe autant d’art-thérapies qu’il y a d’art-thérapeutes… Nous pourrions ajouter : autant d’art-thérapies qu’il y a de formations d’art-thérapeutes… Alors faut-il former des art-thérapeutes, et pour qui, pour quoi ? Si oui, se pose la question du « comment former ces nouveaux professionnels ». Nous tenterons de développer ces différentes pistes de réflexion avec notre regard d’art-thérapeute, de notre place de dirigeante d’un centre de formation en art-thérapie pluriexpressionnelle.


2011 ◽  
pp. 79-122 ◽  
Author(s):  
Jean-Guy Lacroix ◽  
Gaëtan Tremblay ◽  
Gilles Pronovost

Après avoir situé l’interaction entre la mise en place de l’offre des nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC) et la formation des usages sociaux dans le contexte de la convergence entre télécommunications-câblodistribution, les auteurs se donnent comme objectif d’identifier les étapes périodisant le processus d’implantation et de généralisation de la télématique, de repérer les acteurs ayant un poids structurant dans le déroulement du processus et de saisir l’action déterminante de son évolution dans chacune des périodes. Pour y parvenir, les auteurs utilisent les résultats de deux enquêtes : l’une ayant porté sur minitel; l’autre sur le cas de Vidéoway. Six périodes sont décrites et analysées : 1) l’élaboration du projet social informatique où l’État joue le rôle central; 2) l’établissement d’une norme technique et la prise en charge par des acteurs industriels de la réalisation concrète du projet; 3) la mise au point d’un prototype et sa mise à l’essai sociale qui permet d’affiner la proposition technique; 4) l’amorce de la socialisation de la nouvelle technologie par des expérimentations grandeur nature, grand public, ce qui marque l’entrée en scène des usagers en tant qu’acteurs réellement actifs dans le déroulement du processus; 5) la première phase de commercialisation, durant laquelle se poursuit la mise au point de l’offre, particulièrement au niveau des contenus, et par laquelle l’offre se donne une masse critique de consommateurs, ce qui lui permettra de légitimer ses efforts de généralisation; 6) finalement, la généralisation qui se réalise sans toutefois que l’entièreté de la population soit touchée et qui se confond avec un mouvement de diversification et de pénétration dans un ensemble élargi de pratiques sociales. En conclusion, les auteurs reviennent sur les conditions de généralisation de l’informatisation et sur le rôle de la convergence comme moment décisif du processus d’informatisation.


2018 ◽  
Vol 17 (132) ◽  
pp. 16-19
Author(s):  
Laurence Foix-L’hélias ◽  
Pascal Boileau
Keyword(s):  

2016 ◽  
Vol 200 (6) ◽  
pp. 1101-1113
Author(s):  
Jean-Marc Léger ◽  
Bahram Haghi ◽  
Raquel Guimarães-Costa

2013 ◽  
Vol 197 (2) ◽  
pp. 473-483
Author(s):  
François Legent ◽  
Pierre Bégué ◽  
Bernard Charpentier ◽  
Claude-Henri Chouard ◽  
Olivier Laccourreye ◽  
...  
Keyword(s):  

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