scholarly journals Stigmatisation. Les troubles mentaux en milieu de travail et dans les médias de masse, Henri Dorvil, Laurie Kirouac et Gilles Dupuis, Québec, Presse de l’Université du Québec, 2015

2016 ◽  
Vol 12 (1) ◽  
pp. 269
Author(s):  
Roger Gervais
2007 ◽  
Vol 27 (1) ◽  
pp. 241-267 ◽  
Author(s):  
Eric Latimer ◽  
Tania Lecomte

Résumé Jusqu'à tout récemment, trois approches principales ont été utilisées aux États-Unis et au Canada pour favoriser l'intégration au travail des personnes souffrant de troubles mentaux graves : formations préparatoires à l'emploi compétitif, emplois non compétitifs proposés comme substituts à l'emploi compétitif et incitatifs et contraintes visant à atténuer les réticences des employeurs potentiels à embaucher des personnes atteintes de troubles mentaux. Le soutien à l'emploi représente une nouvelle approche qui se répand de plus en plus aux États-Unis et au Canada. Le soutien à l'emploi de type «»Individual Placement and Support », ou IPS (Placement et soutien individuels) dont les principes s'appuient sur les résultats de la recherche évaluative, vise le placement aussi rapide que possible dans un emploi régulier choisi en fonction des intérêts et habiletés du client. Il implique une intégration étroite entre les activités de soutien à l'emploi et les activités cliniques. Les études recensées démontrent qu'il est beaucoup plus efficace que les autres approches évaluées quant à l'obtention d'emplois réguliers. Des études québécoises sont nécessaires pour en évaluer l'efficacité ici. Son implantation au Québec soulèverait plusieurs enjeux notamment au niveau de l'organisation des services et des politiques d'emploi et de la sécurité du revenu. Les politiques actuelles facilitent peu l'intégration en milieu de travail régulier.


2013 ◽  
Vol 54 (2-3) ◽  
pp. 439-459
Author(s):  
Sophie Fantoni-Quinton

Les pathologies mentales en milieu de travail recouvrent non seulement les troubles mentaux d’origine non professionnelle, mais également les nombreux cas de souffrances du fait du travail (dus à l’organisation et aux relations du travail). Concernant les souffrances dues au travail, le système juridique français a une double action. En amont, il impose à l’employeur d’améliorer dans un processus continu les conditions de travail de chacun des travailleurs pour prévenir une altération ou une détérioration de l’état de santé du salarié. En aval de la survenue d’une altération de la santé mentale des salariés, il existe, dans le droit français de l’(in)aptitude, des outils incitatifs, voire coercitifs, pour imposer à l’employeur l’adaptation du poste de travail d’un salarié en difficulté et son reclassement en cas d’inaptitude au poste antérieur ou de handicap avérés. Cependant, ce droit de l’(in)aptitude qui concerne chaque salarié recèle des limites inhérentes à la question même de la santé mentale au travail.


2017 ◽  
Vol 42 (2) ◽  
pp. 31-38 ◽  
Author(s):  
Carolyn S. Dewa

Le Forum économique mondial estime que, d’ici 2030, les coûts mondiaux des troubles mentaux devraient atteindre six mille milliards de dollars ; environ deux tiers de ces coûts seront attribués à la perte de productivité liée à l’incapacité. Cet article bref, examine les facteurs liés aux coûts de la maladie mentale en milieu de travail, identifie certains des éléments du milieu de travail qui pourraient être ciblés pour réduire les coûts et examine des exemples de types d’interventions en milieu de travail qui peuvent réduire les coûts. Il existe au moins deux approches principales pour réduire les coûts relatifs aux troubles mentaux en milieu de travail. La première vise à réduire la prévalence des troubles mentaux chez les travailleurs ainsi que l’incidence des absences maladie. La seconde approche est de permettre un plus grand accès aux traitements requis. Ensemble, ces approches permettraient de réduire les coûts de façon significative, notamment en créant un climat de soutien et de solidarité dans les milieux de travail.


Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Martin Preisig ◽  
Marie-Pierre F. Strippoli ◽  
Caroline L. Vandeleur

Résumé. PsyCoLaus, comportant une investigation de la santé mentale et du fonctionnement cognitif, vise à déterminer la prévalence et l’évolution des troubles mentaux et à étudier les mécanismes qui sous-tendent l’association entre ces troubles et les maladies cardiovasculaires. Cette investigation a mis en évidence un taux de prévalence vie-entière très élevé de 43,6 % pour les troubles dépressifs majeurs à Lausanne. Nous avons également observé que l’association entre la dépression et les facteurs de risque cardio-métaboliques est essentiellement attribuable au sous-type de dépression atypique, caractérisé par une augmentation de l’appétit, une lourdeur dans les membres, une hypersomnie et une réactivité affective conservée. Les patients présentant ce type de dépression ont un risque élevé de développer du surpoids, du diabète et un syndrome métabolique et méritent une attention particulière au niveau métabolique.


2009 ◽  
Vol 48 (4) ◽  
pp. 337-341
Author(s):  
P. Gandaho ◽  
F. TchegnonsI ◽  
M.G. Gansou ◽  
P.P Gbaguidi

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