maladies inflammatoires chroniques intestinales
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2020 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 80-87
Author(s):  
R. Enaud ◽  
C. Tétard ◽  
T. Lamireau

Même si la physiopathologie des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) fait encore l’objet de nombreuses études, il est admis qu’elle implique une interaction inadaptée entre le microbiote intestinal et le système immunitaire digestif. L’incidence croissante des MICI durant les dernières décennies, en lien avec l’occidentalisation du mode de vie, souligne le rôle des facteurs environnementaux dans cette interaction. Ces facteurs seraient notamment impliqués dans les perturbations du microbiote intestinal ou dysbioses, maintenant bien décrites dans les MICI. Parmi ces facteurs, l’alimentation suscite beaucoup d’intérêt. Symbole de nos changements de mode de vie, elle a un impact bien démontré sur la composition du microbiote, dès la naissance puis tout au long de la vie. Des études épidémiologiques ont permis de montrer des associations entre l’alimentation et le risque de survenue de MICI. Certains de ces liens ont également pu être mis en évidence chez l’animal ou en culture cellulaire, renforçant l’hypothèse d’une relation étroite entre l’alimentation, le microbiote et l’inflammation intestinale. L’alimentation bénéficie également d’une attention croissante ces dernières années dans la prise en charge des MICI. Au-delà de l’utilisation de la nutrition entérale exclusive dans la maladie de Crohn pédiatrique, dont l’efficacité est maintenant bien démontrée, de nouvelles approches émergent. Parmi elles, des régimes d’exclusion spécifiques pourraient constituer les prochaines avancées majeures dans la prise en charge de MICI au cours des prochaines années.


2020 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
pp. 15-20
Author(s):  
L. Spindler ◽  
E. Pommaret ◽  
V. de Parades

Le traitement instrumental est défini comme l’ensemble des traitements physiques réalisables en consultation visant à traiter un saignement et/ou un prolapsus hémorroïdaire de grade 3 maximum. Trois techniques instrumentales sont validées : les injections sclérosantes (IS), la photocoagulation infrarouge (PCI) et la ligature élastique (LE). Les principales contre-indications au traitement instrumental sont les maladies inflammatoires chroniques intestinales actives, les suppurations anopérinéales, les troubles de l’hémostase et de la coagulation et la prise d’un traitement anticoagulant ou antiagrégant sauf aspirine seule. Les résultats à court terme sont similaires quel que soit le traitement instrumental. On observe une disparition ou une amélioration des symptômes chez 70 à 90% des patients. La LE est la technique instrumentale la plus efficace en cas de prolapsus (jusqu’à un grade 3 au maximum) et impose moins de séances de traitement. Les résultats des IS et de la PCI se dégradent avec le temps, respectivement 20 et 40 % d’efficacité à un an, alors que l’efficacité de la LE se maintient, supérieure à 70 % après deux ans. La PCI est la technique instrumentale la plus sûre et la mieux tolérée. Des complications infectieuses graves ont été décrites après IS. Pour cette raison, la PCI tend à remplacer les IS pour le traitement des saignements en cas d’hémorroïdes internes de grades 1 et 2. Des complications infectieuses et hémorragiques graves ont également été décrites pour la LE. Une antibioprophylaxie est recommandée chez les patients immunodéprimés.


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