scholarly journals La nutrition de la personne âgée : une des pierres angulaires du parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d’autonomie

2013 ◽  
Vol 5 (4) ◽  
pp. 295-296
Author(s):  
C. Jeandel
Author(s):  
Sylvie Jutras ◽  
France Veilleux

RÉSUMÉDe nombreuses recherches concluent que les aidants naturels de personnes âgées en perte d'autonomie éprouvent un fardeau associé à leur situation. Les principaux facteurs influençant ce fardeau sont ici passés en revue et regroupés en quatre catégories: variables liées aux tâches effectuées par l'aidant, caractéristiques de la personne âgée, caractéristiques de l'aidant et variables interactionnelles caractérisant la relation entre l'aidant et l'aidé. L'article présente les résultats d'une recherche conduite auprès d'un échantillon représentatif des aidants québécois de personnes âgées en perte d'autonomie (n = 294). Selon cette analyse, le degré d'assistance fournie, l'aide pour les activités de la vie quotidienne et l'interaction avec les professionnels du réseau de soins formel sont associés au fardeau ressenti. De plus, le degré d'autonomie et l'état de santé de la personne aidée, de même que l'âge de l'aidant influencent le fardeau. Les variables interactionnelles influençant le fardeau sont: la proximité du lien de parenté entre l'aidant et l'aidé, le degré de responsabilité assumée par l'aidant, la cohabitation, ainsi que l'assistance fournie par les autres membres du réseau personnel. Ces résultats appuient plusieurs conclusions des travaux antérieurs, suggérant ainsi que les principaux facteurs associés au fardeau pourraient être similaires, peu importe le pattern ou le contexte de la situation aidant/aidé au plan de la culture (l'échantillon est québécois), du statut de l'aidant (principal ou secondaire) et du degré ou du type d'incapacité de l'aidé. Les résultats de cette recherche sont finalement discutés dans la perspective des tendances sociales à venir et des implications concrètes qu'ils soulèvent pour la planification des services sociaux et de santé.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 44-45
Author(s):  
P. Vandel

En France, un tiers des suicides sont des suicides de personnes âgées. Chaque année, près de 3000 personnes de plus de 65 ans mettent fin à leurs jours, c’est-à-dire, un tiers des 10 499 suicides recensés par l’Inserm en 2009. Selon une enquête de « France Prévention suicide », en fin 2010, les plus de 85 ans sont les plus exposés aux tentatives de suicide (39,7 morts par suicide pour 100 000 habitants de plus de 85 ans, soit un taux deux fois supérieur à celui des 25–44 ans). Dans 70 % des cas, ces suicides ont lieu à domicile, chez des personnes en situation d’isolement. Et les études épidémiologiques ont montré que plus de 50 à 75 % des personnes âgées décédées par suicide ont consulté leur médecin généraliste dans le mois précédent le décès. En tenant compte des liens entre tentatives de suicide et suicide, la prévention passe par la connaissance des facteurs de risque et des facteurs de vulnérabilité. La dépression est au premier plan dans cette population. L’isolement, le deuil, les difficultés financières, la perte d’autonomie, une maladie invalidante, l’entrée en institution sont autant de situations pouvant conduire à la dépression chez une personne âgée. De plus, des études récentes chez les sujets âgés dépressifs suggèrent que des altérations cognitives, en particulier de l’inhibition cognitive, pourraient être liées à un risque plus élevé de tentatives de suicide chez les sujets âgés.


2004 ◽  
Vol 32 (1) ◽  
pp. 139-153 ◽  
Author(s):  
Yves Carrière ◽  
Laurent Martel

Résumé Lorsqu’une personne âgée est en perte d’autonomie, elle peut d’abord et avant tout compter sur son conjoint pour recevoir une partie importante de l’aide dont elle a besoin pour exécuter les activités de la vie courante. Toutefois, ce ne sont pas toutes les personnes âgées qui peuvent compter sur la présence d’un conjoint. Cet article s’intéresse plus particulièrement aux personnes âgées qui ont des enfants survivants, mais n’ont plus de conjoint en raison d’un décès ou d’une rupture d’union. Ces personnes peuvent-elles compter sur l’aide de leurs enfants ? La situation est-elle comparable pour les personnes séparées ou divorcées et celles qui sont veuves ? L’implication des enfants est-elle la même qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme âgée ? Par rapport aux veuves, les résultats montrent que les femmes séparées ou divorcées peuvent compter tout autant sur l’aide de leurs enfants. Il n’y a pas non plus de différence significative entre veufs et veuves. Toutefois, les hommes âgés séparés ou divorcés ont environ onze fois moins de chances de recevoir l’aide d’un de leurs enfants.


Author(s):  
Gina Wielink ◽  
Robbert Huijsman

RÉSUMÉA l'aide de huit critères mesurant la «réceptivité au soutien informel,» cette étude examine les attitudes de personnes âgées de 65 ans et plus, vivant de façon autonome, par rapport aux soins formels et informels. Ces travaux examinent de plus la relation entre ces attitudes et les préférences quant à la panoplie de soins dans diverses situations (hypothétiques) où les soins nécessaires différent quant à leur nature et leur durée prévue. Au-delà de l'expérience de la personne âgée quant aux soins antérieurement reçus, de ses caractéristiques individuelles et sociales, les attitudes envers les soins s'avèrent être en eux-mêmes un puissant indicateur des préférences des personnes âgées en matière de soins. Les décideurs peuvent utiliser cette attitude envers les soins comme instrument permettant de guider à long terme les préférences et le recours des personnes âgées à ces services de soins.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 576-576
Author(s):  
A. Ionita

La transition vers le grand âge s’accompagne des modifications neurobiologiques, physiques, psychologiques et environnementales augmentant le risque de décompensation psychiatrique. Cette vulnérabilité psychique du sujet âgé intègre des dimensions multiples endophénotypiques (génétiques, épigénétiques), diachroniques (traumas précoces, expériences de vie passées) et synchroniques (facteurs de stress actuels liés à la transition vers le grand âge). Les troubles psychiatriques, sous diagnostiqués dans ce groupe d’âge sont représentés notamment par la dépression, suivie des troubles anxieux, abus de substance et suicide. Un des mécanismes neurobiologiques impliqué dans cette vulnérabilité psychique du sujet âgé est la perturbation de l’axe du stress (hypothalamo-hypophyso-surrénalien) [1]. Deux profiles sont retrouvés dans la dépression chez la personne âgée : une hypercortisolemie urinaire, marquer de vulnérabilité à la dépression a tout âge et l’hypocortisolemie urinaire retrouvée chez des personnes âgées déprimés avec plus de fragilités physiques [2]. L’ hypercortisolémie sérique est une cause possible d’atrophie hippocampique secondaire, la dépression du sujet âgé représentant ainsi un facteur de risque important d’une démence ultérieure [3]. La relation dépression tardive/démence est probablement bidirectionnelle, la physiopathologie de la maladie Alzheimer pouvant induire une atrophie hippocampique, les symptômes dépressifs représentent alors un prodrome du processus neurodégénératif.La dépression représente le trouble psychiatrique le plus fortement associé aux conduites suicidaires chez la personne âgée (60–90 % des cas). La vulnérabilité suicidaire chez le sujet âgé semble avoir comme mécanismes étiopathogénique spécifique le vieillissement pathologique [4]. L’atrophie cérébrale au cours du vieillissement affecte les circuits connectant le cortex frontal aux noyaux gris centraux qui jouent un rôle important dans la régulation des comportements, des émotions et des fonctions cognitives complexes.Détecter la vulnérabilité psychique chez le sujet âgé est particulièrement pertinent dans une démarche de screening des patients à risque pour lesquels des mesures thérapeutiques spécifiques doivent être proposées.


2005 ◽  
Vol N° 81 (2) ◽  
pp. 122 ◽  
Author(s):  
Randa Atallah ◽  
Claire Nehmé ◽  
Joëlle Séoud ◽  
Joumana Yérétzian ◽  
Claire Zablit ◽  
...  

2014 ◽  
pp. 133-150
Author(s):  
Valérie Hugentobler ◽  
Annick Anchisi ◽  
Corinne Dallera ◽  
Agnese Strozzega

2006 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 137-146 ◽  
Author(s):  
Gilles Barbeau

De nombreux médicaments ont été mentionnés comme ayant des effets adverses sur les fonctions sexuelles. L'interférence avec l'éjaculation chez l'homme, l'échec à atteindre l'orgasme chez la femme, la libido diminuée peuvent survenir avec n'importe quel médicament ayant une action centrale ou qui agit sur le système nerveux sympathique. En fait, l'incidence des effets sexuels aversifs n'est pas bien documentée. Les effets qui mènent à un dysfonctionnement sexuel sont rapportés par les patients même s'ils sont eux-mêmes réticents à en discuter avec leur médecin. Antihistaminiques, antihypertenseurs, anticholinergiques, antidépresseurs, antipsychotiques et tranquillisants mineurs peuvent avoir un effet négatif sur la fonction sexuelle. Parce que les personnes âgées sont sensibles aux effets adversifs des médicaments, on s'attend à ce qu'elles vivent plus d'effets secondaires avec leur vie sexuelle avec des médicaments communément prescrits, que les jeunes. Restreindre l'usage des médicaments et une écoute attentive pourraient aider les patients à restaurer une vie sexuelle normale.


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