travail de deuil
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2021 ◽  
Vol Vol. 85 (5) ◽  
pp. 1299-1304
Author(s):  
Nicole Minazio
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 35 (1) ◽  
pp. 5-28
Author(s):  
Tomoaki Yamada

Dans le second document d’archive, « La mort », de Vivant jusqu’à la mort deux lignes de réflexion sur l’imaginaire de la survie sont particulièrement développées. L’une est approfondie le concept de détachement parfait, qui peut permettre de mener à son terme le « travail de deuil » sans céder à l’imaginaire des morts qu’exprime habituellement la survie. Ricœur rate cette voie jusqu’à la mise en exergue d’un transfert à autrui de l'amour de la vie. La transmission de la vie passe alors par la « trace écrite », laissée comme témoignage aux autres-les survivants- d’un ayant été. La seconde ligne est celle du détachement imparfait. Ricœur insiste alors sur la « mémoire de Dieu », à travers l’expression « Dieu se souvient de moi », énoncée au présent éternel du souci de Dieu. Une reformulation au futur - « Dieu se souviendra de moi » - introduirait le risque d’une forme d’hypocrisie par projection imaginaire, ou bien d’une inauthentique « consolation ». La « mémoire de Dieu » reste la schématisation du présent éternel du souci du divin. Elle justifie l’existence humaine par la grâce. Ces deux lignes pour penser l’imaginaire de la survie - les détachements parfait et imparfait seraient un exemple de la mise en pratique d’une attitude agnostique dans la philosophie de Ricœur. Pour les mettre en lumière, la présente recherche souhaite mettre en regard l’influence de Whitehead et de Process Theology de Charles Hartshorne dans les dernières pensées ricœriennes


2021 ◽  
Vol 60 (2) ◽  
pp. 124-132
Author(s):  
Alix Bernard

À partir de l’œuvre de l’écrivain, William Styron, nous évoquons le traumatisme représenté par la perte d’un parent à l’adolescence et les différentes stratégies adoptées pour y faire face. Dans le récit autobiographique « Face aux ténèbres. Chronique d’une folie », écrit à l’âge de 65 ans, Styron rend compte de la dépression mélancolique qu’il vient de traverser. Cette chronique se termine par l’évocation de la mort de sa mère quand il avait treize ans, souvenir soudainement retrouvé après avoir écouté une mélodie de Brahms, qu’elle avait autrefois chanté. Styron introduit alors l’hypothèse d’un deuil gelé à la suite de cette perte, puis il évoque le désir de guérir qui accompagne cette reviviscence. Dans trois nouvelles publiées par la suite, « Un matin de Virginie – Trois histoires de jeunesse », Styron poursuit ce travail de mémoire et suit le fil associatif de ses souvenirs, reflétant ses expériences à l’âge de vingt, dix et treize ans. L’auteur donne des clés pour comprendre ce qui avait pu être source de souffrance, les défenses pour y échapper, les solutions successivement trouvées pour affronter – ou non – ce traumatisme : l’engagement dans l’armée, l’écriture, le recours à l’alcool. Ces nouvelles témoignent de la reprise tardive du travail de deuil suspendu à l’adolescence.


Author(s):  
Noémie Merleau-Ponty

Le travail de deuil n’est pas facile. Il faut le dire, il faut l’écrire, pour pouvoir le commencer. Je tourne autour de ce texte, je sens ma pensée et mes émotions fuir, nourrir la page blanche de mots fugitifs pour ne pas avoir à se confronter, encore, à la disparition. Enric Porqueres i Gené (1962-2018) enseigna l’anthropologie de la parenté à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) vingt-deux années durant. Je fis sa connaissance alors que j’étais étudiante en Master et m’inscrivis en thèse de doctorat sous sa direction en 2011...


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