Les troubles mentaux chez la femme en pratique psychiatrique au Centre Hospitalier Départemental du Borgou à Parakou (Bénin)

2009 ◽  
Vol 48 (4) ◽  
pp. 337-341
Author(s):  
P. Gandaho ◽  
F. TchegnonsI ◽  
M.G. Gansou ◽  
P.P Gbaguidi
2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 647-647
Author(s):  
B. Degeilh ◽  
G. Bailly ◽  
S. Le Guen ◽  
S. Poulain

Contexte et objectifsUn pôle intersectoriel dédié aux patients dits longs séjours a été créé en 2010 au sein de l’hôpital psychiatrique de Dordogne. Une active politique de réhabilitation psycho-sociale a été élaborée pour les quatre années du contrat de pôle dans lequel s’engageait alors une petite équipe pluridisciplinaire déterminée à désinstitutionnaliser ces patients (30 % des « lits » du centre hospitalier).Philosophie des soins et moyens engagésCure and care, socle de l’empowerment[1]. Des soins spécifiques, notamment la déclinaison originale de l’éducation thérapeutique du patient, la remédiation cognitive et l’apprentissage des habiletés sociales, ont porté un processus de rétablissement [2] ouvrant les portes de l’asile à des personnes hospitalisées depuis des années. Développement des partenariats au-delà des institutions sanitaires et médico-sociales, le soutien d’organismes publics et d’entreprises privées (associations, artisans) a redonné une présence citoyenne à ces malades dénommés chroniques dont la vie s’était longtemps limitée pour l’essentiel à l’enceinte de l’hôpital psychiatrique.Création d’une associationNotre association ARCHES a animé deux sections. La première, scientifique, a organisé trois colloques sur l’actualité des thérapies proposées dans les troubles psychiatriques chroniques et la déstigmatisation de la maladie mentale. La deuxième a oeuvré à développer la psychiatrie communautaire en soutenant l’installation des patients dans la cité et l’implication de nos partenaires profanes [3].Résultats et analyse critiqueQuinze pour cent de notre patientèle est installée en appartement, 30 % en établissement médico-social. Les limites de nos actions, qui s’inscrivent dans le droit fil des rapports ministériels [4], sont tracées au sein de notre équipe, de notre institution et du contexte socio-économique.ConclusionNotre équipe pose une expertise loco-régionale en soins de suite et de réadaptation psychosociale après ses quatre années d’exercice dans un mouvement d’idées et d’actions que certains nomment psychiatrie citoyenne pour que les personnes souffrant de troubles mentaux chroniques réintègrent la vie communautaire autant que faire se peut.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 72-72
Author(s):  
C. Bergot

Les troubles mentaux affecteraient, selon les données officielles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) [1,2] 450 millions de personnes dans le monde. L’incidence de ces troubles est en tout lieu similaire à celle des pays européens, du moins pour les principales pathologies chroniques (schizophrénie et trouble bipolaire notamment), mais il existe des spécificités épidémiologiques propres à l’Afrique Subsaharienne. Ces données sont difficilement interprétables, en regard du contexte socioculturel des pays concernés, où la maladie mentale est encore souvent interprétée comme une faiblesse de caractère, un châtiment causé par des esprits surnaturels, voire même comme un mal dangereux et contagieux. La maladie mentale y est donc peu prise en compte, d’autant plus que pour faire face à ces représentations, les programmes nationaux de développement de soins en santé mentale sont quasiment inexistants. La disparité des moyens octroyés par les différents états dans le monde est abyssale, tant sur le plan financier, que sur le plan des moyens matériel et humain. De même, les initiatives non gouvernementales se détournent le plus souvent des prises en charge pérennes, au profit de la gestion de crises humanitaires et du traumatisme psychique. L’exemple plus particulier du Bénin appuie ces données communes aux pays d’Afrique de l’Ouest. Il n’y existe qu’un seul centre hospitalier psychiatrique public pour tout le territoire, pour lequel il manque cruellement de main d’œuvre soignante (médecins, infirmiers, psychologues, travailleurs sociaux,…). Les frais à la charge des familles, lorsqu’elles parviennent à consulter, sont colossaux, et ne peuvent être assurés de façon continue. Ainsi, la crainte, l’impuissance et la pauvreté poussent les familles à abandonner leurs parents, qui se retrouvent isolés de la société, errants dans les métropoles, enchaînés à des arbres ou accaparés par des sectes. Les maltraitances qu’ils subissent sont peu connues, et d’autant plus fréquentes, qu’à de rares exceptions près, elles s’inscrivent dans une absence de cadre juridique approprié.


2012 ◽  
Vol 37 (1) ◽  
pp. 47-63

Certaines personnes atteintes de troubles mentaux présentent des problèmes d’itinérance, de toxicomanie ou de prostitution, surtout en milieu urbain. Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont établi un protocole d’entente afin de mieux intervenir auprès de cette clientèle et d’éviter des conséquences malheureuses liées à la violence. Les défis sont toutefois nombreux. Santé mentale au Québec a rencontré M- Sandra D’Auteuil, adjointe au directeur des services professionnels et directeur adjoint aux affaires médicales et académiques du CHUM et Geneviève Gonthier, agente sociocommunautaire du SPVM.


2007 ◽  
Vol 27 (1) ◽  
pp. 218-240
Author(s):  
Jimmy Ratté ◽  
Marie-Denyse Boivin

Résumé La recherche-action dont les résultats sont ici présentés, fait état d'un changement dans la façon de penser la réinsertion socioprofessionnelle des personnes ayant des troubles mentaux graves. L'étude avait pour but de suivre un groupe de personnes présentant des troubles mentaux graves transféré du Centre Hospitalier Robert-Giffard vers deux organismes communautaires de la région de Québec, soit Croissance-Travail et le Pavois. Nous avons examiné les impacts de ce transfert sur ces personnes d'une part, et sur les centres communautaires d'autre part. Il s'avère que le changement est positif dans son ensemble pour les personnes bien que ces dernières témoignent de certaines pertes. Un plus grand bouleversement a été ressenti par les centres communautaires hôtes. L'arrivée d'une clientèle lourde, longuement psychiatrisée, moins scolarisée et plus âgée a exigé qu'ils adaptent leurs programmes et repensent certaines de leurs pratiques.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 597-598
Author(s):  
L. Silva ◽  
M. Celhay ◽  
M. Chaussin ◽  
S. Monneraud ◽  
P. Godart

Les jeunes en difficulté constituent un problème important de société et de santé publique. Une étude a été conduite par les Centres d’Examens de Santé de l’Assurance Maladie et les Missions Locales pour mieux connaître la santé mentale des jeunes [1]. Cette étude établit l’existence de fortes corrélations entre la précarité, des traumatismes vécus dans l’enfance et des troubles psychiques. Elle souligne l’importance de considérer la souffrance des jeunes dans une approche globale de leurs difficultés. Plus le jeune est en souffrance, moins il semble enclin à demander de l’aide. Les manifestations de sa souffrance et de ses troubles se déposent dans les lieux dits du social, ou bien souvent, restent enkystées dans sa famille. Dans la filiation des EMPP [2], une Équipe Mobile pour les Jeunes en Souffrance Psychique (EMJSP) a été crée et mise en place dans l’établissement psychiatrique du Centre Hospitalier des Pyrénées de Pau (64), en juin 2013. Cette équipe pluridisciplinaire – composée d’une psychiatre, d’une psychologue, d’une assistante sociale et d’une infirmière – intervient auprès des jeunes (18–25 ans) qui sont en situation de précarité et/ou qui présentent des troubles psychiques. L’EMJSP rencontre le jeune dans son environnement (institution, rue, famille), dans une posture de proximité, là où il a été identifié par un partenaire ou par sa famille. Les objectifs sont alors de prévenir l’émergence des troubles psychiques, de faciliter l’accès aux soins et de préserver le risque de rechute. Les jeunes accompagnés vers le soin présentent des troubles mentaux, des troubles de la personnalité et du comportement. Il s’agit donc d’expliciter les premiers pas d’une équipe mobile spécialisée pour les jeunes et conçue pour répondre à la complexité de leur situation intriquant des problématiques sociales, éducatives, familiales et psychiatriques ; tout comme l’a développé le Dr Tordjman [3] pour les adolescents.


2015 ◽  
Vol 40 (2) ◽  
pp. 205-227 ◽  
Author(s):  
Isabelle Paquette ◽  
Arthur Amyot ◽  
Geneviève Létourneau

La gérontopsychiatrie est une surspécialité de la psychiatrie qui s’intéresse à l’évaluation, au diagnostic et au traitement des troubles mentaux complexes chez les personnes âgées. Fait méconnu, son histoire encore jeune est fortement liée, au Québec, à celle du Département de psychiatrie de l’Université de Montréal (UdeM) et son réseau d’hôpitaux d’enseignement : dès la fin des années 1970, le premier service de gérontopsychiatrie a vu le jour à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, et la première clinique externe au Pavillon Albert-Prévost. Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal ont développé par la suite des services de gérontopsychiatrie à leur image. Le département de psychiatrie de l’UdeM est aussi le premier au Québec à offrir un programme de résidence en gérontopsychiatrie agréé par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, et ce depuis 2014. La gérontopsychiatrie est un domaine en plein essor, et les défis sont multiples dans le contexte démographique actuel. Pourtant, des obstacles majeurs freinent son développement sur le plan clinique, de l’enseignement et de la recherche, en particulier l’absence de postes spécifiques et protégés en gérontopsychiatrie. La restructuration majeure du réseau de la santé au Québec en 2015 est un autre point d’incertitude. Ce cinquantenaire du département de psychiatrie est une occasion de souligner l’apport majeur de l’UdeM au développement de la gérontopsychiatrie au Québec, et d’insister sur la spécificité des besoins des aînés en matière de soins et de services en santé mentale.


2007 ◽  
Vol 22 (2) ◽  
pp. 115-136 ◽  
Author(s):  
Wilfrid Pilon ◽  
Rodolphe Arsenault

RÉSUMÉ Cette étude se situe dans le contexte de la réorganisation des services de santé et des services sociaux au Québec et vise à décrire les caractéristiques physiques et mentales des personnes demeurant au centre hospitalier psychiatrique. Dans la première étude, 146 personnes présentant une déficience intellectuelle dont 74 forment le groupe en externe (dans la communauté) et 72, le groupe interne (hospitalisé). Les résultats indiquent que 84 % des personnes présentant une déficience intellectuelle demeurant en institution présentent des besoins suffisamment importants aux trois variables santé, déficits et comportements pour justifier un encadrement plus intensif. La variable qui influence le plus l'intégration sociale est celle des comportements préjudiciables. Comme les personnes demeurant en institution et qui devront éventuellement intégrées la communauté, ont un degré d'incapacité élevé et des comportements préjudiciables plus nombreux, l'encadrement devra être soutenu et intensif auprès des sujets et des responsables de services. Dans la deuxième étude, 928 personnes en milieu institutionnel souffrant de troubles mentaux ont été étudiés selon les variables, âge, sexe, diagnostic et les scores agglomérés de l'Inventaire du niveau de soins et l'autonomie fonctionnelle. Les résultats démontrent que la proportion de femmes de 35 ans et plus croit progressivement par rapport aux hommes. La répartition des diagnostics est principalement la schizophrénie se situant approximativement à 70 %. L'âge devient un facteur important dans l'évaluation des soins physiques des personnes souffrant de problèmes mentaux. La population interne est vieillissante et les femmes sont de plus en plus nombreuses dans ces groupes d'âge. Ces personnes présentent davantage des troubles physiques et une autonomie déclinante. En vertu du soutien requis par ces personnes au moment de l'intégration dans la communauté, on devra offrir des ressources plus structurées et plus spécialisées pour répondre à leurs besoins.


2018 ◽  
Vol 1 ◽  
pp. S173-S174
Author(s):  
J.L. Longuefosse ◽  
P. Rhodes ◽  
G. Liguori ◽  
A. Baudu
Keyword(s):  

Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Martin Preisig ◽  
Marie-Pierre F. Strippoli ◽  
Caroline L. Vandeleur

Résumé. PsyCoLaus, comportant une investigation de la santé mentale et du fonctionnement cognitif, vise à déterminer la prévalence et l’évolution des troubles mentaux et à étudier les mécanismes qui sous-tendent l’association entre ces troubles et les maladies cardiovasculaires. Cette investigation a mis en évidence un taux de prévalence vie-entière très élevé de 43,6 % pour les troubles dépressifs majeurs à Lausanne. Nous avons également observé que l’association entre la dépression et les facteurs de risque cardio-métaboliques est essentiellement attribuable au sous-type de dépression atypique, caractérisé par une augmentation de l’appétit, une lourdeur dans les membres, une hypersomnie et une réactivité affective conservée. Les patients présentant ce type de dépression ont un risque élevé de développer du surpoids, du diabète et un syndrome métabolique et méritent une attention particulière au niveau métabolique.


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