Le dossier médical : dossier du service des urgences et de l’UHCD

Author(s):  
A. Leuret ◽  
P. Nelh ◽  
C. Busseuil
Author(s):  
Phoebe Cheng ◽  
Atousa Zagaran ◽  
Fahra Rajabali ◽  
Kate Turcotte ◽  
Shelina Babul

Introduction Cette étude décrit les événements et les circonstances à l’origine des admissions de jeunes de 16 ans et moins au service des urgences d’un hôpital pédiatrique canadien pour une intoxication au cannabis. Méthodologie Nous avons extrait de la base de données du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) les cas d’intoxication au cannabis ayant été traités au service des urgences de l’Hôpital pour enfants de la Colombie­Britannique (HECB) entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2018. Nous avons examiné le système électronique d’information sur la santé de l’hôpital ainsi que le dossier médical des patients pour obtenir plus de renseignements sur le contexte des cas, notamment les caractéristiques spatiales et temporelles. Résultats Des 911 cas d’intoxication traités à l’HECB, 114 étaient liés à la consommation intentionnelle de cannabis (12,5 %). Moins de 10 concernaient des enfants ayant ingéré du cannabis par inadvertance, avec un âge médian pour ces cas de 3 ans. Toutes les ingestions accidentelles sont survenues à la maison et, dans tous les cas, le cannabis appartenait à un membre de la famille du patient. La vaste majorité des intoxications étaient dues à une consommation intentionnelle soit de cannabis seul (28,9 %) soit de cannabis avec d’autres substances psychoactives (co­ingestion, 71,1 %). L’âge médian des patients était de 15 ans. La plupart des patients ont déclaré avoir consommé le cannabis par inhalation et en groupe. Les intoxications au cannabis seul et au cannabis co­ingéré avec d’autres substances étaient plus fréquentes les jours de semaine que les fins de semaine. Dans la plupart des cas d’intoxication au cannabis, le cannabis avait été consommé dans une résidence privée. La majorité des victimes d’intoxication au cannabis ont obtenu des soins médicaux par elles­mêmes ou ont été aidées par leur famille. Conclusion Les caractéristiques des cas d’intoxication pédiatrique au cannabis portent sur les trois ans précédant la légalisation de la consommation de cannabis à des fins récréatives au Canada, de manière à établir une base de référence pour des comparaisons futures. Nous abordons aussi la question de l’amélioration des initiatives et des politiques de prévention à la lumière de ces résultats.


2002 ◽  
Vol 186 (7) ◽  
pp. 1289-1299
Author(s):  
Guy Vallancien ◽  
Nathalie Cathala ◽  
François Brillat ◽  
Annick Mombet ◽  
Elie Lobel ◽  
...  

2016 ◽  
Vol 50 (4) ◽  
pp. 371-379 ◽  
Author(s):  
Y. Soyer
Keyword(s):  

2009 ◽  
Vol 12 (3) ◽  
pp. 37-58 ◽  
Author(s):  
Salma Sassi ◽  
Christine Verdier
Keyword(s):  

2002 ◽  
Vol 6 (1-2) ◽  
pp. 29-46 ◽  
Author(s):  
Frédérique Laforest ◽  
Stéphane Frénot ◽  
Nada Al Masri
Keyword(s):  

2019 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 105-111 ◽  
Author(s):  
R. Bouriga ◽  
M. Mahjoub ◽  
MA Chaouch ◽  
M. Hochlef ◽  
Y. El Kissi ◽  
...  

Introduction : Le cancer est à l’origine de détresse psychologique alourdissant les morbidités des patients. Le cancer colorectal constitue un problème de santé publique de par son ampleur et sa gravité, en plus de son retentissement psychologique chez les patients et chez leur entourage. Notre objectif est de déterminer la prévalence de la dépression et de l’anxiété chez un groupe de patients tunisiens atteints de cancer colorectal et d’en rechercher les éventuelles relations avec les données cliniques. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle longitudinale prospective durant six mois (de mars à août 2017) colligeant tous les patients présentant un cancer colorectal et suivis à la consultation d’oncologie médicale au CHU Farhat-Hached à Sousse (Tunisie). En plus d’une grille à remplir par l’enquêteur se rapportant aux données épidémiologiques et cliniques du patient après l’entretien et la consultation du dossier médical, la mesure de l’anxiété et de la dépression a été faite à l’aide d’un autoquestionnaire validé en langue arabe : l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). La saisie et l’analyse des données ont été faites par le logiciel SPSS V20.0. Résultats : Cinquante-deux patients ont accepté de répondre à notre questionnaire. Ils étaient répartis en 28 femmes et 24 hommes ; l’âge moyen était de 57 ± 13 ans, la durée moyenne de la maladie était de 3,2 ± 1 ans. Les patients inclus dans l’étude étaient au stade métastatique (stade IV) de leur maladie dans 27%des cas. Nos patients ont bénéficié d’un traitement curatif dans 54 % des cas, d’une chirurgie de la tumeur primitive dans 88,6 %, d’une chimiothérapie dans 94,3 %, d’une radiothérapie dans 34,6 %, et 15,5 % ont reçu le cetuximab. La dépression détectée auprès de nos patients était douteuse dans 17,3 %et certaine dans 13,5 %. L’anxiété était douteuse chez 13,5 % et certaine dans 7,5 %. Une corrélation positive significative a été mise en évidence entre d’une part la symptomatologie dépressive et d’autre part le stade métastatique de la maladie (r = 0,741, p = 0,042), la présence de stomie (r = 0,811 ; p = 0,005), la fatigue (r = 0,720 ; p = 0,005) et les effets indésirables à type de nausée et vomissement (r = 0,653 ; p = 0,045). Conclusion : Il existe une forte prévalence de la dépression et de l’anxiété chez les patients atteints de cancer colorectal dans notre travail. Ces troubles psychiques devraient être systématiquement recherchés afin de préconiser une prise en charge adéquate de ces patients dans leur parcours de soins.


2020 ◽  
Vol 12 (2) ◽  
pp. 55-62
Author(s):  
J. Clutier-Seguin

Témoignage d’une pratique par une sage-femme débutant son exercice en même temps que le diagnostic anténatal (DAN), l’article décrit les étapes techniques et l’évolution permanente d’un cadre législatif rigoureux. L’hypermédicalisation s’est imposée de manière exponentielle en même temps que la nécessité d’affronter les émotions et les temporalités différentes entre équipes et couples. Les séquelles émotionnelles chez les femmes et les couples obligent à inventer un accompagnement relationnel adéquat. Il fallait avancer ensemble, trouver les bons mots, donner une nouvelle place aux femmes et aux conjoints, aider les professionnels pour qu’ils puissent faire face aux émotions violentes, améliorer les transmissions, recueillir des témoignages, inventer des modèles de prise en charge, enfin construire des formations adéquates. Une histoire collective s’est écrite au fil des progrès et se poursuit : la loi, les parents, les soignants. L’efficacité du travail en équipe, l’ouverture sur la pluridisciplinarité, la capacité d’adapter les pratiques au cas par cas, la richesse du travail en « indirect » avec les pédopsychiatres, la création de nouveaux outils de communication pour assurer la cohérence du suivi sont autant d’acquis significatifs. Le chemin du DAN demande aux soignants de rester vigilants et inventifs pour garder intacts les projets de vie des parents rencontrés. La place du père est devenue évidente et nécessaire en prévention des difficultés ultérieures. Une méthode récente de reprise des antécédents obstétricaux, alliant dossier médical et narration par la personne concernée, permet de remobiliser le traumatisme séquellaire par une resynchronisation des données concrètes et des traces mémorielles chez la femme.


2019 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 64-70
Author(s):  
R. Pougnet ◽  
L. Pougnet
Keyword(s):  

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