Antipsychotiques, hyperprolactinémie et qualité de vie

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 649-649
Author(s):  
S. Scaramozzino ◽  
I. Caraby ◽  
N. Benlahcene ◽  
M. Tranape ◽  
K. Cuvelier

Les antipsychotiques de première et deuxième génération apportent un confort important de par la régularisation et la stabilisation des symptômes cliniques chez les personnes atteintes de schizophrénie et autres psychoses. Ils s’accompagnent d’effets secondaires nombreux parmi lesquels l’hyperprolactinémie qui n’est pas responsable d’une morbidité importante mais peut induire un inconfort pour le patient et responsable d’une demande d’interruption du traitement antipsychotique. Certains antipsychotiques induisent plus d’hyperprolactinémie (amisulpride, risperidone et paliperidone) que d’autres (aripiprazole et quetiapine) [1]. Cet effet secondaire de classe est corrélé à la diffusion et à l’affinité du médicament pour les récepteurs dopaminergiques D2 pituitaires.L’objectif de cette étude est d’évaluer le niveau d’hyperprolactinémie induit par les antipsychotiques de première et deuxième génération et son éventuel retentissement sur le confort de vie des patients. La population étudiée comprend des patients hospitalisés et suivis en CMP, stabilisés. Ces patients ont le diagnostic de schizophrénie ou de troubles schizo-affectifs.Nous allons effectuer le dosage de prolactinémie chez 50 patients (25 hommes, 25 femmes) traités par antipsychotiques de première et deuxième génération, associé à un questionnaire pour évaluer leur qualité de vie. Les résultats seront analysés en fonction des données de la littérature. Il s’agit d’une étude observationnelle puisque le dosage de la prolactinémie est recommandé dans la surveillance biologique et clinique de la prescription d’antipsychotique.

2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 8-10
Author(s):  
Asma BOUDERSA ◽  
◽  
Nassima KOUADRI ◽  
Hanane DJEDI ◽  
◽  
...  

La maladie cancéreuse est parmi les plus riches pathologies en matière de symptomatologie clinique ; cela est dû au cancer lui-même (sa localisation, sa taille, son aspect, son extension etc.), à ses traitements (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie etc.), ou aux complications qu’elles engendrent notamment les métastases. Certains de ses symptômes sont évidents et même alarmants, à titre d’exemple la douleur ou les vomissements qui poussent le praticien, face aux plaintes des patients, à prescrire en parallèle des traitements symptomatiques. Par contre, il y a des signes moins évidents qu’on passe à côté tels que la fatigue cancéreuse, considérée comme le symptôme le plus fréquent et passe même avant la douleur, mais malheureusement souvent négligées en raison du mode silencieux et insidieux de son installation. Dans cet article, nous allons essayer d’attirer l’attention sur ce symptôme fantôme, ainsi que de montrer l’importance de le connaitre et de le soigner afin d’éviter son retentissement grave sur la qualité de vie des patients cancéreux.


2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 369-374
Author(s):  
A. Yao ◽  
A. Hué ◽  
J. Danho ◽  
P. Koffi-Dago ◽  
M. Sanogo ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 343-370
Author(s):  
Philippe Amat ◽  
Éric Tran Lu Y

Introduction : Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une affection très répandue et insuffisamment diagnostiquée, ce qui en fait un problème majeur de santé publique et de sécurité. La rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMO) a été montrée efficace dans le traitement multidisciplinaire des SAOS de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte et elle est prescrite à plusieurs étapes de ces prises en charge. Objectifs : L’objectif principal de cette revue systématique de la littérature était d’évaluer l’efficacité de la rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMO), active ou passive, dans le traitement du syndrome d’apnées obstructives du sommeil chez les enfants, les adolescents et les adultes. Matériel et méthodes : La revue systématique de la littérature fut entreprise à partir des trois bases de données électroniques : Medline (via PubMed),Cochrane Library, Web of Science Core Collection, et complétée par une recherche limitée de la littérature grise (Google Scholar) afin d’identifier les études évaluant l’efficacité de la RMO sur le SAOS. Le critère de jugement principal était une diminution de l’indice d’apnées/hypopnées (IHA) d’au moins cinq épisodes par heure par rapport à l’état initial. Les critères de jugement secondaires étaient une amélioration de la qualité subjective du sommeil, de la qualité du sommeil mesurée par polysomnographie nocturne et de la qualité de vie mesurée subjectivement. Résultats : Seulement dix études répondaient à tous les critères d’inclusion. Huit étaient des essais cliniques contrôlés randomisés, une était une étude de cohorte prospective et une autre était une étude de cohorte rétrospective. Six études étaient consacrées au SAOS de l’adulte et quatre au SAOS pédiatrique. Toutes les études incluses ont été évaluées à « faible risque de biais » d’après les douze critères de risque de biais du Cochrane Back Review Group. D’après les données probantes disponibles, la RMO permet une réduction significative de l’IAH, jusqu’à 90,6 % chez l’enfant et jusqu’à 92,06 % chez l’adulte. Elle permet une diminution significative de l’intensité et de la fréquence du ronflement, participe à une réduction de la somnolence diurne, limite la réapparition des symptômes d’apnée obstructive du sommeil (AOS) après adénoamygdalectomie chez l’enfant et améliore l’adhésion au traitement par ventilation en pression positive continue (PPC). La RMO passive, avec l’assistance apportée au patient par le port d’une orthèse sur mesure à bille, augmente l’observance à la rééducation, permet une réduction significative de l’intensité du ronflement, de l’IAH et un accroissement significatif des voies aérifères supérieures. Conclusions : Les données publiées montrent que la rééducation myofonctionnelle orofaciale est efficace dans les traitements multidisciplinaires des SAOS de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte et devrait être largement prescrite à plusieurs étapes de ces prises en charge. La RMO passive, avec l’orthèse d’avancée mandibulaire à bille conçue par Michèle Hervy-Auboiron, aide à pallier les fréquents défauts d’observance observés lors des traitements par RMO active.


2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 389-399
Author(s):  
Isabelle Dupuy-Bonafe ◽  
Cindy Francois ◽  
Virginie Lachiche ◽  
Manon Castel ◽  
Gérard Duminil

Introduction : L’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) constitue une alternative efficace à la ventilation par pression positive continue (VPPC) chez les patients atteints de troubles respiratoires obstructifs du sommeil (TROS). Elle consiste en un dispositif endobuccal qui maintient la mandibule et la langue en position avancée, élargissant et stabilisant les voies aérifères supérieures (VAS) pendant le sommeil. Matériels et méthodes : Un examen clinique préalable, réalisé par le chirurgien-dentiste, permet de valider sa faisabilité et de sélectionner le type d’OAM le mieux adapté pour un patient donné. Après la pose du dispositif, une titration de l’avancée permettra d’optimiser son efficacité au travers de l’amélioration, voire de la disparition des symptômes cliniques subjectifs. Résultats : Un contrôle par polysomnographie ou polygraphie ventilatoire validera l’efficacité de ce traitement (réduction de l’Index d’Apnées Hypopnées (IAH), normalisation du taux d’oxygène sanguin, amélioration des principaux symptômes du TROS). Un suivi clinique sera nécessaire pour évaluer les résultats, les effets indésirables et l’observance thérapeutique à long terme. Ce traitement est efficace et bien toléré, et, à court terme, les principaux critères sont une réduction de l’index d’apnées hypopnées de plus de 50 % et une résolution complète des symptômes.


2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 423-428
Author(s):  
Jacques Talmant ◽  
Jean-Claude Talmant ◽  
Joël Deniaud ◽  
Philippe Amat

Introduction : La recherche dans le domaine des apnées obstructives du sommeil (AOS) s’est organisée, transformant profondément la qualité de vie des apnéiques, conviant même les orthopédistes dento-faciaux à contribuer à leur traitement symptomatique. Mais, parmi les points restés dans l’ombre, la cause même des ronflements qui déstabilisent le pharynx occupe encore une place à part. Objectif : L’objectif de cet article était de développer la proposition de Jacques Talmant d’un mécanisme pouvant expliquer la survenue des AOS et d’une thérapeutique destinée à traiter la déstabilisation pharyngée au cours du sommeil. Matériels et méthodes : En s’appuyant sur les données publiées, l’étiopathogénie des ronflements et leurs conséquences ont été exposées. Résultats : Les changements structuraux, secondaires aux traumatismes vibratoires engendrés par les ronflements, peuvent toucher chacune des composantes des structures pharyngées, et contribuer à la collapsibilité de ce segment des voies aérifères. En optimisant directement le développement des capacités ventilatoires de leurs patients, les orthodontistes contribuent à optimiser indirectement leurs fonctionnements cardiovasculaire et neuropsychologique.


Author(s):  
Simon-Decap Mabakutuvangilanga-Ntela ◽  
Daniel Ishoso Katwashi ◽  
Mathieu Ahouah ◽  
Félicien Tshimungu Kandolo ◽  
Monique Rothan Tondeur ◽  
...  

Introduction :L’utilisation des arts comme méthode de changement des comportements dans les soins est d’actualité. Cette revue systématique de la littérature vise à comprendre les effets des interventions théâtrales sur le changement de comportement en matière de santé.Méthode :La stratégie de recherche consistait à répertorier les articles traitant des interventions théâtrales dans le cadre de maladies chroniques dans sept bases de données bibliographiques (Medline, Cochrane, Cairn, Eric, Isidore, Base santé Psy et CINAHL) à partir de la combinaison de mots clés. La qualité des articles inclus a été évaluée à travers la double expertise, et une autoévaluation de la revue systématique a été réalisée en respectant les principes décrits dans la grille AMSTAR 2.Résultats :619 articles ont été identifiés sur l’ensemble des bases de données, parmi lesquels, 23 ont été retenus. Il s’agissait des études interventionnelles publiées en anglais entre 1988 et 2017 sur les maladies chroniques. Les résultats qualitatifs révèlent que l’utilisation du théâtre génère des effets positifs sur l’amélioration : des connaissances, des compétences, de l’interaction soignant-patient-famille, du rappel de souvenirs, de la prise de conscience de soi, de la qualité de vie et des déficits sociaux.Conclusion :Le théâtre reste une stratégie prometteuse dans le cadre de l’éducation thérapeutique des patients et peut être encouragée afin de favoriser le changement de comportement.


2020 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 25-30
Author(s):  
B. Leroy ◽  
C. Batcho Sebiyo ◽  
H. Nielens

La condition physique est un élément déterminant important de l’autonomie fonctionnelle, de la qualité de vie. Elle peut être altérée de manière non spécifique dans les douleurs chroniques. Avoir un outil pour la mesurer chez le patient douloureux chronique permet d’en avoir une estimation de base. À partir de cette donnée, le thérapeute pourra élaborer un plan de revalidation et un suivi. Dans ce but, un test d’effort sous-maximal a été conçu et validé. Ce test est simple, sécuritaire, fiable et peu onéreux. Nous le décrivons ainsi que sa mise en place en pratique.


2020 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 100-101
Author(s):  
D. Bouchard ◽  
L. Tracanelli ◽  
F. Pigot

Objectif : L’absence de standardisation des objectifs à atteindre par les traitements des fistules anopérinéales (FAP) de la maladie de Crohn limite les possibilités d’analyse et de comparaison des données issues des études disponibles. L’élaboration d’une liste standardisée d’objectifs à atteindre permettrait de résoudre ces problèmes. Cette étude valide la liste d’objectifs cruciaux (core outcome set [COS]) à atteindre pour le Crohn fistulisant. Méthode : Les objectifs susceptibles d’être retenus ont été définis par une revue de la littérature et des interviews de patients. La sélection consensuelle a été établie à l’issue d’un processus Delphi en trois étapes en évaluant sur une échelle de Likert en neuf points, l’importance que ces objectifs avaient pour définir la réussite d’un traitement. Des représentants de chacun des trois groupes impliqués dans ces traitements ont été recrutés à l’échelle nationale (chirurgiens et radiologistes, gastroentérologues et infirmières spécialisées en maladies inflammatoires intestinales, et enfin patients). Chaque intervenant a noté les différents objectifs possibles, puis a corrigé ses notes après avoir pris connaissance des autres notes données par les membres de son groupe (au deuxième tour) puis encore une fois après avoir pris connaissance des notations données par tous les participants (au troisième tour). Résultats : Au total, 295 objectifs potentiels ont été identifiés à partir d’une revue de la littérature et d’interviews, ils ont été catégorisés en 92 domaines. Cent quatre-vingt-sept participants (taux de réponse : 78,5 %) ont accordé la priorité à 49 objectifs à l’issue d’une méthode Delphi à trois cycles. Une réunion de consensus finale de 41 experts et patients s’est accordée sur un COS comprenant huit catégories d’objectifs. Ce COS comprenait trois catégories d’objectifs importants pour le patient (qualité de vie, incontinence et score combiné des priorités du patient) et cinq catégories d’objectifs retenus par les praticiens (activité de la maladie périanale, développement d’un nouvel abcès périanal, fistule nouvelle/récidivante, chirurgie non planifiée et dérivation fécale). Conclusion : Un COS sur les FAP de laMC a été élaboré par tous les acteurs clés de cette maladie. L’utilisation du COS diminuera l’hétérogénéité dans l’expression des résultats des traitements, ce qui rendra plus pertinente la comparaison des traitements entre eux, la synthèse des données et, en fin de compte, les soins rendus aux patients.


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