Sécurité d’emploi, tolérance et efficacité du palmitate de palipéridone à doses flexibles chez des patients schizophrènes hospitalisés pour une décompensation psychotique

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S150-S150
Author(s):  
L. Hartgarter ◽  
M. Lahaye ◽  
P. Cherubin ◽  
A. Schreiner

ObjectifExplorer sécurité d’emploi, tolérance et efficacité du palmitate de palipéridone (PP) à doses flexibles chez des patients adultes schizophrènes hospitalisés pour une décompensation.MéthodesÉtude internationale, prospective, en ouvert, non-interventionnelle de 6 semaines.ÉvaluationÉchelles BPRS (Brief Psychiatric Rating Scale), CGI-S (Clinical Global Impression-Severity), PSP (Personal and Social Performance Scale), questionnaire de satisfaction sur le traitement (MSQ-Medication Satisfaction Questionnaire), ESRS (Extrapyramidal Symptom Rating Scale) et évènements indésirables sous traitement (EIST), entre début d’étude (baseline) et dernière observation rapportée.RésultatsTrois cent soixante-sept patients analysés (65,9% hommes, âge moyen (± écart-type) 39,8 ± 12,1 ans, 85,8% schizophrénie paranoïde). Au total, 91,6% des patients ont terminé l’étude de 6 semaines. Le délai moyen entre l’admission à l’hôpital et l’initiation du PP était de 9,4 ± 7,7 jours. Le score initial BPRS (50,2 ± 13,6) s’est amélioré de–6,5 ± 8,6 au jour 8 et de–19,3 ± 12,6 à la fin de l’étude (IC 95% = –20,7;–18,0; deux critères avec p < 0,0001). En fin d’étude, 93,6% des patients étaient évalués comme améliorés sur l’échelle CGI-S. Le score de fonctionnement PSP s’est amélioré de 49,4 ± 14,7 à baseline à 14,3 ± 12,4 en fin d’étude (IC 95% = 12,9; 15,8, p < 0,0001). Le score ESRS moyen a diminué de manière significative de 3,7 ± 5,9 (baseline) à 2,0 ± 4,7 en fin d’étude (p < 0,0001). Le pourcentage de patients très ou extrêmement satisfaits par leur traitement antipsychotique est passé de 6,0% à baseline (traitement précédent) à 46,1% en fin d’étude (PP). EIST rapportés chez ≥ 2% des patients: tremblements (2,5%) et schizophrénie (2,2%).ConclusionsCes données chez des patients schizophrènes hospitalisés pour décompensation confirment les résultats d’études contrôlées randomisées montrant que le PP à doses flexibles est bien toléré, induit une réponse au traitement rapide et cliniquement significative et une amélioration du fonctionnement. Traduction de l’abstract résumé présenté au congrès EPA 2015 (European Congress of Psychiatry – Vienna, Austria, 28–31 March 2015).

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 658-658
Author(s):  
P. Bergmansl ◽  
L. Hargarter ◽  
P. Cherubin ◽  
E. Rancans ◽  
Y. Bez ◽  
...  

ObjectifsÉvaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et la réponse à un traitement par le palmitate de palipéridone (PP) administré en doses mensuelles flexibles dans un sous-groupe de patients adultes atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par aripiprazole oral.MéthodesÉtude internationale multicentrique, ouverte, prospective de 6 mois.Paramètres d’évaluationChangement du score total de PANSS, de CGI-S et CGI-C, du fonctionnement personnel et social (Personal and Social Performance Scale [PSP]), des symptômes extrapyramidaux (Extrapyramidal Symptom Rating Scale [ESRS]) et événements indésirables (EIs).RésultatsQuarante-six patients (73,9 % d’hommes, âge moyen 34,4 ± 9,4 ans, 78,3 % souffrant de schizophrénie paranoïde) ont été étudiés. La principale raison de la substitution d’aripiprazole oral (dose moyenne de 22,7 ± 10,7 mg/jour) par le PP était « le choix du patient » (39,1 %) ; 67,4 % des patients ont terminé l’étude à 6 mois. Le score total moyen de PANSS a diminué de 74,7 ± 14,9 à l’inclusion à 62,6 ± 16,5 lors de la dernière observation (soit une variation moyenne de −12,2 ± 16,7 points ; IC 95 % [−17,1 ; −7,2] ; p < 0,0001). Chez 52,2 % des patients, l’amélioration du score total de PANSS a été ≥ 20 % ; le pourcentage de patients considérés légèrement malades ou moins selon les critères de la CGI-S est passé de 23,9 % à 56,5 %. Au total, 75,5 % des patients ont été jugés améliorés à la CGI-C par rapport au traitement antérieur par aripiprazole. Le score de l’échelle de fonctionnement PSP s’est amélioré de 58,9 ± 13,4 à 62,9 ± 15,2 (p = 0,041). Les EIs touchant ≥ 5 % des patients étaient : anxiété (n = 6), douleur au site d’injection, bronchite, insomnie, akathisie (n = 4 chacun) et augmentation du poids, dépression et douleur aux extrémités (n = 3 chacun). Les symptômes extrapyramidaux selon ESRS se sont améliorés de façon significative depuis l’inclusion jusqu’à 6 mois chez les patients ayant terminé l’étude (−1,4 ± 2,7 ; p < 0,006).ConclusionsL’utilisation de doses flexibles de PP a permis une amélioration symptomatologique et fonctionnelle cliniquement significative chez des patients atteints de schizophrénie, non-aigus et en échec de traitement par aripiprazole oral. Le PP a été bien toléré avec une diminution des symptômes extrapyramidaux.


2008 ◽  
Vol 13 (6) ◽  
pp. 8-8
Author(s):  
Richard T. Katz

Abstract The author, who is the editor of the Mental and Behavioral Disorders chapter of the AMA Guides to the Evaluation of Permanent Impairment (AMA Guides), Sixth Edition, comments on the previous article, Assessing Mental and Behavioral Disorder Impairment: Overview of Sixth Edition Approaches in this issue of The Guides Newsletter. The new Mental and Behavioral Disorders (M&BD) chapter, like others in the AMA Guides, is a consensus opinion of many authors and thus reflects diverse points of view. Psychiatrists and psychologists continue to struggle with diagnostic taxonomies within the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, but anxiety, depression, and psychosis are three unequivocal areas of mental illness for which the sixth edition of the AMA Guides provides M&BD impairment rating. Two particular challenges faced the authors of the chapter: how could M&BD disorders be rated (and yet avoid an onslaught of attorney requests for an M&BD rating in conjunction with every physical impairment), and what should be the maximal impairment rating for a mental illness. The sixth edition uses three scales—the Psychiatric Impairment Rating Scale, the Global Assessment of Function, and the Brief Psychiatric Rating Scale—after careful review of a wide variety of indices. The AMA Guides remains a work in progress, but the authors of the M&BD chapter have taken an important step toward providing a reasonable method for estimating impairment.


1987 ◽  
Vol 2 (3) ◽  
pp. 174-187
Author(s):  
Monique de Bonis ◽  
Paul de Boeck ◽  
Marie-Odile Lebeaux

RésuméLe présent travail comporte une critique de la méthodologie employée pour définir une typologie des schizophrènes et une étude empirique de la distinction entre forme productive et forme déficitaire.Après avoir souligné que les études factorielles visant l’identification de deux types de schizophrènes reposaient sur des choix méthodologiques discutables: recherche de corrélations entre variables, alors qu’il s’agit de découvrir des corrélations entre sujets; préférence pour des relations symétriques, alors que les liaisons sont probablement d’ordre asymétrique, les auteurs présentent deux études empiriques.La première réalisée sur un échantillon de 99 schizophrènes s’appuie sur la factorisation des estimations de la symptomatologie (BPRS* á 42 items) à l’aide de la méthode factorielle en plan Q et d’une analyse des correspondances. La seconde a porté sur un sous-échantillon de 52 schizophrènes à l’aide d’une nouvelle méthode d’analyse hiérarchique (HICLAS). Les résultats de ces analyses aboutissent aux conclusions suivantes. Les résultats des analyses factorielles montrent: • qu’il existe plus de deux formes de schizophrènie et qu’à l’intérieur des classes formées par les individus l’opposition déficitaire -productif est stable quelle que soit la métrique utilisée; • que cette opposition repose principalement, pour ce qui est de la forme déficitaire sur 3 symptômes: l’émoussement affectif, le retrait affectif et le ralentissement, et pour ce qui est de la forme productive sur l’humeur expansive, l’attitude manipulatoire, l’excitation, la dramatisation et la labilit émotionnelle; • que contrairement aux travaux antérieurs ni les hallucinations ni la désorganisation conceptuelle ne permettent d’établir la différence entre les deux groupes de malades sans doute parce qu’elles sont communes à tous les schizophrènes; • qu’il n’y a pas de correspondance entre les diagnostics cliniques et les formes décrites; et, • que les malades les plus déficitaires (situés aux extrêmités du pole factoriel) se différencient des malades productifs essentiellement par des variables liées au sexe (plus d’hommes que de femmes dans le premier cas), un statut marital de célibat plus fréquent, et des antécédents psychiatriques plus importants. Les résultats des analyses factorielles soulignent d’une part que les types mixtes sont plus fréquents que les types purs et, d’autre part qu’il suffit de moins de 10 symptômes pour réaliser une opposition satisfaisante entre forme productive et forme déficitaire (Tableau 3, figure 1).Toutes ces conclusions sont valables aussi pour l’analyse hiérarchique. Mais de plus, cette méthode permet d’individualiser un groupe de malades “purs” dans la forme déficitaire seulement, groupe disjoint des autres individus sur la base d’un très petit nombre de symptômes. A côté de ces types purs figurent des types mixtes, qui possédent à la fois des symptômes déficitaires et des symptômes productifs suivant des combinaisons hiérarchiques précises, c’est-à-dire avec une dominance de l’une ou de l’autre forme. Il existe aussi des formes résiduelles dans lesquelles aucune hiérarchie ne peut être mise au jour (Tableau 4).En conclusion on a insisté, outre les problèmes méthodologiques négligés dans les précédentes recherches, sur l’existence d’une dissymétrie entre la forme déficitaire et la forme productive, dans la mesure où c’est seulement la forme déficitaire qui présente une grande singularité et sur l’importance des symptômes liés à la vie affective et à son appauvrissement qui ont un pouvoir discriminatif plus élevé que les symptômes productifs.*BPRS = Brief Psychiatric Rating Scale


1993 ◽  
Vol 38 (8) ◽  
pp. 534-540 ◽  
Author(s):  
Marie-A. Gagné ◽  
Hugues Cormier ◽  
Gérard Leblanc ◽  
Daniel Lévesque ◽  
Thérèse Di Paolo

A radioreceptor assay (RRA) was used to determine the neuroleptic plasma levels of 32 outpatients with schizophrenia receiving a high dose of neuroleptics (the equivalent of 18 mg or more of oral haloperidol per day) and undergoing a 50% partial and progressive reduction (ten percent each month for five months) in their medication. Plasma levels of neuroleptics were measured three times: before (T1) and immediately after the 50% reduction (T2) and five months later (T3). A linear correlation was observed between neuroleptic plasma levels obtained by RRA and the neuroleptic doses prescribed at T1 and T3. Furthermore, neuroleptic plasma levels were significantly lower at T3 than at T1. Concurrent evaluations of psychopathology were done using the Brief Psychiatric Rating Scale, and the results indicated that no correlation exists between neuroleptic plasma levels and the total rating scale scores at T1 but a significant correlation was observed at T3.


1994 ◽  
Vol 39 (4) ◽  
pp. 223-229 ◽  
Author(s):  
Gérard Leblanc ◽  
Hugues Cormier ◽  
Marie-Andrée Gagné ◽  
Sylvie Vaillancourt

This paper presents an open study which evaluated the clinical effects of a partial and progressive reduction in neuroleptic medication in 32 outpatients suffering from schizophrenia who were receiving high doses (equivalent of ≥ 18 mg of oral haloperidol per day; EHL). After an observation period of twelve weeks, each subject's dose of neuroleptics was reduced by 50% at the rate of 10% every four weeks. Patients were receiving a mean of 62 mg per day EHL at the beginning of the study and 30 mg per day EHL at the completion of the study. After the reduction, the following was observed: 1. a significant but modest change in psychopathology: a decrease in negative symptoms and in the total score on Brief Psychiatric Rating Scale; and 2. a significant increase in tardive dyskinesia symptoms. Six subjects relapsed but five of them recovered without increasing their reduced medication. Results of this study are discussed in the context of trying to find a minimal maintenance dose in the treatment of schizophrenia. The relative paucity of change despite a large reduction in medication argues for réévaluation of dosage in patients on high or very high doses of neuroleptics. The results suggest that many patients taking high doses could be maintained on significantly lower doses of neuroleptics. With gradual reduction of medication it would seem that many patients who are receiving a high dose of neuroleptic can achieve a lower dose than their current maintenance level.


1987 ◽  
Vol 151 (2) ◽  
pp. 152-155 ◽  
Author(s):  
K. R. Abraham ◽  
P. Kulhara

The efficacy of ECT was investigated in a double-blind trial. Twenty-two patients with schizophrenia received trifluoperazine and were randomly allocated to receive eight real or eight simulated ECTs. In the first eight weeks, the group receiving real ECTs showed significantly more improvement as measured on the Brief Psychiatric Rating Scale. However, the groups showed no significant differences from the twelfth week onwards. The superiority of real ECT was not confirmed at the end of six months.


1989 ◽  
Vol 22 (2-3) ◽  
pp. 168-176 ◽  
Author(s):  
J. Andersen ◽  
J.K. Larsen ◽  
V. Schultz ◽  
B.M. Nielsen ◽  
A. K&oslash;rner ◽  
...  

1997 ◽  
Vol 21 (11) ◽  
pp. 692-694 ◽  
Author(s):  
A. Thomas ◽  
G. Katsabouris ◽  
N. Bouras

This exploratory study assessed staff perceptions to the reduction of maintenance neuroleptic medication in patients with chronic schizophrenia living in a long-stay hospital. Ten in-patients were assessed at regular times over six months. In addition to the Brief Psychiatric Rating Scale (BPRS), data were obtained from nursing staff on patients' ward behaviour (Ward Behaviour Interview Schedule, WBIS), clinical global opinion (CGI) and staff reaction (SR) to the reduction of medication plan. The average decrease of BPRS and WBIS was not related to keyworker's clinical global impression. The SR increased against the reduction of medication over the study period (P<0.05). Staff perceptions in the treatment of patients with chronic schizophrenia and their possible influence on prescribed closes should be taken into consideration in addition to psychopathology and clinical symptoms.


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