Prévention du cancer colorectal : prise en charge des enquêtes alimentaires, du dépistage et du diagnostic

2007 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
pp. 17-24
Author(s):  
Paul Mainguet ◽  
Jean Faivre
2019 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 105-111 ◽  
Author(s):  
R. Bouriga ◽  
M. Mahjoub ◽  
MA Chaouch ◽  
M. Hochlef ◽  
Y. El Kissi ◽  
...  

Introduction : Le cancer est à l’origine de détresse psychologique alourdissant les morbidités des patients. Le cancer colorectal constitue un problème de santé publique de par son ampleur et sa gravité, en plus de son retentissement psychologique chez les patients et chez leur entourage. Notre objectif est de déterminer la prévalence de la dépression et de l’anxiété chez un groupe de patients tunisiens atteints de cancer colorectal et d’en rechercher les éventuelles relations avec les données cliniques. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle longitudinale prospective durant six mois (de mars à août 2017) colligeant tous les patients présentant un cancer colorectal et suivis à la consultation d’oncologie médicale au CHU Farhat-Hached à Sousse (Tunisie). En plus d’une grille à remplir par l’enquêteur se rapportant aux données épidémiologiques et cliniques du patient après l’entretien et la consultation du dossier médical, la mesure de l’anxiété et de la dépression a été faite à l’aide d’un autoquestionnaire validé en langue arabe : l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). La saisie et l’analyse des données ont été faites par le logiciel SPSS V20.0. Résultats : Cinquante-deux patients ont accepté de répondre à notre questionnaire. Ils étaient répartis en 28 femmes et 24 hommes ; l’âge moyen était de 57 ± 13 ans, la durée moyenne de la maladie était de 3,2 ± 1 ans. Les patients inclus dans l’étude étaient au stade métastatique (stade IV) de leur maladie dans 27%des cas. Nos patients ont bénéficié d’un traitement curatif dans 54 % des cas, d’une chirurgie de la tumeur primitive dans 88,6 %, d’une chimiothérapie dans 94,3 %, d’une radiothérapie dans 34,6 %, et 15,5 % ont reçu le cetuximab. La dépression détectée auprès de nos patients était douteuse dans 17,3 %et certaine dans 13,5 %. L’anxiété était douteuse chez 13,5 % et certaine dans 7,5 %. Une corrélation positive significative a été mise en évidence entre d’une part la symptomatologie dépressive et d’autre part le stade métastatique de la maladie (r = 0,741, p = 0,042), la présence de stomie (r = 0,811 ; p = 0,005), la fatigue (r = 0,720 ; p = 0,005) et les effets indésirables à type de nausée et vomissement (r = 0,653 ; p = 0,045). Conclusion : Il existe une forte prévalence de la dépression et de l’anxiété chez les patients atteints de cancer colorectal dans notre travail. Ces troubles psychiques devraient être systématiquement recherchés afin de préconiser une prise en charge adéquate de ces patients dans leur parcours de soins.


2008 ◽  
Vol 32 (3) ◽  
pp. 261-264 ◽  
Author(s):  
F. Mithieux ◽  
R. Coriat ◽  
C. De La Fouchardière ◽  
P. Méeus ◽  
M. Rivoire

2020 ◽  
Vol 14 (4) ◽  
pp. 214-225
Author(s):  
V. Képénékian ◽  
L. Villeneuve ◽  
O. Glehen

Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer et 15 % des patients qui en sont atteints présentent des métastases péritonéales (MP) synchrones ou métachrones. Le péritoine est le site métastatique grevé du plus mauvais pronostic. Certaines caractéristiques de la tumeur primitive déterminent un surrisque de progression péritonéale précoce malgré la chimiothérapie systémique adjuvante. Le traitement et le suivi de l’ensemble de ces patients sont rendus complexes par un corpus de données contrôlées spécifiques aux MP encore limité et par la difficulté de leur détection en dehors d’une chirurgie par les examens standard d’imagerie. Les résultats récents d’essais prospectifs randomisés consacrent la prise en charge spécialisée en centre expert autant qu’ils remettent en question la chimiohyperthermie intrapéritonéale à l’oxaliplatine forte dose et courte durée. Le caractère globalement résistant des MP aux traitements systémiques confirme que l’approche locorégionale intrapéritonéale est à privilégier pour l’avenir. La PIPAC (pressurized intraperitoneal aerosol chemotherapy) et la chimiothérapie intrapéritonéale conventionnelle sont en cours d’évaluation dans plusieurs essais. L’immunothérapie systémique ne profite qu’à 5 % des patients atteints de cancers colorectaux métastatiques à ce jour, mais son administration intrapéritonéale bénéficie d’un potentiel d’efficacité plus important. L’évaluation clinique de ces différentes options thérapeutiques, et de leur combinaison optimale, sera soutenue par une meilleure compréhension de la biologie tumorale et le développement de nouveaux marqueurs utiles au suivi telle la mesure de l’ADN circulant.


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