développement social
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

181
(FIVE YEARS 11)

H-INDEX

8
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 13 (1) ◽  
pp. 261-279
Author(s):  
Jean Léo Léonard ◽  
Ksenija Djordjevic Léonard

Les variétés de slovène du Val Resia, en Frioul-Vénétie Julienne, sont enclavées derrière un contrefort montagneux qui les isole du réseau dialectal slovène. Une riche tradition de recherche les documente depuis deux siècles, et connaît un renouveau grâce à l’aménagement linguistique « de par en bas » (associatif). Une codification a pris forme dans les années 1990, fondée sur un travail de recherche tenant compte de la diversité dialectale interne de cette micro-région. Cependant, divers points de vue s’opposent, sur le plan glottopolitique entre d’une part, les tenants d’une individuation localiste contre une intégration dans le concert des dialectes slovènes, et d’autre part, les tenants d’une intégration polynomique et pragmatique, cultivant le lien avec la langue de référence, le slovène, dans une relation de complémentarité. Le présent article rend compte de ce dilemme et des contradictions entre plan émique et plan étique, sur la base d’un état documentaire diversifié et d’observations de terrain. On propose trois « modèles » ou scénarios » de développement social et de revitalisation du résian et des variétés italo-slovènes proches : la citadelle (isolationnisme, avec risque de substitution sociolinguistique), le pont (intégration, avec risque d’assimilation par le slovène standard), le pont-levis (un pluralisme polynomique, avec ouverture au monde slovène et slave, tout en maintenant une spécificité structurale). Des trois options, c’est semble-t-il la troisième qui tend, fort heureusement, à prévaloir depuis plusieurs décennies, bien qu’il faille rester vigilant à maintenir un équilibre entre individuation, isolement et assimilation. C’est là un processus sans fin, dont le résian constitue un cas exemplaire pour la glottopolitique des minorités transfrontalières.


Author(s):  
Driss Effina ◽  
Othmane Fahim

Les inégalités territoriales renvoient généralement à une situation de déséquilibre entre les territoires. Il s’agit d’un déséquilibre économique, social et de bien-être entre les populations des différents territoires du pays. Les écarts entre les populations et les territoires sont quantifiables à travers plusieurs indicateurs socio-économiques et culturels. Le phénomène des inégalités territoriales au Maroc traduit une situation de déficit structurel. Des retards sont observés en matière de développement social et humain dans les différentes régions. Pour remédier à ces carences, le modèle de solidarité territoriale en vigueur est construit autour de plusieurs mécanismes de financement (BGE, ressources des CT, fonds spécialisés). Ces mécanismes sont loin de pouvoir combler les déficits et répondre aux besoins exprimés par les collectivités territoriales. De plus, ce modèle connait l’intervention de plusieurs acteurs (Etat, CT…) sans un cadre de gouvernance bien défini. Ce papier propose un nouveau système de critères et d’orientations pour améliorer l’efficacité du système de solidarité en vigueur afin d’accélérer la résorption des déficits sociaux, de lutter contre les déficits anciens et de créer une équité en matière de répartition de ressources financières transférées du central vers les territoires.


2020 ◽  
Vol 10 (3) ◽  
pp. 85-107
Author(s):  
Djénéba Traoré

Abstract: This article addresses the commitments of ECOWAS to citizen perspectives, and it underlines the added value of scientifi c research in the successful achievement of regional integration for West Africans. Specifi - cally, it asks, how can the eff ectiveness and relevance of academic studies be used to enhance economic growth and social development? The creation of the West Africa Institute (WAI), a research center and think tank dedicated to regional integration and social transformations, was a major step in the search for adequate local and regional development solutions fi 􀄴 ing with the West African context. WAI works with a participatory approach, promoting free debates among policy makers, open spaces for dialogue, and exchange among all social actors concerned with issues of regional integration and social transformation.Resumen: Este artículo analiza los compromisos de la CEDEAO en términos de perspectivas ciudadanas y enfatiza el valor agregado de la investigación científi ca en el éxito de la integración regional para África Occidental. Específi camente, pregunta cómo la efi ciencia y relevancia de los estudios universitarios pueden usarse para mejorar el crecimiento económico y el desarrollo social. La creación del Instituto de África Occidental (IAO) fue un paso importante en la búsqueda de soluciones para un desarrollo apropiado, adaptado a los contextos local y regional de África Occidental. La IAO trabaja con un enfoque participativo promoviendo el fl ujo libre de debates entre los tomadores de decisiones y espacios abiertos para el diálogo e intercambio entre todos los actores sociales interesados en temas de integración regional y transformación social.Résumé: Cet article traite des engagements de la CEDEAO en matière de perspectives citoyennes et met l’accent sur la valeur ajoutée de la recherche scientifi que dans la réussite de l’intégration régionale pour l’Afrique de l’Ouest. Plus précisément, il étudie comment l’effi cacité et la pertinence de la recherche scientifi que peuvent être utilisées pour améliorer la croissance économique et le développement social. La création de l’Institut de l’Afrique de l’Ouest (IAO), un centre de recherche et un groupe de réfl exion dédié à l’intégration régionale et aux transformations sociales, a été une étape majeure dans la recherche de solutions de développement local et régional adéquates adaptées au contexte ouest-africain. L’IAO travaille avec une approche participative, favorisant la libre circulation des débats entre les décideurs et des espaces ouverts pour le dialogue et l’échange entre tous les acteurs sociaux concernés par les questions d’intégration régionale et de transformation sociale.


2019 ◽  
Vol 28 (2) ◽  
pp. 1-8
Author(s):  
Marc-Urbain Proulx

Sur la base d’une importante pratique historique, les divers territoires qui composent le Québecfurent l’hôte, depuis la Révolution tranquille, de plusieurs politiques publiques successives afin de relever desenjeux territoriaux ciblés. Pour ce faire, on a misé sur trois concepts globaux d’organisation générale de l’espace, soit la hiérarchie de pôles urbains, le zonage agricole ainsi que la cohabitation urbaine - rurale. Entre les municipalités locales traditionnelles et l’État québécois, deux nouvelles échelles territoriales de gouvernancefurent ainsi institutionnalisées, soit les régions administratives et les MRC (municipalités régionales de comtés).La planification territoriale fut à cet effet largement utilisée par l’entremise de procédures spécifiques. Lesgains ont été réels en matière d’aménagement, de gestion publique de biens et services collectifs et de soutienau développement social, culturel et économique. Demeurent néanmoins des problèmes territoriaux importants ainsi que des ressorts latents à interpeler par la politique territoriale. La mission de l’État québécoisresponsable de ses territoires s’avère encore incontournable.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document