service des urgences
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(FIVE YEARS 19)

H-INDEX

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(FIVE YEARS 0)

2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 49-54
Author(s):  
Shirley Shuster ◽  
Caitlyn Vlasschaert ◽  
Sara Awad

Thyrotoxic periodic paralysis (TPP) is characterized by muscle weakness, areflexia, and hypokalemia in the setting of thyrotoxicosis. We present the case of a 32-year-old male with multiple presentations to the emergency department for lower limb weakness, tremors, diaphoresis, and tachycardia. His initial blood work revealed T3-toxicosis and hypokalemia, and he was treated for TPP with intravenous fluids and potassium supplementation. He had been ingesting weight loss supplements containing iodine, kelp, licorice, and likely undeclared thyroid hormones or mimics. Following discontinuation of supplements, all laboratory investigations normalized and thyrotoxicosis symptoms resolved. This case illustrates that ingestion of thyroid hormone-based nutraceuticals should be considered as a cause of thyrotoxicosis and TPP. RésuméLa paralysie périodique thyréotoxique (PPT) se caractérise par de la faiblesse musculaire, une aréflexie et une hypokaliémie dans le contexte de la thyréotoxicose. Nous exposons le cas d’un homme de 32 ans qui s’est présenté au service des urgences pour de multiples symptômes, soit une faiblesse des membres inférieurs, des tremblements, une diaphorèse et une tachycardie. Son bilan sanguin initial a révélé une toxicose-T3 et une hypokaliémie, et il a été traité contre la PPT par des solutés intraveineux et une recharge en potassium. Il ingérait des suppléments pour la perte de poids contenant de l’iode, de la laminaire, de la réglisse et probablement des hormones thyroïdiennes ou leurs analogues non déclarés. Après l’arrêt des suppléments, tous les examens de laboratoire sont revenus à la normale et les symptômes de thyréotoxicose ont disparu. Ce cas montre que l’ingestion de nutraceutiques à base d’hormones thyroïdiennes devrait être considérée comme une cause de la thyréotoxicose et de la PPT.


2021 ◽  
Vol 31 (1) ◽  
pp. 36-50
Author(s):  
Tammy L. Patel ◽  
Shelley Raffin Bouchal ◽  
Catherine M. Laing ◽  
Stéphanie Hubbard

Cette revue intégrative de la littérature avait pour but de cerner les possibilités de recherche en sciences infirmières concernant la gestion des symptômes aigus du cancer des patients externes dans les centres de soins d’urgence en cancérologie. Les patients aux prises avec des symptômes aigus du cancer (ex. fièvre, troubles gastro-intestinaux ou douleur non soulagée) venant d’un milieu de soins externes sollicitent principalement sur les services des urgences pour se faire évaluer et traiter. Cependant, ce modèle de soins n’est plus viable et fait ressortir les inefficacités du système de soins de santé. Les centres de soins d’urgence en cancérologie permettent aux patients qui présentent ces symptômes d’être traités par des spécialistes en oncologie au sein de centres de cancérologie pour patients externes. Malheureusement, les rares travaux de recherche sur les centres de soins d’urgence en cancérologie, tant sur le plan opérationnel qu’expérimental, rendent difficile l’adoption de ce nouveau modèle de soins par d’autres. Voici les questions centrales qui ont guidé cette revue intégrative : 1) Quel est l’état de la science concernant les centres de soins d’urgence en cancérologie, et quelles sont les différences si on les compare aux services d’urgences en matière de traitement prodigué aux patients externes présentant des symptômes aigus du cancer? 2) Où sont les centres de soins d’urgences en cancérologie dans le monde, et que sait-on de leurs activités cliniques et modèles de dotation?


Author(s):  
T. Santiago ◽  
M. Oberlin ◽  
J. Contenti ◽  
P. Bilbault ◽  
J. Levraut

Introduction : La prise en charge de l’épidémie de Covid-19 dans un service d’urgences (SU) requiert une évaluation de ses critères de gravité. La Covid-19 est évolutive et l’aggravation respiratoire détermine le pronostic. Notre objectif était de rechercher les facteurs prédictifs de gravité en fonction du délai d’initiation d’une oxygénothérapie dans une population française atteinte de Covid-19 au sein d’un SU. Matériels et méthode : L’étude observationnelle rétrospective aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, durant la première vague de la pandémie, incluait les patients hospitalisés depuis le SU en 2020 pour infection au SARS-CoV-2. Elle évaluait les délais entre le début des symptômes (J0) et l’initiation d’une oxygénothérapie, et entre J0 et l’apparition des complications hospitalières. L’analyse multivariée recherchait les facteurs associés à l’oxygénothérapie précoce et à la mortalité intra-hospitalière. Résultats : 699 patients ont été inclus. L’oxygénothérapie était initiée le 7 ± 4e jour, la ventilation mécanique le 9 ± 4e jour. L’initiation précoce d’oxygénothérapie (avant le 6e jour) était significativement et indépendamment associée à l’immunosuppression, à l’âge ≥ 75 ans, à l’hypertension artérielle, et au sexe féminin. La mortalité intra-hospitalière était significativement et indépendamment associée à un âge ≥ 75 ans, une immunosuppression, une cardiopathie ischémique, et une oxygénothérapie précoce. Conclusion : Parmi les patients hospitalisés pour la Covid-19 durant la première vague, le jour moyen d’initiation d’oxygénothérapie était le septie jour. Une oxygénothérapie précoce, un âge ≥ 75 ans, une immunosuppression et une cardiopathie ischémique étaient associés à une forme grave de la Covid-19.


2020 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 67-71
Author(s):  
A Dembele ◽  
B Maiga ◽  
ME Cissé ◽  
P Togo ◽  
A Diarra ◽  
...  

Introduction : Affection potentiellement mortelle, la septicémie se caractérise par des décharges importantes et répétées dans le sang, de germes pathogènes et de leurs poisons provenant d'un foyer, créant une infection générale grave conduisant à un dysfonctionnement d'organe. Sa gravité devient maximale quand, dans certaines circonstances tenant à la nature du germe et au terrain, elle se complique d'un choc toxi-infectieux au pronostic toujours redoutable. Au Mali, il existe peu d'étude nationale sur la septicémie et sa prévalence. L'objectif de notre étude était d'étudier les aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs de la septicémie au service des urgences pédiatriques du CHU Gabriel Touré. Matériels et Méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective et descriptive allant du 1er Janvier 2017 au 31 Décembre 2018, soit 24 mois chez les enfants de 1 mois à 15 ans. Les données ont été recueillies sur une fiche d'enquête individuelle à partir des dossiers des malades hospitalisés et le registre des permanents du CVD (Centre de Développement des Vaccins). Résultats : Pendant la période d'étude, 5919 enfants ont été hospitalisés. La septicémie a été évoquée chez 378 dont 43 patients répondaient aux critères d'inclusion soit une fréquence de 11,38%. La tranche d'âge de 1 à 24 mois était la plus touchée avec 53,49 %. Le sex ratio était de 0,34. Tous les patients (100 %) présentaient une fièvre élevée à l'admission suivie de la détresse respiratoire (48,84 %) et de l'altération de l'état général (34,88 %). La porte d'entrée était majoritairement cutanée et ostéo-articulaire avec 41,86 % et 18,60 %. Le staphylococcus aureus a été le germe le plus isolé à l'hémoculture (25 cas sur 37 hémocultures positives) soit 67,57 %. La tri-antibiothérapie et la bi-antibiothérapie ont été les plus utilisées à proportion égale, 83,72%. Les Céphalosporines de 3ième génération ont été les plus prescrites. L'évolution a été marquée par 44,18 % de décès. Conclusion : Il y a encore de nombreux progrès à accomplir concernant le diagnostic, l'approche thérapeutique et la surveillance des patients car la mortalité reste toujours importante.


2020 ◽  
Vol 8 (10) ◽  
pp. 726-729
Author(s):  
Lahyani Hind ◽  
◽  
Bougataya Latifa ◽  
Larbi Eddafali ◽  
Safae Mouldouira ◽  
...  

Introduction : Lhematome sous-capsulaire du foie (HSCF) reste une complication rare et gravissime de la grossesse survenant au cours dune pre eclampsie et qui presente une mortalite maternelle estimee a 50 a 75 % et une mortalite fœtale a 60% a 80%, imposant un diagnostic rapide et une prise en charge multidisciplinaire. Nous rapportons le cas dun HSCF fissure rencontre au service des urgences a la maternite Soussi. Observation : Nous rapportons lobservation dune patiente de 31 ans, sans antecedent, multipare avec notion de trois MFIU et un avortement precoce suiviepour HTA gravidique sous traitement. A 27 semaines damenorrhee, elle a ete admise au Service des Urgencesavec une pression arterielle elevee (160/100 mmHg) et une proteinurie significative a la bandelette urinaire. Lexamen physique revelait une defense abdominale generalisee. Les mouvements actifs fœtaux etaient absents. Il ny avait ni metrorragie, ni perte de liquide. Au bilan biologique : une cytolyse hepatique importante, une insuffisance renale aigue et une thrombopenie a 85000 p/mm3, le reste du bilan est sans anomalie. Lechographie abdominale a mis en evidence un HSCF associe a un epanchement liquidien pur de moyenne abondance. Devant ce tableau, lindication de cesarienne sous anesthesie generale a ete posee, celle-ci a permis lextraction dun mort-ne de sexe masculin. En peroperatoire, aspiration de liquide hematique dorigine hepatique par fissuration de HSCFavec realisation dun « packing ». La patiente a ete transferee en reanimation Une surveillance rapprochee, echographique, a confirme labsence daugmentation de la taille de lhematome. Levolution clinique, biologique et radiologique a ete favorable, autorisant la sortie de la patiente au 15eme jour Conclusion :LHSCF est une complication grave dont la prise en charge nest pas clairement codifiee, et doit être multidisciplinaire et la plus conservatrice possible.


2020 ◽  
Vol 192 (43) ◽  
pp. E1343-E1346
Author(s):  
Christopher Patey ◽  
Shabnam Asghari ◽  
Paul Norman ◽  
Oliver Hurley

Author(s):  
Glenn Keays ◽  
Debbie Freeman ◽  
Isabelle Gagnon

Introduction Des recherches ont mis en évidence une diminution du nombre de visites à l’urgence par des enfants pendant la pandémie de SRAS en 2003. Nous avons fait enquête afin de déterminer s’il en avait été de même pour les visites à l’urgence en raison de blessures pendant la pandémie de COVID-19. Méthodes Nous avons examiné les données du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) afin d’obtenir de l’information sur les visites liées à des blessures au service des urgences de l’Hôpital de Montréal pour enfants, un centre de traumatologie pédiatrique désigné par la province, au cours des 28 dernières années. Nous avons comparé les données correspondant à une période de deux mois pendant le confinement en raison de la COVID-19 (du 16 mars au 15 mai) avec celles de la même période pour les années précédentes (de 1993 à 2019), afin de déterminer si la diminution du nombre de visites à l’urgence en 2020 était sans précédent (c.-à-d. qu’aucune diminution semblable ne s’était jamais produite). Différents facteurs ont été inclus dans cette comparaison, soit les groupes d’âge, la nature des blessures, les mécanismes de blessure et la gravité. Résultats La diminution observée en 2020 était sans précédent pour tous les groupes d’âge examinés selon les données compilées entre 1993 et 2019. Comparativement à la moyenne obtenue pour la période entre 2015 et 2019, la diminution la plus faible s’est produite chez les enfants de 2 à 5 ans (baisse de 35 %) alors que la plus forte a eu lieu chez les enfants âgés de 12 à 17 ans (83 %). Les blessures liées aux collisions de véhicules automobiles et aux sports ont pratiquement disparu pendant le confinement lié à la COVID-19. Fait étonnant, pendant le confinement, plus d’enfants entre 6 et 17 ans se sont présentés à l’urgence avec des blessures moins urgentes que les années précédentes. Conclusion Comme dans le cas du SRAS en 2003, la COVID-19 a eu un effet dissuasif sur les visites aux urgences pédiatriques. Le confinement, en particulier, a eu une incidence profonde sur les visites associées aux blessures. La période de déconfinement fera l’objet d’une surveillance afin de déterminer les répercussions, tant à court qu’à long terme.


Author(s):  
David Raphael Schreier ◽  
Muriel Ott ◽  
Martin Zinkernagel ◽  
Victor Speidel
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