scholarly journals PSA et IRM: comment s’en servir de façon raisonnable pour la détection du cancer de la prostate

2020 ◽  
Vol 22 (4) ◽  
pp. 153-159
Author(s):  
Riccardo Villani ◽  
Astrid Roosendaal ◽  
Pauline Hämmerli ◽  
Christophe E. Iselin

RésuméLe cancer de la prostate est la deuxième tumeur la plus fréquemment diagnostiquée chez les hommes. Elle est responsable d’un impact significatif sur la mortalité ou la qualité de vie des patients, mais, contrairement à d’autres tumeurs, est parfois une maladie à lente progression.Une détection précoce avec dosage de lʼantigène prostatique spécifique (PSA) et un toucher rectal doit être proposé à tout sujet masculin bien informé sur ses conséquences.Le double but du dépistage est de diagnostiquer les cancers potentiellement mortels ou causant une morbidité importante, tout évitant la mise en place d’investigations et traitements agressifs pour des maladies de bas grade, surtout chez les patients âgés.Le PSA est un marqueur sensible mais non spécifique et son dosage doit être accompagné d’un contexte clinique précis, pour éviter la réalisation de biopsies superflues.Lʼimagerie par résonance magnétique multiparamétrique est un examen essentiel avant l’éventuelle réalisation d’une biopsie ainsi que pour la stadification et le suivi du cancer de la prostate (CaP).Des nouveaux biomarqueurs plus spécifiques sont attendus de longue date pour améliorer la détection précoce du CaP.

Author(s):  
Veronique M. Boscart ◽  
Dorothy Pringle ◽  
Elizabeth Peter ◽  
Francine Wynn ◽  
Katherine S. McGilton

RÉSUMÉLa qualité de vie et le bien-être des patients âgés dans les installations pour les soins chroniques dépendent souvent de leurs relations avec les infirmières. Les auteurs ont développé et testé une échelle pour évaluer les points de vue des patients sur ce qui compte le plus relative aux infirmières. Basé sur la théorie de soins infirmiers humanistes par Paterson et Zderad (1988), 69 articles ont été créés et testés avec un échantillon de 40 patients, résultant dans le raffinement d'une échelle avec 24 articles. Cette échelle a ensuite été soumise à une analyse factorielle sur les réponses de 249 patients résidant dans cinq installations en Ontario, Canada. L'Échelle de l'importance des relations humanistes a démontré une forte cohérence interne, la stabilité et la fiabilité avec une solution de cinq facteurs (α = 0,87). La validité de la construction a été soutenue par l'identification factuelle. Cette échelle est une mesure valide des points de vue des patients sur une relation infirmière-patient en soins chroniques, et peut être utilisée pour mesurer les relations des professionnels de la santé avec leur patients âgés et d'évaluer les interventions visant à améliorer la relation de soins.


2013 ◽  
Vol 3 (3) ◽  
pp. 205 ◽  
Author(s):  
Sandeep Mistry ◽  
Wesley Mayer ◽  
Rose Khavari ◽  
Gustavo Ayala ◽  
Brian Miles

Introduction: Prostate cancer is the most common nonskin malignancyaffecting men and is the second leading cause of cancerrelateddeath in North America. The incidence of prostate cancerincreases dramatically with age. However, many healthauthorities advocate the cessation of routine prostate cancer testingin men older than 75 because of the belief that most patientswill have a clinically insignificant cancer and will not benefit fromtherapy. The true prevalence of clinically significant prostate cancerin elderly men is not known.Methods: We analyzed 1446 needle biopsies of the prostate inmen aged 75 or older. All pathological reviews were conductedby the pathology department at the Methodist Hospital in Houston,Tex. Data were collected from pathology reports, hospital andclinic databases, and medical records when available. Dataobtained included age at biopsy, serum prostate-specific antigen(PSA) levels, number of positive core biopsies and Gleasongrade. Statistical analysis was performed using Stata. Clinicallysignificant cancer was defined by the pathological presence ofGleason grade 6 adenocarcinoma in more than 1 biopsy coreor the presence of any Gleason 4 or 5 component in the biopsy.Results: The median age of the patients included in the studywas 78.8 and 95% of the patients were between the ages of 75and 85. The mean serum PSA level for patients biopsied was10.4 μg/L. Of all biopsies reviewed, 53% were positive for prostatecancer and 78% of these would be defined as clinically significantcancer. Regression analysis revealed age to be a significant(p < 0.05) factor for increased Gleason grade in positive biopsies.Logistic regression revealed age as a significant factor (p <0.05) for clinically significant prostate cancer even when controllingfor PSA. A serum PSA threshold value of 6.5 μg/L would havemissed 38% of significant cancers and a threshold of 4.0 μg/Lwould have missed 8% of significant cancers.Conclusion: Our findings suggest that the prevalence of clinicallysignificant prostate cancer in the elderly population may be higherthan previously thought. As the population continues to livelonger and healthier lives, it will become more common to confrontprostate cancer morbidity in the eldery population. Usinghigher serum PSA thresholds to eliminate unnecessary biopsies inolder men does not appear to help identify patients at greaterrisk of having clinically significant prostate cancer. Patients withprostate cancer having aggressive clinical features may benefitfrom treatment of their prostate cancer well into their eighth andninth decades of life. Testing and diagnostic recommendationsshould reflect the potential benefit of identifying patients withaggressive prostate cancer even after age 75.Introduction : Le cancer de la prostate est le type de cancer noncutané le plus fréquent chez les hommes et la seconde causede décès lié au cancer en importance en Amérique du Nord.L’incidence du cancer de la prostate augmente grandement avecl’âge. Néanmoins, de nombreuses autorités en matière de santéavancent l’idée de mettre fin au dépistage systématique du cancerde la prostate chez les hommes de plus de 75 ans en raisonde la croyance selon laquelle la plupart des patients présenterontun cancer non significatif sur le plan clinique et ne bénéficierontpas d’un traitement. La véritable prévalence des cas decancer de la prostate cliniquement significatif chez les hommesâgés n’est pas établie.Méthodes : Nous avons analysé 1446 échantillons de biopsie àl’aiguille prélevés au niveau de la prostate chez des patients de75 ans ou plus. Toutes les analyses de pathologie ont été effectuéespar le service de pathologie du Methodist Hospital deHouston, au Texas. Les données ont été tirées des rapports depathologie, des bases de données des hôpitaux et des cliniques,et des dossiers médicaux lorsque possible. Les données obtenuesincluaient l’âge au moment de la biopsie, les valeurs d’antigèneprostatique spécifique (APS), le nombre de microbiopsies positiveset le score de Gleason. Les analyses statistiques ont été effectuéesà l’aide du système Stata. Le cancer cliniquement significatifest défini comme la présence d’un adénocarcinome avec un scorede Gleason de 6 dans plus d’une zone de biopsie ou un scorede Gleason de 4 ou 5 dans toute partie de l’échantillon.Résultats : L’âge moyen des patients inclus était de 78,8 ans et95 % des patients avaient entre 75 et 85 ans. La valeur moyennede l’APS chez les patients ayant subi une biopsie était de 10,4 μg/L.De tous les échantillons examinés, 53 % confirmaient la présenced’un cancer de la prostate, et le cancer était défini comme étantcliniquement significatif dans 78 % de ces cas. Une analyse derégression a révélé que l’âge était un facteur significatif (p <0,05) lié à un score de Gleason plus élevé dans les biopsies positives.Une analyse de régression logistique a révélé que l’âge étaitaussi un facteur significatif (p < 0,05) lié à un cancer de la prostatecliniquement significatif même en tenant compte du taux d’APS.Une valeur seuil d’APS de 6,5 μg/L serait passée à côté de 38 %des cas de cancer significatif, alors qu’une valeur seuil d’APSde 4,0 μg/L serait passée à côté de 8 % des cancers significatifs.Conclusion : Nos observations portent à croire que la prévalencedu cancer de la prostate significatif sur le plan clinique chezles patients âgés pourrait être plus élevée qu’on le croit. Avecl’augmentation de l’espérance de vie, l’incidence de la morbiditéliée au cancer de la prostate augmentera. Le recours àdes valeurs seuils d’APS plus élevées pour éliminer les cas debiopsies non nécessaires chez les hommes âgés ne semble pasaider à cerner les patients présentant un risque plus élevé de cancerde la prostate cliniquement significatif. Les patients atteintsde cancer de la prostate cliniquement agressif peuvent bénéficierd’un traitement contre le cancer même lorsqu’ils dépassentlargement les 80 ou les 90 ans. Les recommandations concernantle dépistage et le diagnostic devraient refléter les avantages potentielsliés au dépistage d’un cancer de la prostate agressif, mêmeaprès 75 ans.


2017 ◽  
Vol 27 (13) ◽  
pp. 778
Author(s):  
P. Sargos ◽  
G. Pignot ◽  
M. Timsit ◽  
J.-B. Beauval ◽  
T. Bodin ◽  
...  

2013 ◽  
Vol 4 (3) ◽  
pp. 180
Author(s):  
Daniel Santa Mina ◽  
Andrew G. Matthew ◽  
John Trachtenberg ◽  
George Tomlinson ◽  
Crissa L. Guglietti ◽  
...  

Background: There are significant post-surgical reductions in healthrelatedquality of life (HRQOL) in prostate cancer (PCa) patientsundergoing radical prostatectomy (RP). Physical activity (PA) interventionshave improved treatment outcomes for PCa patients undergoingradiation and hormone therapy, but PA effects have notpreviously been examined in the RP setting. This study examinedthe relationship between preoperative PA levels and postoperativeHRQOL outcomes in PCa patients treated with RP.Methods: Sixty patients were interviewed regarding lifetime PAand completed preoperative (2 weeks prior to surgery) and postoperative(4 weeks after surgery) HRQOL questionnaires. Aerobicfitness testing was conducted on a subsample of 22 patients.Results: Higher levels of total past-year PA and occupational PAsignificantly correlated with lesser HRQOL declines from presurgeryto 4 weeks post-surgery (Beta = -0.364, p = 0.037 andBeta = -0.243, p = 0.089, respectively) in models adjusted forage, postoperative questionnaire completion date, Gleason scoreand education. Past-year occupational PA was highly positivelycorrelated with past-year total PA (r = 0.785, p < 0.001). Lifetimetotal PA was correlated with estimated VO2 max (r = 0.486,p = 0.026) in the 22 patients who were aerobically tested. Lifetimeand past-year PA volumes were not correlated with waist circumferenceor body mass index.Interpretation: Declines in HRQOL after RP may be reduced inpatients with higher preoperative levels of self-reported PA. Thesefindings require further study with larger samples to confirm results.If confirmed, findings suggest exercise preoperatively may improveHRQOL outcomes after RP.Contexte : Des réductions post-chirurgicales significatives dansla qualité de vie liée à la santé (QdVS) sont notées chez les patientsatteints d’un cancer de la prostate ayant subi une prostatectomieradicale (PR). La pratique d’activités physiques a amélioré lesrésultats du traitement chez les patients suivant une radiothérapieet un traitement hormonal, mais les effets de l’activité physiquen’ont jamais été mesurés en lien avec une PR. La présente étudea examiné le lien entre les niveaux d’activité physique avant l’opérationet les scores de QdVS après l’opération chez des patientsatteints de cancer de la prostate ayant subi une PR.Méthodologie : Soixante patients ont été interviewés concernantleur niveau d’activité physique à vie et ont rempli des questionnairesde QdVS 2 semaines avant et 4 semaines après l’interventionchirurgicale. On a mesuré la capacité aérobique chez unsous-groupe de 22 patients.Résultats : Des niveaux plus élevés d’activité physique totale pendantl’année précédente et d’activité physique au travail étaientsignificativement corrélés à une baisse moins importante du scorede QdVS entre la période précédant l’intervention et la mesureeffectuée 4 semaines après l’intervention (bêta = -0,364, p = 0,037et bêta = -0,243, p = 0,089, respectivement) dans des modèlescorrigés pour tenir compte de l’âge, de la date où le questionnairepostopératoire a été rempli, du score de Gleason et du niveau d’éducation.Le niveau d’activité physique au travail de l’année précédenteétait corrélé de façon nettement positive avec le niveau d’activitéphysique total de l’année précédente (r = 0,85, p < 0,001).L’activité physique totale à vie était corrélée avec la valeur estiméede consommation maximale d’oxygène (r = 0,486, p = 0,026) chezles 22 patients dont la capacité aérobique avait été évaluée. Aucunecorrélation n’a été notée entre le niveau d’activité physique à vieet au cours de l’année précédente d’une part et la circonférencede la taille ou l’indice de masse corporelle d’autre part.Interprétation : Le déclin de la qualité de vie liée à la santé aprèsune PR pourrait être réduit chez les patients dont le niveau d’activitéphysique avant l’opération est plus élevé, selon l’évaluationdes patients. Ces résultats doivent être confirmés à l’aide d’étudesportant sur de plus grandes populations de patients. Uneconfirmation de ces résultats signifierait que la pratique d’activitésphysiques avant l’intervention chirurgicale pourrait améliorerles scores de QdVS après une PR.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S136-S136
Author(s):  
I. Jalenques ◽  
F. Rondepierre ◽  
C. Auclair

ObjectifsÉvaluer la qualité de vie liée à la santé (QVS) et la charge en soins des conjoints vivant en couple avec un patient de 65 ans et plus souffrant de dépression, en début de prise en charge, en comparaison à des témoins appariés.MéthodePatients de 65 ans et plus souffrant d’un épisode dépressif caractérisé suivant les critères du DSM-IV-TR et leurs conjoints étaient inclus dans l’étude. L’évaluation des patients comportait : une échelle de dépression gériatrique (GDS-15) et une échelle de QVS spécifique sujets âgés validée en français (LEIPAD) [1,2]. L’évaluation des conjoints des patients comportait : la GDS-15, une échelle d’évaluation du fardeau subjectif de l’aidant (Zarit) et l’échelle LEIPAD. Les scores à la LEIPAD des patients et de leurs conjoints étaient comparés à ceux de contrôles appariés sur l’âge et le sexe. Tous les participants avaient donné leur consentement éclairé.RésultatsDix-neuf patients (76,6 ± 8,1 ans ; score GDS-15 : 9,7 ± 2,9) et leurs conjoints (75,3 ± 8,2 ans ; score GDS-15 : 4,0 ± 2,8) ont été inclus. Pour les conjoints, le score total à la Zarit était de 31,9 ± 14,4. Comparés à des témoins appariés, la QVS des conjoints est dégradée pour la dimension « Fonctionnement sexuel ». Chez les conjoints, on retrouve des corrélations statistiquement significatives entre : les scores à la Zarit et les scores à la LEIPAD pour les dimensions « Prendre soin de soi », « Fonctionnement sexuel » et « Satisfaction de vie » ; les scores à la GDS-15 des patients et les scores à la LEIPAD des conjoints pour la dimension « Fonctionnement sexuel ».ConclusionLa QVS des conjoints est dégradée pour la dimension « Fonctionnement sexuel ». Lorsque le fardeau des conjoints augmente, certaines dimensions de leur QVS se dégradent ; de même, lorsque la sévérité de la dépression des patients augmente.


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