The ‘Operational Code’: A Neglected Approach to the Study of Political Leaders and Decisionmaking

Author(s):  
Alexander L. George
1971 ◽  
Vol 4 (1) ◽  
pp. 52-75 ◽  
Author(s):  
David S. McLellan

L'article analyse la performance de Dean Acheson comme secrétaire d'état (1949–53), à l'aide d'un « code opérationnel ». En effet, une façon d'établir le rapport entre la personnalité d'un homme d'état et ses réalisations consiste à examiner ses croyances et statégies en politique.Alexander George a suggéré dix catégories de questions relatives à la nature du politique et à l'action politique, capables de faire le lien entre les croyances d'un homme d'état et son comportement: ses « réponses » à ces dix questions constituent un « code opérationnel » et éclairent son style et ses performances.Les dix questions se subdivisent en deux groupes, dont le premier réfère aux croyances de l'homme d'état à l'égard des problèmes philosophiques suivants:1 Quelle est la nature essentielle de la vie politique? Quel est le caractère fondamental des opposants politiques de quelqu'un?2 Quelle est la probabilité pour quelqu'un de réaliser ses valeurs et aspirations politiques fondamentales? Peut-on être optimiste ou doit-un être pessimiste à ce sujet?3 Le futur politique peut-il être prévu?4 A quel point peut-on contrôler ou dominer le développement historique?5 Quel est le rôle de la chance dans les affaires humaines?Le deuxième groupe de questions réfère aux croyances relatives aux moyens de l'action:1 Quelle est la meilleure façon d'arrêter les objectifs de l'action politique?2 Quelle est la façon la plus efficace de poursuivre ces objectifs?3 Comment les risques de l'action politique sont-ils calculés, contrôlés et acceptés?4 Quelle est la meilleure chronologie à suivre dans la poursuite des objectifs?5 Quels sont l'utilité et le rôle des divers moyens aptes à une telle poursuite?L'article vise à codifier les croyances de Dean Acheson à l'égard de ces questions et à indiquer l'impact de ces croyances sur la conduite de la politique étrangère des Etats-Unis de 1945 à 1953.


1970 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
pp. 123-157 ◽  
Author(s):  
Ole Holsti

On admet que les comportements sont largement tributaires de la perception du milieu physique et social ambiant. Celle-ci, en retour, est conditionnée par un ensemble de croyances sur ce qui a été, ce qui est, ce qui sera et ce qui devrait être. De la sorte, les croyances fournissent un « code » plus ou moins cohérent, qui nous sert à comprendre et à interpréter les signaux captés par nos sens dans l'environnement. Si nous postulons une telle relation « code-comportement », les croyances touchant à la nature de l'histoire et de la politique s'avèrent être un fonds particulièrement significatif, pour comprendre la conduite des acteurs politiques.Nathan Leites, dans ses études sur le « code opérationnel » bolchévique, poursuivit une telle voie d'approche des croyances politiques. Afin de rendre plus systématiques certains aspects des travaux de Leites, Alexander George proposa dix questions – cinq d'ordre philosophique et cinq d'ordre instrumental – qui, posées à un acteur donné, permettent de saisir l'essentiel de ses croyances politiques dans ses réponses. Cet article constitue une étude des croyances de John Foster Dulles à partir de ces dix questions.Nos données proviennent d'abord des nombreux écrits de Dulles – il est d'ailleurs rare de trouver un matériel aussi considérable dans le cas d'un personnage politique contemporain, car nous n'avons qu'un accès limité aux documents d'Etat et même privés en un tel cas. Des mémoires du temps de l'administration Eisenhower, de même que des monographies, des questionnaires et des lettres échangées avec les collègues de Dulles nous permirent de compléter ce matériel de base. Nous avons aussi tenté d'examiner de façon critique ses politiques, là où c'était possible, afin de déceler les points de cohérence et de contradiction entre ses attitudes affirmées d'une part, et ses actes politiques concrets d'autre part. A l'exception des croyances de Dulles relatives à l'Union Soviétique, qui ont déjà fait l'objet d'une étude quantitative, nous utiliserons ici des méthodes qualitatives d'analyse.Nous présenterons les données recueillies par cette analyse sous forme d'une série de quelque quarante croyances touchant à l'histoire et à la politique. Par exemple,CROYANCE 3.La présence d'ennemis à l'extérieur assure la cohésion de la société.CROYANCE 7.La guerre froide est un jeu dont les opérations se neutralisent mutuellement.CROYANCE 16.L'évolution ultime de l'histoire tend vers un ordre naiurel fondé sur la loi morale.CROYANCE 23.L'intérêt du monde libre tend à coīncider avec la loi morale.CROYANCE 25.La pire menace à la paix vient d'une possibilité de guerre due à une erreur de calcul.CROYANCE 30.Les leaders politiques auront davantage et un meilleur appui du public s'ils s'adressent à son sens moral, plutôt qu'à ses intérêts.CROYANCE 33.Une fois qu'on a défini ses intérêts, la crédibilité exige qu'on les défende tous.En conclusion, nous chercherons les origines de ces croyances chez Dulles: par exemple, dans son tempérament personnel, dans ses rôles et statuts, ou encore dans la configuration sociétale de son milieu; puis nous discuterons de l'utilité du concept de « code opérationnel » comme instrument d'analyse.


Author(s):  
Pierre Rosanvallon

It's a commonplace occurrence that citizens in Western democracies are disaffected with their political leaders and traditional democratic institutions. But this book argues that this crisis of confidence is partly a crisis of understanding. The book makes the case that the sources of democratic legitimacy have shifted and multiplied over the past thirty years and that we need to comprehend and make better use of these new sources of legitimacy in order to strengthen our political self-belief and commitment to democracy. Drawing on examples from France and the United States, the book notes that there has been a major expansion of independent commissions, NGOs, regulatory authorities, and watchdogs in recent decades. At the same time, constitutional courts have become more willing and able to challenge legislatures. These institutional developments, which serve the democratic values of impartiality and reflexivity, have been accompanied by a new attentiveness to what the book calls the value of proximity, as governing structures have sought to find new spaces for minorities, the particular, and the local. To improve our democracies, we need to use these new sources of legitimacy more effectively and we need to incorporate them into our accounts of democratic government. This book is an original contribution to the vigorous international debate about democratic authority and legitimacy.


Author(s):  
Arunabh Ghosh

In 1949, at the end of a long period of wars, one of the biggest challenges facing leaders of the new People's Republic of China was how much they did not know. The government of one of the world's largest nations was committed to fundamentally reengineering its society and economy via socialist planning while having almost no reliable statistical data about their own country. This book is the history of efforts to resolve this “crisis in counting.” The book explores the choices made by political leaders, statisticians, academics, statistical workers, and even literary figures in attempts to know the nation through numbers. It shows that early reliance on Soviet-inspired methods of exhaustive enumeration became increasingly untenable in China by the mid-1950s. Unprecedented and unexpected exchanges with Indian statisticians followed, as the Chinese sought to learn about the then-exciting new technology of random sampling. These developments were overtaken by the tumult of the Great Leap Forward (1958–1961), when probabilistic and exhaustive methods were rejected and statistics was refashioned into an ethnographic enterprise. By acknowledging Soviet and Indian influences, the book not only revises existing models of Cold War science but also globalizes wider developments in the history of statistics and data. Anchored in debates about statistics and its relationship to state building, the book offers fresh perspectives on China's transition to socialism.


2020 ◽  
Author(s):  
Joanna Grzymala-Moszczynska ◽  
Katarzyna Jasko ◽  
Marta Maj ◽  
Marta Szastok ◽  
Arie W. Kruglanski

In three studies conducted over the course of 2016 US presidential campaign we examined the relationship between radicalism of a political candidate and willingness to engage in actions for that candidate. Drawing on significance quest theory (Kruglanski et al., 2018), we predicted that people would be more willing to make large sacrifices for radical (vs. moderate) candidates because the cause of radical candidates would be more personally important and engagement on behalf it would be more psychologically rewarding. We tested these predictions among supporters of Hillary Clinton, Donald Trump, and Bernie Sanders. Our findings were in line with these predictions, as the more followers perceived their candidates as radical, the more they viewed leaders’ ideas as personally important, gained more personal significance from those ideas, and intended to sacrifice more for the leader.


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