Accident vasculaire cérébral hémorragique : nouveautés sur la prise en charge

2006 ◽  
Vol 25 (8) ◽  
pp. 868-873 ◽  
Author(s):  
P. Grillo ◽  
L. Velly ◽  
N. Bruder
1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 29-36
Author(s):  
K Touré ◽  
SN Diagne ◽  
LB Seck ◽  
A Sow ◽  
M Ndiaye ◽  
...  

Description Les AVC constituent un problème de santé publique avec une mortalité élevée. Objectif Identifier les facteurs prédictifs de mortalité par accidents vasculaires cérébraux à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective du 1er Janvier 2001 au 01 Novembre 2003 portant sur des patients avec AVC et ayant eu un examen tomodensitométrique cérébral. Les données sociodémographiques, les antécédents médicaux et chirurgicaux, les signes de gravité associés au tableau neurologique et le pronostic vital ont été collectés. Des analyses uni, bi et multivariées par la régression logistique multiple ont été effectuées. Résultats La population de patients (314) était composée de 56,1% de femmes avec une moyenne d’âge de 61,3 ans (±13,8), un délai moyen d’admission de 8,4 jours (±23,5). Les facteurs de risque d’AVC étaient dominés par l’HTA, l’antécédent d’AVC et le diabète. Les AVCI représentaient 60,2%. Un coma et une HTA étaient associés au tableau neurologique. Soixante dix huit (78) patients sont décédés soit un taux de létalité de 24,8%. Lors de l’analyse de régression logistique multivariée, seuls les antécédents d’AVC et l’existence de coma étaient associés de manière indépendante à la mortalité par AVC. Conclusion Ces résultats démontrent la nécessité d’une amélioration de la prise en charge des patients en unité de soins intensifs et la prévention des récidives d’AVC par une éducation sanitaire des malades.Mots-clés: accident vasculaire cérébral, mortalité, pronostic, Sénégal.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 39-39
Author(s):  
C. Lemogne

Après ajustement sur les facteurs de risque cardiovasculaires « classiques » (tabagisme, hypertension, hypercholestérolémie, sédentarité, diabète, etc.), la dépression est associée à un risque quasiment doublé de survenue d’un premier événement coronarien ainsi qu’à un risque augmenté de 25 à 50 % de survenue d’un accident vasculaire cérébral. Il en est de même pour les symptômes anxieux. De plus, après un premier événement coronarien, la présence de symptômes dépressifs est associée à un risque augmenté de 15 à 60 % de récidive voire de mortalité cardiovasculaire. Ce constat a conduit à la mise en place de plusieurs essais contrôlés randomisés de prévention secondaire visant à démontrer l’intérêt d’une intervention pharmacologique, psychologique ou mixte sur les symptômes dépressifs dans la prévention des récidives et de la mortalité chez les patients coronariens. Globalement, les résultats obtenus jusqu’à présent ont été plutôt décevants, en particulier en ce qui concerne les études de forte puissance statistique (SADHARD, ENRICHD, CREATE, MIND-IT). Parmi ces quatre essais, trois ont montré l’intérêt d’un traitement par inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine ou thérapie cognitive et comportementale sur la symptomatologie dépressive, mais sans effet préventif sur la récidive des événements coronariens et la mortalité cardiovasculaire. Ce résultat paradoxal pourrait résulter de facteurs confondants, par exemple génétiques, expliquant l’association entre dépression et risque cardiovasculaire sans lien causal direct. Toutefois, certaines pistes restent encourageantes, en particulier lorsque l’intervention cible des facteurs plus généraux que la dépression tels que la gestion du stress (p.ex. essai SUPPRIM) ou au contraire repose sur une prise en charge personnalisée de la dépression (p.ex. essai COPES).


2019 ◽  
Vol 35 (12) ◽  
pp. 1014-1016
Author(s):  
Denis Angoulvant ◽  
Atul Pathak

La place des anticorps thérapeutiques dans les maladies cardiovasculaires et métaboliques est encore modeste en 2019 en comparaison à leur incroyable développement dans d’autres champs pathologiques. Cependant, l’arrivée récente des anticorps anti-PCSK9 (proprotein convertase subtilisin/kexin de type 9) dans l’arsenal thérapeutique va probablement changer la donne. Ces anticorps permettent non seulement d’améliorer la prise en charge des patients porteurs d’hypercholestérolémie familiale mais également de réduire le risque de complications cliniques de l’athérosclérose en prévention secondaire après un infarctus du myocarde, une artériopathie périphérique ou un accident vasculaire cérébral ischémique. D’autres stratégies thérapeutiques sont en cours d’investigation, ciblant notamment des cellules et cytokines impliquées dans les réponses immuno-inflammatoires avec pour objectif de prévenir les complications de l’athérosclérose ou les lésions du myocarde au décours d’un infarctus.


2017 ◽  
Vol 173 ◽  
pp. S106-S107
Author(s):  
Raida Kallel ◽  
Maha Hammami ◽  
Sonda Djemel ◽  
Sami Boubakri ◽  
Mohamed Dammak ◽  
...  

2018 ◽  
Vol 27 (5) ◽  
pp. 452-460
Author(s):  
S. Deltour

La prise en charge de l’infarctus cérébral aigu s’est considérablement améliorée ces dernières années grâce à de nouvelles techniques combinant imagerie et nouveaux traitements. La formalisation d’un parcours spécifique, multidisciplinaire (neurologues, radiologues, urgentistes et réanimateurs), a permis un véritable gain d’efficacité. Une course contre la montre s’enclenche dès les premiers signes cliniques évocateurs d’un accident vasculaire cérébral. L’approche thérapeutique actuelle, combinant thrombectomie et fibrinolyse dans les six premières heures après l’apparition des symptômes, a transformé le pronostic. Très récemment, des études rapportent un bénéfice de la thrombectomie jusqu’à 24 heures du début des symptômes chez des patients très sélectionnés. En outre, l’accès rapide à une unité neurovasculaire (UNV) est déterminant dans la réduction de la morbidité et du handicap, en dehors de tout traitement spécifique de recanalisation (effet stroke center). Ces nouvelles données impactent considérablement le schéma organisationnel des premières heures, définissant deux stratégies d’orientation du patient : transfert direct (mother ship) dans un centre associant UNVet centre de neuroradiologie interventionnelle (NRI) ou accueil dans une UNV et transfert secondaire dans un centre de NRI si nécessaire (drip and ship).


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