risques naturels
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(FIVE YEARS 18)

H-INDEX

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(FIVE YEARS 0)

2021 ◽  
Vol 27 (3) ◽  
pp. 252-273
Author(s):  
Guillaume Lalubie ◽  
Jean-Raphaël Gros-Desormeaux ◽  
Lise Tupiassu

The French West Indies are made up of the islands of Martinique, Saint-Barthélemy, the northern part of the island of Saint-Martin and the Guadeloupe Archipelago. Through the vocabulary of the Native Americans who lived in this region, it is possible to bring out their finesse of analysis to describe different intensity gradients concerning natural hazards. The research has identified that all natural hazards are mentioned except the volcanic eruptions that were very frequent. From the discussion of the concepts of cultural resilience and culture of resilience, we conclude that this society certainly had a perception of volcanoes with a different time scale than ours, adapted to the impact of hazards and their real threats for their way of life.


Author(s):  
Fréderic Saha ◽  
Mesmin Tchindjang ◽  
Jean-Guy Dzana ◽  
Djasrabé Nguemadjita​​​​​​​

Abstract. Le système Chari-Logone est principal cours d'eau drainant l'Extrême-Nord du Cameroun. À l'image des autres parties du bassin versant de ce cours d'eau, cette région a connu plusieurs inondations catastrophiques. Cet article examine la dynamique des extrêmes hydrologiques du Logone et du Chari à travers les stations de Bongor et N'Djamena en prenant en compte le contexte des changements climatiques et l'occurrence des risques hydro-climatiques. Les analyses portent essentiellement sur les données journalières maximum (Qmax) et minimum (Qmin) sur la période 1960–2015. Les logiciels XLStat et ChronoStat ont permis de calculer un ensemble d'indices. Il en ressort que les Qmax présentent une rupture en 1971 aux deux stations marquant la fin de la période humide. Les Qmin de Bongor ont connu deux ruptures successives en 1994 et en 2007. Les Qmin de N'Djamena par contre ont connu une rupture en 1986. Le coefficient de tarissement est globalement faible (0,020/jour en moyenne). L'occurrence des inondations catastrophiques est très contrastée, car seulement 30 % s'inscrivent dans les années excédentaires. Cela témoigne du rôle important que jouent les autres facteurs de construction du risque comme la pédologie, la pluviométrie et la vulnérabilité socioéconomique.


2021 ◽  
Author(s):  
◽  
Neptune Prince ◽  

En 2018, on estimait à 300 000 le nombre de bidonvilles existant dans le monde et à 42% la population qui y vivait. 80 % de l’effectif se trouvaient dans les pays du Sud. Situés dans des espaces délaissés proches des villes, les bidonvilles suscitent des interrogations tant comme fait urbain incontournable que comme des territoires à risques naturels et anthropiques. En Haïti comme dans les pays du Sud, l’augmentation de la population urbaine se traduit surtout par la croissance des bidonvilles : 17 en 1950 et environ 400 en 2020. Les travaux sur les bidonvilles sont très nombreux et investiguent surtout les questions de l’habitat, l’occupation foncière, la précarité, l’habitant. Mais peu de travaux et d’approches les mobilisent pour aborder la fabrication progressive des bidonvilles. Cette thèse interroge les modalités d’appropriation foncière, d’auto-fabrication et les modes d’habiter ainsi que le jeu d’acteurs dans l’évolution des bidonvilles par le biais des « tactiques habitantes1». Les observations, les collectes de données réalisées sur le quartier de Canaan, notre terrain d’étude, ainsi que l’analyse du processus de bidonvilisation de la RMP2ont permis de mettre en évidence des phases successives de ce que nous appelons « faire ville et/ou quartier a posteriori ». En effet, si les populations de ces territoires s’installent, auto-construisent leurs habitats ; on constate qu’au bout d’un temps relativement long, il y a une forme de « normalisation » voire de reconnaissance à postériori de ces quartiers par les pouvoirs publics. C’est le cas du quartier de « Saint-Martin », créé en 1925 et devenu la ville de « Delmas » en 1982. A contrario, les villes planifiées sont conçues à partir de la maitrise foncière, de l’aménagement de l’espace suivi par la viabilisation, des programmes de construction avant que les pouvoirs publics envisagent enfin d’installer la population. A l’inverse de ce processus, la création des « villes a posteriori » se fait à partir de l’établissement spontané des populations sur des terrains souvent déclassés, de l’auto organisation, de l’auto-construction d’habitat provisoire se consolidant graduellement au fur et à mesure des rentrées d’argent, etc. Les petits commerces de proximité et le déploiement des réseaux techniques urbains se développent progressivement avant que les pouvoirs publics interviennent pour formaliser « a posteriori » cette situation urbaine de fait. In fine, nous défendons la thèse de l’existence d’une inversion de modalité de « faire la ville » que nous désignons par « l’urbanisme inversé » qui correspond à ce que nous avons observé tant en Haïti qu’au Brésil et au Pérou. En effet, dans les 3 cas, certains bidonvilles deviennent au bout de 30 à 40 ans soit des territoires intégrés à la politique de la ville au même titre que les villes planifiées ou des quartiers ou des « villes a posteriori ».


Author(s):  
Jean Piraud

L’objet de ce papier n’est pas de relater la carrière de P. Duffaut, mais de revenir sur deux aspects particuliers de sa carrière auxquels il a consacré de longues années : – La rupture du barrage-voûte de Malpasset (Var, France), en 1959 : à la demande d’EDF, P. Duffaut a suivi toutes les investigations entreprises pour comprendre le mécanisme de la rupture de ce barrage et de ses fondations, ainsi que les actions en justice qui ont été menées. À côté des causes techniques de la rupture, aujourd’hui bien élucidées, sont réexaminés les facteurs organisationnels et humains qui ont contribué à cette catastrophe, à la lumière des conceptions d’aujourd’hui sur les responsabilités des différents acteurs ; – Les centrales nucléaires à réacteur souterrain : P. Duffaut s’est efforcé de promouvoir cette idée, en se fondant sur le succès avéré des centrales hydroélectriques creusées dans des cavernes au rocher. Ce concept présente en effet des avantages majeurs en termes de protection du réacteur et de son voisinage contre les risques internes (dysfonctionnements) et externes (intrusions, sabotage, guerre…), et contre les risques naturels, sismiques en particulier. Il n’a guère été écouté de son vivant, mais l’idée de petits réacteurs modulaires enterrés et recouverts d’un remblai va bientôt être mise en œuvre.


Physio-Géo ◽  
2020 ◽  
pp. 69-88
Author(s):  
Frédéric Saha ◽  
Mesmin Tchindjang ◽  
Jean-Guy Dzana ◽  
Djasrabé Nguemadjita
Keyword(s):  

2020 ◽  
pp. 92-94
Author(s):  
Marc Andreevsky ◽  
Roberto Frau

Edf-R&D-Chatou a accueilli la conférence internationale EVAN (Advances in Extreme Value Analysis and application to Natural Hazard) du 17 au 19 septembre 2019 réunissant chercheurs, ingénieurs, étudiants et universitaires. Cette conférence a été l’occasion pour tous les professionnels présents de partager leurs expériences et leurs idées sur l’étude des variables géophysiques extrêmes (niveau de la mer, vents, vagues, neige, température, précipitations, débits…) et les travaux liés aux risques naturels (inondations, submersion marine, tempêtes de vent, vagues de chaleur, sécheresses, glissements de terrain, orages, érosion, tremblement de terre et tsunami). Le Laboratoire National d'Hydraulique et Environnement (LNHE) d'EDF et le Laboratoire Saint Venant ont organisé cet évènement avec la Société Hydrotechnique de France (SHF). Trois invités d’honneur, qui ont été très appréciées, sont intervenus au cours ces trois journées d’échanges : (1) Taha Ouarda, professeur d’hydrométéorologie et de statistique à l’INRS (Canada) ; (2) Neil Macdonald, professeur de géographie à Université de Liverpool (UK) ; (3) Dario Camuffo, professeur de physique et membre du « National Research Council » (Italie). Ce que l’on retiendra sans doute de particulier est l’importance des évènements historiques extrêmes naturels permettant, d’une part, d’avoir de longues chroniques d’extrêmes (ce qui est toujours mieux pour faire des statistiques) et aussi permettant une approche très prudente quant à la perception de tendances éventuelles à court ou long terme. Par ailleurs, l’organisation générale a été très bien réussie, et l’on doit, d’ailleurs, remercier l’équipe très professionnelle du Campus de Chatou qui est d’une aide précieuse pour le succès de la conférence. Le cycle des conférences EVAN continue car en 2021, cela se déroulera à l’université de Floride et, en 2023, à Venise. Enfin, un « Special Issue » de la revue internationale NHESS va être ouvert aux participants de la conférence EVAN 2019, avec une soumission possible avant le 31 mars 2020.


Physio-Géo ◽  
2020 ◽  
pp. 69-88
Author(s):  
Frédéric Saha ◽  
Mesmin Tchindjang ◽  
Jean-Guy Dzana ◽  
Djasrabé Nguemadjita
Keyword(s):  

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