réseau public
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

36
(FIVE YEARS 6)

H-INDEX

2
(FIVE YEARS 0)

2020 ◽  
pp. 29-31

Le Réseau public français d’électricité (RTE) réalise tous les deux ans un exercice de prospective sur les principales caractéristiques à venir de l’offre et de la demande en électricité. La prochaine édition de ce bilan prévisionnel sera présentée en 2021 sur la base de scénarios établis à horizon 2050. À l’occasion de la Convention annuelle de la SFEN le 5 février 2020, Thomas Veyrenc, directeur de la stratégie et de la prospective de RTE, a livré les grandes lignes de la méthodologie mise en oeuvre par le Gestionnaire de réseau de transport (GRT) pour fonder son étude.


2020 ◽  
pp. 47-52
Author(s):  
P. ARNAUD ◽  
C. SAINT-LAURENT

Le Syndicat intercommunal d’aménagement, de rivières et du cycle de l’eau (Siarce) est un établissement intercommunal en charge des services publics d’eau potable, d’assainissement et de la Gemapi (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), touchant 300 000 habitants sur 69 communes dans le sud de l’Ile-de-France. À partir du patrimoine naturel et des installations techniques qu’il gère, le Siarce développe sa capacité de producteur d’énergies renouvelables. Ainsi, il a mis en service un système de récupération de la chaleur des eaux usées pour chauffer et climatiser son siège social, il projette de produire du biométhane et le réinjecter au réseau public sur un site épuratoire de 346 000 équivalent-habitant (EH), de récupérer la chaleur des effluents qui équivaut au besoin de plus de 5 000 logements, il développe un prototype d’hydrolienne fonctionnant en rivière au fil de l’eau, et souhaite valoriser son patrimoine foncier en y implantant une production solaire photovoltaïque. Le syndicat organise ces différentes actions dans le cadre d’un schéma directeur donnant lieu à une concertation avec les collectivités adhérentes. Le présent article est un partage d’expérience qui donne des éléments chiffrés sur les réalisations ou les projets en cours.


2020 ◽  
pp. 53-61
Author(s):  
G. GRAGNIC ◽  
V. CHEVALIER ◽  
F. ESPERET

Si les stations d’épuration remplissent parfaitement leur fonction première, à savoir traiter les eaux usées de manière performante, cela se fait en consommant une quantité d’énergie significative. La consommation d’électricité des secteurs de l’eau et de l’assainissement représente 3,5 % de la consommation totale d’électricité dans l’Union européenne. L’enjeu pour les installations de traitement est aujourd’hui d’atteindre l’autosuffisance en énergie, de réduire les émissions carbones et d’explorer toutes les possibilités permettant de maîtriser les consommations d’énergie. La digestion anaérobie et l’injection du biogaz dans le réseau de gaz naturel offrent de nouvelles opportunités qui progressent rapidement. Près de 144 GWh /an (retours d’expérience Gaz réseau distribution France GRDF) sont déjà injectés pour un potentiel estimé à plus de 1 500 GWh/an. La production d’énergie renouvelable issue du biogaz est un des leviers majeurs qui permettra à la filière de l’eau d’atteindre la neutralité carbone et l’autosuffisance énergétique. Le présent article présente la production d’énergie réalisée par la station d’épuration d’Angers Loire Métropole, qui injecte, depuis juin 2017, dans le réseau public de distribution de gaz naturel opéré par GRDF, le biométhane obtenu après purification du biogaz issu de la digestion des boues. La quantité d’énergie injectée dans le réseau, 15 000 MWh/an et bientôt 18 000 MWh/an après substitution du biogaz consommé pour le process par la chaleur fatale présente sur le site, peut être comparée à la consommation d’électricité annuelle : 8 660 MWh puis 9 030 MWh après augmentation de la quantité injectée. Compte tenu du coefficient de conversion de l’électricité en énergie primaire utilisé en France dans le cadre de la réglementation thermique de 2012 (RT2012), égal à 2,58, l’autonomie de la station atteindra prochainement 78 %. Les gains supplémentaires pourront résulter de l’amélioration du rendement de digestion, objet de programme de recherche, et éventuellement de la mutualisation de l’outil si la réglementation relative au mélange des boues évoluait de façon à autoriser ce mélange en méthanisation.


Author(s):  
Claude Lessard

Le système d’éducation québécois, comme la société qui l’entoure, se fragmente : d’abord, en fonction des facteurs sociaux traditionnels — notamment, le revenu et l’éducation des parents —, ensuite, en fonction de la multiplication de modèles socioculturels. Dans le champ de l’enseignement primaire et secondaire, la première fragmentation s’exprime par la montée de l’enseignement privé, notamment dans les centres urbains; la seconde fragmentation se manifeste, au sein du réseau public, par la multiplication et la variété des projets particuliers, conçus pour retenir des élèves de milieux favorisés, mais aussi pour permettre à des groupes sociaux de transmettre à leurs enfants une éducation distinctive. Ce texte analyse la manifestation de cette double fragmentation dans le champ éducatif et la contextualise dans le cadre de grands changements sociétaux. Nous soutenons qu’ainsi mis sur les rails de la concurrence, le système scolaire québécois est de plus en plus stratifié ou qu’il a plusieurs vitesses. Nous explorons quelques politiques publiques qui permettraient la sortie d’une situation difficile à dépasser.


2018 ◽  
Vol 47 (1) ◽  
pp. 157-180
Author(s):  
Bernard Michallet ◽  
Julie Mongrain ◽  
Louise Duchesne

Les difficultés vécues par les enfants et les adolescents dysphasiques, bien démontrées dans les écrits scientifiques, sont persistantes et rendent leur parcours et celui de leurs parents parsemés d’embûches. Cette étude vise à connaître la perception des parents à l’égard de l’accès aux services orthophoniques offerts au Québec pour leur enfant dysphasique âgé de 2 à 17 ans, et ce, dans les établissements de santé, scolaires ou privés. 377 parents à travers le Québec ont répondu à un questionnaire en ligne. L’analyse de leurs réponses permet de faire certains constats. D’abord, l’accès aux services orthophoniques visant le dépistage, l’identification, l’évaluation et l’intervention auprès des enfants et adolescents dysphasiques semble limité dans le réseau public. Les parents soulignent également que les services ne se poursuivent généralement pas dans une transition harmonieuse entre les établissements de santé et le milieu scolaire. De plus, la grande variabilité observée quant aux délais d’accès aux services orthophoniques selon les régions du Québec est difficilement compréhensible. Enfin, pour remédier à l’offre de services orthophoniques limitée dans les établissements publics, une majorité des répondants a fait appel aux services orthophoniques privés et a déboursé des sommes importantes. Les résultats de l’étude suggèrent que les principes promus dans le Plan d’accès ministériel aux services pour les personnes ayant une déficience du Gouvernement du Québec, tels que l’équité, la réponse adéquate aux besoins des personnes ayant une déficience et de leur famille, l’intégration et la complémentarité des services, ne semblent actuellement pas respectés.


VertigO ◽  
2017 ◽  
Author(s):  
Espérance Olive Hounsounou ◽  
Micheline Agassounon Djikpo Tchibozo ◽  
Lucie Ayi-Fanou ◽  
Euloge Agbossou
Keyword(s):  

2017 ◽  
Vol 72 (3) ◽  
pp. 449-463
Author(s):  
Guy Jobin

L’innovation religieuse est une catégorie heuristique qu’il est possible d’appliquer aux institutions de la structure de base des sociétés séculières. En effet, malgré leur « sortie de la religion », certaines de ces institutions laïques sont des lieux de production de discours et de pratiques spirituels inédits, là où, dans un passé plus ou moins récent, les traditions religieuses ont pu avoir un rôle structurant. Dans ce texte, j’identifie les facteurs et les normativités qui président à l’institutionnalisation de discours et de pratiques spirituels dans les milieux de soin du réseau public québécois de soins de santé.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document