conditions de travail
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(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 88 ◽  
Author(s):  
Benjamin Anderson

Over the last decade, firms positioning themselves as craft or artisanal have proliferated in the urban environments of the Global North. Selling themselves as community hubs, friendly neighbours, anticorporate crusaders, and environmental stewards, craft industries – craft breweries, artisanal bakeries, heritage clothing manufacturers, and the like – have effectively insulated themselves from critique. Hidden beneath this veneer, however, are the accounts of countless workers detailing experiences of harassment, overwork, low pay, and discrimination. Motivated by the methodological orientation of workers’ inquiry, this article recounts attitudes and experiences offered by craftworkers and craftspeople about their working conditions, motivations, and attempts to organize in craft industries, particularly craft brewing. Worker testimony reveals a profound disconnect between the optimistic industrial mythologies offered up by craft discourse and the rigid hierarchies, unequal division of labour, and toxic cultures many observed in their workplaces. Contrary to the pervasive artisanal allure that motivates many workers to seek out work in craft brewing and similar industries, the research presented here also suggests new levels of working-class consciousness and solidarity emerging in these industries and profiles attempts by craft brewery workers to organize their workplaces and fight to improve conditions.   Au cours de la dernière décennie, les entreprises se positionnant comme artisanales ont proliféré dans les environnements urbains du Nord mondial. Se propageant comme des centres communautaires, des voisins amicaux, des militants qui luttent contre les entreprises et des gardiens de l’environnement, les industries artisanales  – brasseries, boulangeries, fabricants de vêtements patrimoniaux, etc.  – se sont efficacement isolées de la critique. Cachés sous ce vernis, cependant, se trouvent les récits d’innombrables travailleurs détaillant leur expérience de harcèlement, de surmenage, de bas salaire et de discrimination. Motivé par l’orientation méthodologique de l’enquête ouvrière, cet article raconte l’attitude et l’expérience offertes par les artisans sur leurs conditions de travail, leurs motivations et leurs tentatives d’organisation dans les industries artisanales, en particulier l’artisanat brassicole. Le témoignage des travailleurs révèle une profonde déconnexion entre les mythologies industrielles optimistes offertes par le discours artisanal et les hiérarchies rigides, la division inégale du travail et les cultures toxiques que beaucoup observent sur leur lieu de travail. Contrairement à l’attrait artisanal omniprésent qui motive de nombreux travailleurs à chercher du travail dans la brasserie artisanale et les industries similaires, la recherche présentée ici suggère également de nouveaux niveaux de conscience et de solidarité de la classe ouvrière émergeant dans ces industries et décrit les tentatives des travailleurs des brasseries artisanales d’organiser leur lieu de travail et lutter pour améliorer les conditions.


2021 ◽  
Vol Unlabeled volume ◽  
Author(s):  
William Happi Tientcheu ◽  
Clautaire Ekengoue ◽  
Rodrigue Lele ◽  
Duluora Oluchukwu ◽  
Benoit Messanga ◽  
...  

This paper presents the impacts of Nkol’Ossananga sand harvesting on social live and local economy based on field investigations and data analysis. Laboratory analysis of sand samples from the site has shown that the cleanliness of the Nkol’Ossananga sand nears 100%. This means that Nkol’Ossananga sand is pure and clean, most appropriate for house constructions and building engineering. The activity produces incomes to all actors of the chain value and government. Incomes generated are used by artisans to build their houses, buy some electronic devices, and take care of their families or to capitalize in their business investigation. In spite of the positive impacts presumed, Nkol’Ossananga sand harvesting also stands as the origin of many negative impacts including cultural brewing, delinquency, precocious abandon of studies and abandon of agriculture. The exploitation is done with rudimentary tools and poor technics thereby exposing artisans to several risks and illnesses. For sustainable exploitation, a mechanized operation has to be implemented. This kind of exploitation is the one that will improve the working conditions, increase production and incomes of workers as similar as that of government, and also reduces negative environmental impacts. Key words: Nkol’Ossananga sand, rudimentary tools and poor technics, incomes, negative impacts, sustainable exploitation, mechanized operation. Cet article présente les impacts sociaux et économiques de l’exploitation artisanale du sable de Nkol’Ossananga sur la base d’enquêtes de terrain et d’analyses de données. L’analyse en laboratoire des échantillons de sable collectés sur le site a montré que la propreté du sable de Nkol’Ossananga avoisine 100%. Ce qui signifie que le sable de Nkol’Ossananga est approprié pour le BTP et le génie civil. L'activité génère des revenus importants à tous les acteurs de la chaîne de production et le gouvernement. Les revenus générés sont utilisés par les artisans pour se faire construire leur maison d’habitation, acheter des appareils électroniques, prendre soin de leur famille ou alors sont capitalisés dans le commerce. Malgré les impacts positifs susmentionnés, l’exploitation artisanale du sable de Nkol’Ossananga est également source du brassage culturel, de la délinquance juvénile et de l’abandon précoce des études. Pour une exploitation durable, l’exploitation semi-mécanisée est envisageable. Ce type d'exploitation est celui qui pourra améliorer les conditions de travail des artisans, augmenter leur production et leurs revenus au même titre que ceux du gouvernement, et réduira par ricochet les impacts négatifs.


2021 ◽  
pp. 7-20
Author(s):  
A. MESTRE ◽  
P. PICHLAK ◽  
P. HAIGNERE ◽  
D. WALDUNG ◽  
V. HEIM

Cet article décrit l’organisation mise en place pour faire face à la crise sanitaire de 2020 au sein de Veolia Eau d’Île-de-France (Vedif), qui gère le service public de l’eau potable pour le Syndicat des eaux d’Îlede- France (Sedif). Le 31 décembre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est informée de cas de pneumonies dans la ville de Wuhan en Chine. Avec l’apparition de cas en Europe et l’intensification de l’épidémie Covid-19, la direction de Vedif considérant le risque comme réel et substantiel, constitue une équipe pluridisciplinaire référente le 28 février 2020. La circulation du virus s’accentuant, le 6 mars 2020, le plan de continuité d’activité Pandémie est activé. La cellule de crise mise en place a pour objectif premier la continuité du service de l’eau et l’identification des activités essentielles. Des dispositions sont prises pour adapter l’organisation et les conditions de travail face aux contraintes sanitaires. Un dialogue continu, par des réunions régulières, s’instaure au sein de l’entreprise avec les salariés et les instances représentatives du personnel (IRP). Pendant les périodes de confinement, le recours au télétravail généralisé, pour les activités le permettant, est un atout majeur face à cette crise. Cette mesure est accompagnée d’un renforcement des infrastructures et des protocoles de sécurité informatiques vis-à-vis du risque cyber. Le maintien opérationnel des installations impose notamment un suivi renforcé des stocks de produits chimiques nécessaires au traitement de l’eau ainsi qu’une surveillance et une maintenance accrues des équipements stratégiques. Cette organisation permet de garantir le maintien du service de l’eau à 4,6 millions de consommateurs sur 150 communes, de répondre aux obligations gouvernementales et contractuelles, et de garantir la santé et la sécurité des 1 400 collaborateurs assurant le service de l’eau quotidiennement. À l’issue de cette crise, un retour d’expérience, avec une consultation élargie des salariés, permet de dégager des axes d’amélioration.


Author(s):  
Caroline DEPOUDENT ◽  
Nathalie HOSTIOU ◽  
Lisa LE CLERC

En France, 6 720 exploitants et conjoints actifs, et 5 990 salariés travaillent dans les élevages de porcs. Toutefois, le vieillissement de ces exploitants et la difficulté à trouver des salariés rendent primordiale la question de l’attractivité de ces métiers, afin d’assurer le renouvellement des générations. Cet article vise à présenter les conditions de travail des personnes travaillant en élevage de porc et à dégager des pistes d’améliorations. La plupart des éleveurs et salariés travaillent en équipe, avec un niveau de spécialisation croissant avec la taille de l’élevage. La productivité du travail est en hausse avec des charges de travail relativement raisonnables par rapport à d’autres productions animales. Travailler en production porcine relève de plusieurs motivations : entreprendre, travailler avec des animaux, réaliser des tâches techniques. Les conditions de travail offrent un certain nombre d’avantages : régularité dans l’organisation, horaires classiques, travail en équipe, rémunération attractive et localisation des emplois en milieu rural. Toutefois, la répétitivité de certaines tâches ou les contraintes physiques génèrent un risque de troubles musculo-squelettiques. Les remises en question des projets des éleveurs agrandissement, modernisation) ou de l’élevage en général peuvent également être source de stress. Afin de préserver les personnes qui travaillent dans les élevages et d’attirer de nouveaux entrants, il est essentiel d’intervenir sur le plan matériel et relationnel : bâtiments et équipements facilitant le travail, réduction des tensions liées à des projets par un développement des actions favorisant les liens entre agriculteurs, riverains et citoyens.    


2021 ◽  
Vol 3 ◽  
pp. 1-274
Author(s):  
RAKOTOMAVO Andriamparany ◽  

Cher(e)s lecteur(rice)s de REVUT Scientific Journal, Nous voici revenus, en train de lire le présent Volume 3 de RSJ, un numéro consacré à la publication des « Actes du Colloque International de Toamasina du 15 au 18 décembre 2020 ». Ayant vu la participation physique et virtuelle de près de 300 scientifiques de nationalités différentes (sept), la première édition du Colloque de Toamasina a pu mobiliser 26 institutions de recherche et/ou d’enseignement supérieur nationales et internationales. Plusieurs disciplines scientifiques y ont été représentées, à savoir les sciences humaines, techniques, médicales et exactes. La complémentarité entre les disciplines, tout comme l’aspect transversal de la science ont été mis en exergue à travers les différentes présentations effectuées par les communicant(e)s. Des actions ou pistes de recherche ont pu être avancées, démontrant la pertinence d’une vision scientifique multidimensionnelle en termes de recherche et de développement durable. Le présent Volume est le fruit d’un travail sans relâche de l’équipe CRSCP (Coordination de la Revue Scientifique et du Conseil des Professeurs – Université de Toamasina), malgré les conditions de travail difficiles liées entre autres à la Covid-19. L’introduction et la conclusion de ce Volume ont été rédigées par mes deux collaborateurs Dr Djistera Angelo et Dr Feno Pierre Caroline à qui j’adresse mes remerciements pour leur forte implication. La confection technique, le layout, l’édition et la mise en ligne du présent document ont été assurés par les membres de l’équipe technique de RSJ, à savoir Mesdames et Messieurs Rasoazoro A.A., Rasolontiavina N.E., Gauthier N.E. et Maurice Z.K., que je remercie également. Un grand merci à toutes les personnes morales et physiques qui ont apporté leur soutien technique, financier, logistique et/ou organisationnel lors de cet évènement scientifique de décembre 2020. Tous mes remerciements aux partenaires techniques et financiers de REVUT & Colloque 2020, à toute l’équipe de l’Université de Toamasina, aux membres des deux Comités Scientifique et d’Organisation, ainsi qu’à tou(te)s les participant(e)s. Prof. Dr Rakotomavo Andriamparany Editor in Chief – REVUT & Colloque 2020 Coordinateur de la Revue Scientifique & du Conseil des Professeurs (CRSCP) - Université de Toamasina


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