scholarly journals Facteurs predictifs de mortalite par accident vasculaire cerebral (AVC) a la Clinique Neurologique du chu de Fann, Dakar - Senegal

1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 29-36
Author(s):  
K Touré ◽  
SN Diagne ◽  
LB Seck ◽  
A Sow ◽  
M Ndiaye ◽  
...  

Description Les AVC constituent un problème de santé publique avec une mortalité élevée. Objectif Identifier les facteurs prédictifs de mortalité par accidents vasculaires cérébraux à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective du 1er Janvier 2001 au 01 Novembre 2003 portant sur des patients avec AVC et ayant eu un examen tomodensitométrique cérébral. Les données sociodémographiques, les antécédents médicaux et chirurgicaux, les signes de gravité associés au tableau neurologique et le pronostic vital ont été collectés. Des analyses uni, bi et multivariées par la régression logistique multiple ont été effectuées. Résultats La population de patients (314) était composée de 56,1% de femmes avec une moyenne d’âge de 61,3 ans (±13,8), un délai moyen d’admission de 8,4 jours (±23,5). Les facteurs de risque d’AVC étaient dominés par l’HTA, l’antécédent d’AVC et le diabète. Les AVCI représentaient 60,2%. Un coma et une HTA étaient associés au tableau neurologique. Soixante dix huit (78) patients sont décédés soit un taux de létalité de 24,8%. Lors de l’analyse de régression logistique multivariée, seuls les antécédents d’AVC et l’existence de coma étaient associés de manière indépendante à la mortalité par AVC. Conclusion Ces résultats démontrent la nécessité d’une amélioration de la prise en charge des patients en unité de soins intensifs et la prévention des récidives d’AVC par une éducation sanitaire des malades.Mots-clés: accident vasculaire cérébral, mortalité, pronostic, Sénégal.

2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 56-68
Author(s):  
Dadé Ben Sidi Haidara

INTRODUCTION : Les infections nosocomiales représentent un véritable problème de santé publique. L’objectif de cette étude était de déterminer les principaux facteurs de risque associés aux infections des plaies opératoires à l’hôpital zone de Ouidah de 2006 à 2007. MATERIEL et METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et analytique. Une régression logistique a été effectuée pour étudier les facteurs de risque de l’infection de la plaie opératoire. RESULTATS: Au total 521 dossiers ont été dépouillés entre 2006 à 2007. L’âge médian des opérés était de 26 ans avec un minimum de 1 an et un maximum de 90 ans. 54,7 % des opérés étaient hospitalisés dans le service de Gynéco-obstétrique. Le sexe ratio était de 2 Femmes pour un Homme. La prévalence de l’infection a été 22,8%. Le risque de survenue de l’infection de la plaie opératoire est plus élevé chez les opérés ˃60 ans (OR = 3,61 ; IC à 95% = [1,66 – 7,84]). Ce risque est plus élevé (OR = 10,78 ; IC à 95% = [5,33 – 21,79]) chez les opérés ayant séjourné plus d’une semaine en analyse multivariée. L’analyse qualitative montrait des facteurs dépendant à la fois des malades, du personnel et de l’organisation des services. CONCLUSION: La prévalence de l’infection de la plaie opératoire a été de 22, 8%. Les principaux facteurs de risques associés ont été : la durée de l’intervention chirurgicale, la durée d’hospitalisation, le rythme du pansement et la classe d’antibiotique utilisée en per opératoire. MOTS CLES: Prévalence, Infection de la plaie opératoire, facteurs associés.


2021 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 32-35
Author(s):  
M Savadogo ◽  
I Diallo ◽  
AE Diendéré ◽  
KA Sondo ◽  
A Sawadogo

Les sepsis constituent un problème de santé publique dans le monde, particulièrement dans les pays en développement. Cette étude a pour objectif de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, et évolutives des sepsis observés au service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo. Patients et méthode : il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective portant sur les patients souffrant de sepsis hospitalisés dans le service des maladies infectieuses du CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou du 1er janvier 2015 à 31 décembre 2019. Résultats : Un total de 81 dossiers a été colligé. Les patients provenaient majoritairement de la ville de Ouagadougou (96%). L’âge moyen était de 32 ans±9. Quarante-sept patients étaient de sexe masculin contre 34 de sexe féminin soit un sex ratio =1,4. Douze pour cent des patients étaient infectés par le VIH. Sur le plan clinique, la fièvre était retrouvée chez 63% de nos patients. La fréquence cardiaque était supérieure à 90 cycles/mn chez 73% des patients ; la fréquence respiratoire était supérieure à 20 cycles/mn chez 80% des patients ; une leucopénie (300 à 3 300/mm3) a été retrouvée chez 17%. L’hyperleucocytose (12 000 à 31 480/mm3) a été retrouvée chez 10%. Les signes de sévérité du sepsis étaient retrouvés chez 29,6% des patients. Les signes de gravité étaient dominés par les défaillances des fonctions supérieures (obnubilation ou coma) et les défaillances de la coagulation (thrombopénie inférieure à 100 000/mm3). Les causes de sepsis étaient dominées par la dengue (42%), le paludisme (23%), et les infections bactériennes (14%). Les bactéries isolées à l’hémoculture étaient dominées par les entérobactéries (41,6%) dont la moitié était productrice de Bétalactamase à spectre élargi (BLSE). Une souche productrice de carbapénèmase a été observée parmi les souches d’Escherichia coli. Seize pour cent des souches bactériennes étaient des souches de Staphylococcus aureus dont une souche méticillinorésistante (SARM). Vingt-deux décès ont été enregistrés soit une létalité de 27%.  Conclusion : la dengue, le paludisme et les infections bactériennes étaient les causes les plus fréquentes de sepsis dans le service des maladies infectieuses. La prévalence élevée de souches productrices BLSE, et l’émergence de souche résistantes aux carbapénèmes sont préoccupantes et imposent la prise de mesure visant à améliorer l’hygiène hospitalière et la prescription des antibiotiques. Aussi la gravité des sepsis commande la mise en place d’unités de soins intensifs dans les services de maladies infectieuses pour leur prise en charge.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 539-539
Author(s):  
F. Thibaut

Près de 80 millions de personnes abusent de l’alcool ou en sont dépendants dans le monde, il s’agit donc d’une préoccupation majeure de santé publique. L’alcoolo-dépendance est une maladie complexe, très hétérogène, dans laquelle sont intriqués des facteurs de risque personnels dont des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux. Cette grande hétérogénéité clinique complique les approches thérapeutiques. Y. Le Strat fera le point sur les aspects cliniques de la consommation d’alcool à la lumière des classifications récentes. Le développement de la pharmacologie dans ce domaine a initialement porté sur la prévention ou le traitement du syndrome de sevrage à l’alcool puis sur la réduction de la consommation et du craving, la prévention des rechutes et la prise en charge des troubles psychiatriques associés. Certains pays, dont l’Allemagne, continuent à préconiser l’abstinence complète, d’autres insistent davantage sur la réduction de la consommation et sur des objectifs de soins partagés avec le patient sur cette réduction. Une meilleure connaissance des mécanismes neurobiologiques impliqués dans la dépendance à l’alcool devrait permettre de développer dans un futur proche des thérapeutiques plus ciblées, ce sujet sera développé par M. Hamon. D’ores et déjà, le baclofène a permis de traiter certains patients dépendants, les premiers résultats de l’étude randomisée multicentrique mise en place par les médecins généralistes seront présentés par Ph Jaury (coordonnateur national de l’étude).


2018 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 57-59
Author(s):  
Abdelkrim MESSAOUDI ◽  
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Sofiane ZEGGANE ◽  
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Les conduites suicidaires constituent un problème majeur de santé publique à travers le monde. Selon l’OMS, il s’agit de l’une des principales causes de mortalité. Nous nous sommes intéressés à l’état des lieux de ces conduites dans la wilaya de Batna, en Algérie, à travers une étude rétrospective utilisant des paramètres standardisés, pour une durée de 39 mois. Nous avons enregistré 123 cas de tentatives de suicide, une prévalence de 10,48 pour 100000 habitants ; il s’agit surtout d’adultes jeunes de sexe féminin. Le but de cette étude est de faire ressortir les facteurs de risque et de vulnérabilité pour asseoir une stratégie de prévention primaire adaptée et pertinente.


2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 512-516
Author(s):  
Meghan Laverty ◽  
Marina Salvadori ◽  
Susan G Squires ◽  
May Ahmed ◽  
Lisa Eisenbeis ◽  
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Cet article présente un résumé de l’épidémiologie des cas de syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (MIS-C) déclarés à l’échelle nationale au Canada par les autorités sanitaires provinciales et territoriales. Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants est un syndrome inflammatoire post-viral qui suit la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Les symptômes peuvent comprendre de la fièvre, des douleurs abdominales, des vomissements, de la diarrhée, des éruptions cutanées et d’autres signes d’inflammation. Au Canada, le MIS-C est rare, avec 269 cas signalés à l’Agence de la santé publique du Canada entre le 11 mars 2020 et le 2 octobre 2021. Cent quarante-deux (53 %) de ces cas étaient des cas de COVID-19 confirmés en laboratoire ou liés épidémiologiquement à des cas de COVID-19. Des cas ont été signalés chez des nourrissons d’à peine une semaine et des jeunes de 18 ans, l’âge médian étant de six ans. Les cas étaient plus susceptibles de se produire chez les garçons que chez les filles (58 % contre 42 %, respectivement; p = 0,006). Presque tous les cas de MIS-C (99 %) ont nécessité une hospitalisation et 36 % une admission en unité de soins intensifs. Aucun décès n’a été signalé à ce jour. La tendance temporelle du MIS-C s’aligne sur la tendance temporelle du taux d’incidence du COVID-19 rapporté chez les enfants, avec un décalage de deux à six semaines.


2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 517-524
Author(s):  
Megan Striha ◽  
Rojiemiahd Edjoc ◽  
Natalie Bresee ◽  
Nicole Atchessi ◽  
Lisa Waddell ◽  
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Contexte : Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (MIS-C) associé à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une affection émergente qui a été identifiée pour la première fois en pédiatrie au début de la pandémie de COVID-19. Cette affection est également connue sous le nom de syndrome pédiatrique inflammatoire multisystémique associé temporairement au syndrome respiratoire aigu sévère à coronavirus 2 (SIMP-TS ou SIMP), et de multiples définitions ont été établies pour cette affection qui présente des caractéristiques communes avec la maladie de Kawasaki et le syndrome de choc toxique. Méthodes : Une revue a été menée pour déterminer la littérature décrivant l’épidémiologie du MIS-C, publiée jusqu’au 9 mars 2021. Une base de données établie à l’Agence de la santé publique du Canada avec la littérature sur la COVID-19 a été consultée pour obtenir des articles faisant référence à MIS-C, SIMP ou la maladie de Kawasaki en relation avec la COVID-19. Résultats : Au total, 195 articles sur 988 ont été inclus dans la revue. L’âge médian des patients atteints du MIS-C se situait entre sept et dix ans, bien que des enfants de tous âges (et des adultes) puissent être touchés. Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants touche de manière disproportionnée les garçons (58 % des patients), et les enfants noirs et hispaniques semblent présenter un risque élevé de développer le MIS-C. Environ 62 % des patients atteints du MIS-C ont dû être admis dans une unité de soins intensifs, un patient sur cinq nécessitant une ventilation mécanique. Entre 0 et 2 % des patients atteints du MIS-C sont décédés, selon la population et les interventions disponibles. Conclusion : Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants peut toucher des enfants de tous âges. Une proportion importante de patients a nécessité une admission à l’unité de soins intensifs et une ventilation mécanique et 0 à 2 % des cas ont été fatals. Il est nécessaire de disposer de plus de données sur le rôle de la race, de l’ethnicité et des comorbidités dans le développement du MIS-C.


2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 134-136
Author(s):  
Messaoud Benmhidi ◽  
◽  
Sana Boukhalf ◽  
Sonia Benammar ◽  
Meriem Makhlouf ◽  
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Les Bactéries multi résistantes posent un problème de santé publique, Thérapeutique, de Pronostic et de Prise en charge. Actuellement, la diffusion de carbapénèmases constitue le problème clinique le plus important en matière de résistance aux antibiotiques chez les Gram négatifs, en particulier chez les entérobactéries et le risque de transmission entre patients et élevé. Cette étude a pour objectifs de donner une répartition des BHRe isolées par service et par prélèvements et de sensibiliser aux risques de l'antibiorésistance Il s’agit d’une étude rétrospective avisée descriptive des BHRe isolées des prélèvements pathologiques provenant des différents services du CHU de Batna. Notre enquête a porté sur une année. Tous les prélèvements ont été traités au niveau du laboratoire de bactériologie par un examen microscopique, une culture sur milieux gélosés spécifiques et un antibiogramme selon les normes CLSI. Ces examens ont abouti à un taux de BHRe de 2,20% pour les EPC et 0,5% pour les ERV. Seulement deux espèces sont considérées comme BHRe et qui sont Enterococcus faecium résistants aux glycopeptides quelques soit le mécanisme de résistance (ERV) et Entérobactéries résistantes aux carbapénèmes par production de carbapénèmases (EPC).


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 87-88
Author(s):  
S. Vacher-Boulogne ◽  
G. Abgrall-Barbry ◽  
P. Levy ◽  
L. Jehel

Avant la majorité, jusqu’à 9,7 % des femmes [2] et 4,6 % des hommes [1] sont victimes de violences sexuelles. Le cadre juridique fournit les définitions consensuelles de ces actes. Les données épidémiologiques et de la littérature aident à caractériser les facteurs de risque, la psychopathologie et les comorbidités observés chez les victimes. Ainsi, majoritairement féminines, elles connaissent leur agresseur dans trois quart des cas ; eux, surtout masculin, ont pour la moitié moins de 20 ans. Les troubles rapportés, dont l’état de stress post-traumatique, la dépression, les troubles de personnalité et les manifestations somatiques, doivent bénéficier de prises en charge spécifiques suivant plusieurs axes : psychothérapeutique (en première ligne les thérapies cognitivocomportementales), médicamenteux, mais aussi social et juridique. Des études internationales se sont penchées sur les coûts au sens large de ces agressions. À notre échelle, nous cherchons à évaluer les dépenses directes de santé, chez des sujets ayant été victimes de violences sexuelles avant l’âge de 15 ans. Chez 15 sujets suivis en 2012 à l’hôpital Tenon de Paris, la consommation médicale totale annuelle calculée est dix fois supérieure à la moyenne nationale française, de manière significative et ce malgré notre petit échantillon. Les violences sexuelles sur mineurs, de part leur coût sociétal, financier, moral et psychique, devraient être une préoccupation de santé publique. En ces temps de réflexion budgétaire, des moyens pourraient être d’avantage donnés aux formations médicales, juridiques et sociales, améliorant le travail de prévention, de repérage et de prise en charge des victimes mais aussi de leur entourage.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


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