histoire de la psychiatrie
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2021 ◽  
Vol 60 (1) ◽  
pp. 41-51
Author(s):  
Georges Jovelet

Nombre d’ouvrages et d’articles sont consacrés à l’histoire chronologique ou périodique de l’aliénisme et de la psychiatrie. Les manifestations cliniques, les théories explicatives, la nosographie ou l’organisation des soins ont été l’objet de mutations lentes ou de moments de rupture apparente durant les deux siècles qui séparent la naissance de l’aliénisme de l’avènement de la Santé Mentale. L’auteur fait ici le choix d’aborder ce même sujet en isolant de la trame narrative historique des éléments de constance qui déterminent au sein de cette mouvance disciplinaire une continuité masquée. Quels sont ces invariants et quelle est l’actualité de certains d’entre eux, habillés par les usages de notre époque ? Que déduire de cette étude pour cerner l’identité de notre discipline, au sens de ce qui demeure à l’identique à travers le temps, et tenter d’appréhender un ordre organisateur sous-jacent ?


2015 ◽  
Vol 40 (2) ◽  
pp. 11-33 ◽  
Author(s):  
Emmanuel Stip

Dans sa forme actuelle, le Département de psychiatrie de l’Université de Montréal a été créé en 1964. La première personne à l’avoir dirigé fut le Dr Gérard Beaudoin qui est véritablement entré en fonction le 1er janvier 1965. Puis, les directeurs du département ont été de 1951 à maintenant : Drs Fernand Côté, Camille Laurin, Gérard Beaudoin, Yvon Gauthier, Arthur Amyot, François Borgeat, Hugues Cormier, Sylvain Palardy, Jean Hébert et Emmanuel Stip. L’histoire du Département de psychiatrie de l’Université de Montréal est largement tributaire de celle de chacun des établissements qui sont affiliés à l’Université, comme le pavillon Albert-Prévost de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal (HSCM), l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM) ou le CHU Sainte-Justine. On doit également se remémorer que la découverte de la potentialisation du lithium par les antidépresseurs a été faite à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine (aujourd’hui l’IUSMM) par l’équipe du Dr Claude De Montigny. Les avancées significatives liées à l’interaction entre le mouvement psychanalytique et la psychiatrie communautaire ont grandement été influencées par les travaux menés au pavillon Albert-Prévost et l’émergence des thérapies comportementales (Dr Yves Lamontagne) et cognitives par les études effectuées à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Les grandes découvertes sur le sommeil ont été réalisées à l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal par des équipes rassemblées autour du psychiatre Jacques Montplaisir. Deux ministres du gouvernement du Québec ayant des responsabilités politiques importantes ont été membres ou directeurs du Département de psychiatrie : Camille Laurin et Denis Lazure. De plus, le Département de psychiatrie est à l’origine d’un livre essentiel d’enseignement pour la psychiatrie francophone canadienne : Psychiatrie clinique : une approche biopsychosociale.


2015 ◽  
Vol 40 (2) ◽  
pp. 287-302
Author(s):  
Céline Lamontagne ◽  
Lorraine Palardy

Modèle original et unique, les Impatients offrent aux personnes avec des problèmes de santé mentale la possibilité de créer en toute liberté. Que ce soit en art visuel, écriture, bande dessinée, musique et danse, les ateliers d’expression artistique ont pour but d’offrir aux Impatients la possibilité de s’épanouir par la création. L’histoire des Impatients mérite d’être racontée en parallèle à une certaine histoire de la psychiatrie. L’acceptation et la reconnaissance de l’organisme par le milieu, la recherche d’un lieu signifiant ont été un travail de longue haleine. De 1989 à aujourd’hui, l’implantation et la croissance de l’organisme se sont déroulées progressivement. Le nombre de participants et de lieux augmente d’année en année et le partenariat avec différents organismes institutionnels et galeries d’art s’accroît. En 2015, ce sont : 48 ateliers et 450 personnes par semaine dans 8 lieux au Québec. Des activités de diffusion, des événements marquants, des projets fous, les Impatients se distinguent par leurs réalisations : expositions, publications, disques compacts, concerts, soirées de lecture, etc. L’originalité consiste, entre autres, en l’exploration des liens entre le travail des participants et celui des artistes professionnels. Les Impatients contribuent à la réinsertion des personnes dans la communauté. Les ateliers sont appréciés pour les impacts positifs sur les participants, notamment l’amélioration de l’estime de soi, la stimulation de la créativité et de la curiosité, la rupture de l’isolement, le développement d’un sentiment d’appartenance et la réduction de la fréquence et de la durée d’hospitalisation. L’histoire des Impatients, leurs réalisations et les témoignages démontrent combien ils sont des précurseurs en matière de rétablissement.


2014 ◽  
Vol 25 (4) ◽  
pp. 422-430
Author(s):  
Jean Garrabé

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