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(FIVE YEARS 1)

2020 ◽  
Vol 24 (1) ◽  
pp. 121-132 ◽  
Author(s):  
Jean-Christophe Marcel
Keyword(s):  

*Full article is in FrenchFrench abstract: La Doctrine de Durkheim, texte écrit par Halbwachs en 1918, nous éclaire sur la filiation intellectuelle qui les relie l’un à l’autre. En effet, il met en évidence un intérêt qui va s’avérer durable dans l’oeuvre d’Halbwachs : la sociologie de la connaissance, dans la droite ligne de ce que Durkheim présente dans la conclusion des Formes élémentaires de la vie religieuse. Or si Halbwachs insiste sur la portée de l’oeuvre de Durkheim en matière de sociologie religieuse dans le domaine de la connaissance, c’est aussi le seul point sur lequel il se permet dans le texte d’adjoindre un développement personnel, preuve supplémentaire qu’il lui accorde de l’importance. Il est d’accord avec Durkheim pour affirmer que la connaissance consiste en un ensemble de classifications dont l’origine est sociale, et qu’ainsi la pensée conceptuelle répond au même besoin que la pensée capable déjà de classer, des primitifs, si bien qu’entre leur pensée logique et la nôtre, la différence n’est que de degrés et pas de nature. Il s’accorde aussi à dire, à la suite de Durkheim et Mauss, que l’évolution fait passer de classifications totémiques à des classifications spatiales, et à la pensée conceptuelle contemporaine, mais selon lui sans qu’on en sache beaucoup plus sur le passage du 2e au 3e stade de cette évolution. Aussi Halbwachs esquisse-t-il, en guise de complément, un élément de réponse pour combler ce vide, et, ce faisant, révèle une sensibilité qui annonce ses travaux futurs. Aux catégories de la pensée (espace, temps, causalité etc.) déjà étudiées par Durkheim, il ajoute celles de changement et d’individu, dont il va faire usage dans ses travaux ultérieurs pour expliquer ce mouvement de civilisation qu’est le passage des sociétés rurales aux sociétés urbaines.


Author(s):  
Lucas Drumetz ◽  
Jocelyn Chanussot ◽  
Akira Iwasaki

Le démélange d'images hyperspectrales vise à extraire les spectres des matériaux purs de la scène observée (pôles de mélange ou endmembers), ainsi que leurs proportions dans chaque pixel de l'image (abondances). La plupart des algorithmes s'appuient sur des techniques classiques d'extraction d'endmembers qui peuvent échouer dans des scénarios difficiles. Dans cet article, nous abordons ce problème en même temps que la variabilité des matériaux en considérant qu'un endmember est une direction dans l'espace ambiant plutôt qu'un seul point. Sous ce paradigme, nous proposons un algorithme pour fournir des spectres de référence robustes. Nous montrons le potentiel de l'algorithme proposé sur un jeu de données synthétiques en utilisant des spectres réels présentant de la variabilité intra-classe, et une image d'une scène naturelle complexe.


2017 ◽  
Vol 4 (2) ◽  
Author(s):  
Mehrez Chaher ◽  
Anis Gnichi
Keyword(s):  

Les idées héritées et la coutume, peuvent laisser supposer que ce qui a été « toujours exigé », ou ce que « tout le monde dit » est un témoignage d’un bon fondement. C’est ainsi que remettre en cause, voire résigner l’exigence naïve de la transparence longtemps plaidée par les codes de bonnes conduites et les textes de référence, s’impose à cause de ses effets pervers. Dans le cadre de cet article, nous nous proposons de faire table rase de ces idées héritées et nous ne nous laissons éclairer que par une seule logique… celle de la concourance. Dans une telle logique, l’entreprise espère ses fins du concours des uns et des autres de ses parties prenantes au bien être des uns et des autres de ces parties prenantes. Ceci suppose un élargissement conceptuel pour mettre en graffiti des centres de palpations éventuels avec cette logique en accommodant le champ d’une telle coïncidence, pour qu’elle sache se produire sur des fondements consistants. Nous avons cherché, ainsi, à envisager la gouvernance d’entreprise dans une perspective élargie de manière à développer l’engagement des acteurs dans une vocation stratégique et non pas du seul point de vue des mécanismes de contrôle à contrer l’adoption de comportements opportunistes par les dirigeants et à les inciter à aligner leurs intérêts sur ceux des actionnaires. Croire que des règles et des mécanismes de contrôle s’appliquent à toutes sortes d’organisations visant la maximisation de la richesse des actionnaires n’a plus de sens après avoir constaté les scandales de la transparence. Croire aussi qu’être informé est le signe d’une bonne gouvernance où les choses performent et les opportunistes se contrent, parait totalement insuffisant. Assurer une meilleure gouvernance d’entreprise ne consiste nullement à dévorer des yeux ses tripes comme si on ne manie la roue de gouvernail d’un navire qu’en scrutant en même temps ce qu’il y a sous le cockpit, mais passe par la stimulation de la capacité de diriger l’action commune dans la bonne direction par la meilleure stratégie.


Semiotika ◽  
2016 ◽  
Vol 12 ◽  
pp. 55-69
Author(s):  
Kęstutis Nastopka
Keyword(s):  

Cet article traite des stratégies génératives de signification utilisées dans le recueil de poésie Išlydžių zonos (Les zones des fulgurations) de Gytis Norvilas. Dans ce livre, les images de la réalité empirique se transforment en figures de la réalité mentale. Tout comme Stéphane Mallarmé, l'auteur du recueil nie l'illusion que l'expression externe de l'individu cache l'intériorité profonde. Son point de départ est une conception alternative du zéro en tant que vide et du zéro orienté vers l'infini.Dans le recueil en question, les poèmes alternent avec des formations graphiques composées d'images et d'inscriptions. Dans le poème « autoportrait », la figure d'un homme-vélo est construite de roues de vélo, d’une chaîne de bicyclette démontée et d’une béquille cassée. La figure d'un escargot avec l'inscription « abbaye vignoble » et les paroles « moi nu 0 » inscrites sur la coquille de l'escargot correspondent aux configurations plastiques du vélo. Dans le poème « radiographie », l'image graphique fait penser à la symétrie d'une épreuve radiographique du torse. Dans le plan verbal, on développe l'opposition entre la vie et la mort, la statique et la dynamique, l'eau et le feu, le haut et le bas.Le chapitre intitulé « géographie des corps » porte sur les relations actantielles entre l'homme et la femme. On fait ressortir trois aspects de la passion de l'amour : le désir, la jalousie et la béatitude.De même que dans les croyances anciennes lithuaniennes, dans la mythologie poétique de Norvilas le terme marqué est l'eau qui signifie aussi bien la mort que la résurrection. C'est le regard d'un enfant qui renvoie au temps des origines des mythes. Dans le poème « abattoir Nº XX : près de Krekenava, janvier » l'enfant, confronté au carnage massif du bétail, qu'on localise dans l'enfer, fait ses adieux à l'enfance. L'auteur transforme aussi les mythes contemporains du sport.La dimension polémique de l'énonciation est accentuée grâce à la prise de distance par rapport aux territoires « privatisés » par d'autres poètes. Tout en changeant de masques, le poète nie la possibilité d'un seul point de vue. Les images d'un monde renversé affirment la possibilité d'une poésie impossible.


2008 ◽  
pp. 131-144 ◽  
Author(s):  
Roxane de la Sablonnière
Keyword(s):  

Résumé La privation relative temporelle est le sentiment de menace ressenti par les individus suite à des comparaisons négatives entre la situation actuelle de leur groupe d'appartenance et la situation de leur groupe dans le passé. Les travaux empiriques antérieurs sur la privation relative temporelle ont identifié un lien prédictif modéré négatif entre la privation relative temporelle et le bien-être psychologique. Traditionnellement, les chercheurs qui ont évalué la privation relative temporelle demandaient aux individus de comparer la situation actuelle de leur groupe avec un seul point de comparaison dans le passé. L’objectif principal du présent texte vise à reconceptualiser la théorie de la privation relative temporelle dans le contexte québécois des anglophones et des francophones où plusieurs points tournants de l’histoire du Québec seront considérés.


2006 ◽  
pp. 149-162
Author(s):  
Shobhana Bhattacharji
Keyword(s):  
Don Juan ◽  

Résumé Prolixe : qui est trop long et verbeux (de prolixus « allongé », pro « en avant », liquidus « liquide »). Prolifique, fertile, fécond, abondant (de proles « descendance » et -fique). Byron était généreux avec ses mots. Il traduisait sa vie (plutôt qu’en faire la transcription) par des lettres, des journaux intimes et des vers; il enrobait ses vers de préfaces et de notes écrites en prose; il écrivait des critiques et des lettres aux éditeurs; il ne pouvait ni ne voulait-il terminer ses longs poèmes, disant qu’il y ajouterait peut-être quelque chose plus tard; il lui arrivait d’écrire sur un seul événement dans plus d’une demi-douzaine de lettres adressées à diverses personnes; il notait une idée dans son journal et l’étirait pour en faire une pièce de théâtre; son épouse, peu admiratrice, le traitait de monarque des mots; ceux qui le connaissaient se souviennent de l’infinie variété de ses conversations « sans réserves ». Il trouvait plaisir dans les mots et aimait les étirer dans toutes les directions : interrompant le flux de la narration dans Childe Harold’s Pilgrimage pour y insérer des méditations, faisant de longues digressions dans Don Juan, jouant sur les mots des autres, gonflant ses écrits de citations. Et pourtant, ses longs poèmes et sa prose abondante coulent à flots dans une profusion du langage. Il faut aussi se rappeler que Byron était un écrivain populaire. Les lecteurs de l’époque devaient donc apprécier son caractère prolixe, fécond. En 1909, A. C. Bradley faisait valoir que les poètes de l’époque de Wordsworth n’avaient pas le talent d’écrire de longs poèmes, et qu’ils ne faisaient qu’enfiler des paroles sur une ficelle de vers tout au plus ordinaires. À la manière de son époque, Bradley supposait que le goût des gens s’était amélioré avec le temps et que les Victoriens qui avaient succédé à Byron pouvaient apprécier la bonne poésie, contrairement à Byron et ses contemporains. Selon moi, l’écriture copieuse de Byron était délibérée, une sorte de principe de créativité. Un peu avant Bradley, J. A. Symonds affirmait qu’il nous fallait, pour juger de la grandeur d’un poète, une vaste quantité de mots et de poèmes de sa plume. Est-ce pourquoi Byron écrivait tant? Ou croyait-il, comme Burke, qu’une « idée claire, c’est . . . une autre façon de nommer une petite idée1 »? Associait-il au sublime une plénitude de mots? L’abondance de mots n’est pas toujours synonyme de longs poèmes, pas plus qu’il y a un seul point de vue critique sur le bien ou mal-fondé du non-minimalisme. Mais dans sa pratique de la profusion, Byron semble avoir absorbé quelques-unes des attitudes des poètes qui le précédaient immédiatement et anticipé sur celles des poètes de la fin du vingtième siècle.


2002 ◽  
Vol 31 (1) ◽  
pp. 7-33 ◽  
Author(s):  
Alan B. Simmons *

Résumé La relation entre migration internationale et mondialisation est généralement présentée de façon simplifiée et incomplète dans la littérature scientifique actuelle. Souvent, on y aborde la mondialisation en se limitant à une partie du phénomène ou à un seul point de vue, tels les rapports entre mondialisation économique (commerce, voyages et communications en expansion) et intensification de la migration internationale. Ces problématiques sont un bon point de départ, mais permettent difficilement d’embrasser la question, car elles négligent d’autres dimensions et impacts importants de la mondialisation. Ainsi ne relève–t-on pas les craintes suscitées dans les pays d’accueil par les pertes d’emplois et les transformation culturelles attribuées à la mondialisation, ni les politiques dont, en réaction à ces inquiétudes, les États se dotent pour limiter, encadrer et filtrer l’immigration internationale. On ne dit rien non plus de l’influence de la mondialisation sur le désir des habitants des pays moins développés d’aller vivre dans des pays plus avancés économiquement. Le but de cet article est de définir une problématique plus complexe, incorporant divers aspects de la mondialisation et leurs effets souvent contradictoires.


2001 ◽  
Vol 26 (4) ◽  
Author(s):  
Ira Wagman

Abstract: This paper focuses on the various interrelationships between the Canadian sound recording industry, broadcasting community, cultural-policy practitioners, and the CRTC, which influenced the application process for MuchMusic (Canada's national music video service) between 1979 and the station's debut in 1984. These dates are significant as they witness the intersection of a sound recording industry seeking reinvigoration and additional government support; a broadcast regulator seeking television applicants of solid financial grounding; and a cultural-policy strategy oriented toward improving the marketing and distribution of Canadian cultural products. Each of these elements converge on one point of general assent: that Canada "needed" a national music video broadcaster. Résumé : Cet article porte sur les rapports divers entre l'industrie canadienne de l'enregistrement sonore, la communauté de radiodiffuseurs, les praticiens de politiques culturelles et le CRTC concernant la demande d'application de MuchMusic (service canadien de vidéos musique) entre 1979 et la mise en ondes de la station en 1984. Ces dates sont importantes car elles marquent l'intersection d'une industrie de l'enregistrement sonore cherchant à se renouveler et à se faire appuyer davantage par le gouvernement, d'un organisme de réglementation de la radiodiffusion cherchant des candidats aux finances solides, et d'une stratégie en politique culturelle cherchant à améliorer la promotion et la distribution de produits culturels canadiens. Chacun de ces éléments allait mener à un seul point de convergence : le « besoin » d'un radiodiffuseur national de vidéos musique.


1992 ◽  
Vol 260 (1) ◽  
pp. 83-91 ◽  
Author(s):  
M Tod ◽  
P Nicolas ◽  
O Petitjean
Keyword(s):  

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