sociologie politique
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2021 ◽  
Vol n° hors-série (HS1) ◽  
pp. 139-146
Author(s):  
François Borella
Keyword(s):  

2021 ◽  
Author(s):  
Thomas Frinault ◽  
Érik Neveu ◽  
Christian Le Bart
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 121-150
Author(s):  
Rocco Bellanova ◽  
Kristina Irion ◽  
Katja Lindskov Jacobsen ◽  
Francesco Ragazzi ◽  
Rune Saugmann ◽  
...  

Abstract Questions about how algorithms contribute to (in)security are under discussion across international political sociology. Building upon and adding to these debates, our collective discussion foregrounds questions about algorithmic violence. We argue that it is important to examine how algorithmic systems feed (into) specific forms of violence, and how they justify violent actions or redefine what forms of violence are deemed legitimate. Bringing together different disciplinary and conceptual vantage points, this collective discussion opens a conversation about algorithmic violence focusing both on its specific instances and on the challenges that arise in conceptualizing and studying it. Overall, the discussion converges on three areas of concern—the violence undergirding the creation and feeding of data infrastructures; the translation processes at play in the use of computer/machine vision across diverse security practices; and the institutional governing of algorithmic violence, especially its organization, limitation, and legitimation. Our two-fold aim is to show the potential of a cross-disciplinary conversation and to move toward an interactional research agenda. While our approaches diverge, they also enrich each other. Ultimately, we highlight the critical purchase of studying the role of algorithmic violence in the fabric of the international through a situated analysis of algorithmic systems as part of complex, and often messy, practices. Les questions concernant la manière dont les algorithmes affectent l’(in)sécurité deviennent de plus en plus courantes en sociologie politique internationale. Notre discussion collective s'appuie sur ces débats et les enrichit en abordant les questions portant sur la violence algorithmique. Nous soutenons qu'il est important d'analyser et de discuter de la manière dont les systèmes algorithmiques alimentent (et entretiennent) des formes spécifiques de violence, ainsi que de la façon dont ils justifient des actes violents ou redéfinissent les formes de violence jugées légitimes. Cette discussion collective réunit différents points de vue disciplinaires et conceptuels pour ouvrir un débat sur la violence algorithmique en se concentrant à la fois sur des exemples spécifiques et sur les défis à relever pour la conceptualiser et l’étudier. Cette discussion se concentre sur trois sujets de préoccupation : la violence qui sous-tend la création et l'alimentation des infrastructures de données, les processus de conversion en jeu dans l'utilisation de la vision informatique/machine à travers diverses pratiques de sécurité, et la gouvernance institutionnelle de la violence algorithmique, en particulier son organisation, sa limitation et sa légitimation. Notre double objectif est de montrer le potentiel d'une discussion interdisciplinaire et d'avancer vers un programme de recherche interactionnel. Bien que nos approches divergent, elles s'enrichissent mutuellement. Notre but est de mettre en évidence les possibilités analytiques ouvertes par l'étude de la violence algorithmique et de son role dans la fabrique des relations internationales, par le biais d'une étude des systèmes algorithmiques dans le cadre de pratiques complexes et désordonnées. Las preguntas acerca de cómo afectan los algoritmos a la (in)seguridad son cada vez más comunes en la Sociología Política Internacional. A fin de construir y sumar a estos debates, nuestro Debate Colectivo pone en primer plano las preguntas sobre la violencia algorítmica. Sostenemos que es importante abrir el debate acerca de cómo los sistemas algorítmicos alimentan (en) formas específicas de violencia, cómo justifican las acciones violentas o redefinen qué formas de violencia se consideran legítimas. A partir de la reunión de diferentes puntos de vista disciplinarios y conceptuales, este Debate Colectivo abre una conversación sobre la violencia algorítmica centrándose tanto en sus instancias específicas como en los desafíos de su conceptualización y estudio. En general, el debate converge en tres áreas de interés: la violencia que sustenta la creación y alimentación de las infraestructuras de datos, los procesos de traducción en juego en la utilización de la visión de la computadora/máquina a través de diversas prácticas de seguridad y el gobierno institucional de la violencia algorítmica, especialmente su organización, limitación y legitimación. Nuestro doble objetivo es mostrar el potencial de una conversación interdisciplinaria y avanzar hacia una agenda de investigación interactiva. Si bien nuestros abordajes divergen, se enriquecen mutuamente. Finalmente, destacamos la adquisición fundamental del estudio de las funciones de la violencia algorítmica en el tejido de lo internacional a través de un análisis situado de los sistemas algorítmicos como parte de prácticas complejas y, a menudo, desordenadas.


Author(s):  
Jef Huysmans ◽  
Joao P Nogueira

Abstract This paper asks how international political sociology (IPS) can articulate its criticality so that it can continue to engage with lineages that privilege processes and practices emerging from the always fluid and multiple entanglements of fragments without resorting to totalizing logics. IPS and IR more generally have experienced an intensified interest in situated and micro analyses. Engaging the fragmentation of the international, however, has gone hand in hand with pulls towards thinking big and wholes as a condition for critical analysis. We share the position that critical thought needs a conception of the structural if it does not want to remain locked in simply describing un-connected fragments of life. However, the challenge is to do so without making the meaning of fragments derivative of conceptions of wholes that reinsert horizons of totalization. Drawing on Deleuzian thought, the paper opens towards a conception of the structural and its relation to fragments that embraces heterogeneity, multiplicity, and fluidity with the express intent of vacating lingering totalities and foregrounding creativity in life. In a context of fragmenting international relations, we see re-engaging the question of how to separate structural thought from horizons of totalization as a contribution to ongoing debates on the nature and limits of critique. Cet article étudie la manière dont la criticité de la sociologie politique internationale (SPI) peut être articulée afin de continuer à impliquer des lignes qui privilégient les processus et pratiques émergeant d'intrications de fragments toujours plus fluides et multiples sans avoir recours à des logiques totalisantes. D'une manière plus générale, l'intérêt porté aux analyses ciblées et aux micro-analyses dans la SPI et dans les relations internationales s'est intensifié. L'implication d'une fragmentation de l'international est cependant allée de pair avec des enclins à penser grand et à adopter une vision d'ensemble qui conditionnent l'analyse critique. Nous partageons l'avis qu'une conception du structurel est nécessaire à la pensée critique pour éviter qu'elle ne se cantonne à décrire des fragments de vie déconnectés. Le défi est toutefois de le faire sans faire dériver la signification des fragments des conceptions d'ensemble qui réintroduisent des horizons de totalisation. Cet article puise dans la pensée deleuzienne pour s'ouvrir sur une conception du structurel et de sa relation avec les fragments qui englobe l'hétérogénéité, la multiplicité et la fluidité avec l'intention expresse d’évacuer les totalités persistantes et de mettre la créativité au premier plan de la vie. Dans un contexte de fragmentation des relations internationales, nous voyons le réengagement de l'interrogation sur la manière de séparer la pensée structurelle des horizons de la totalisation comme une contribution aux débats actuels portant sur la nature et les limites de la critique. En este artículo se plantea cómo la sociología política internacional (SPI) puede articular su criticidad para poder seguir interactuando con los linajes que privilegian los procesos y las prácticas que surgen de los cambiantes y múltiples entrelazamientos de fragmentos sin recurrir a lógicas totalizadoras. En términos más generales, la SPI y las RR. II. han adquirido un interés más profundo en los análisis situados y los microanálisis. La fragmentación de lo internacional, por su parte, ha ido acompañada de las presiones para pensar en grande y en conjunto como condición para el análisis crítico. Consideramos que el pensamiento crítico necesita una concepción de lo estructural para no quedarse encerrado en la simple descripción de fragmentos de la vida que no están conectados. Sin embargo, el desafío es lograr esto sin que el significado de los fragmentos derive de ideas integrales que reinserten perspectivas de totalización. A partir del pensamiento deleuziano, el artículo se abre hacia una concepción de lo estructural y su relación con los fragmentos que abarca la heterogeneidad, la multiplicidad y la variabilidad con el claro objetivo de dejar de lado las persistentes totalidades y dedicar especial atención a la creatividad en la vida. En este marco de fragmentación de las relaciones internacionales, creemos que volver a plantear la cuestión de cómo separar el pensamiento estructural de las perspectivas de totalización supone un aporte a los debates actuales sobre la naturaleza y los límites de la crítica.


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