Comment évaluer la présence de facteurs psychosociaux chez l’adulte présentant des douleurs chroniques musculo-squelettiques en masso-kinésithérapie ? (Enquête Delphi)

2021 ◽  
Vol 21 (232) ◽  
pp. 4-5
2018 ◽  
Vol 31 (4) ◽  
pp. 178-185
Author(s):  
B. Leroy ◽  
F. Louis ◽  
C. Niesten ◽  
T. Verheecke

Les prothèses totales de genou donnent 20 % de douleurs chroniques postchirurgicales. Cette étude clinique randomisée et contrôlée a pour but de déterminer si une prise en charge de trois séances à une semaine d’intervalle, axée sur les facteurs psychosociaux et l’alimentation (groupe traité), diminue la fréquence de la douleur modérée à sévère perçue quatre mois après l’intervention par rapport à l’absence d’une telle prise en charge (groupe témoin). Une évaluation verbale numérique (téléphonique) après quatre mois montre une douleur modérée à sévère significativement plus faible dans le groupe traité.


Praxis ◽  
2002 ◽  
Vol 91 (13) ◽  
pp. 548-556
Author(s):  
von Känel ◽  
Gander ◽  
Spiess ◽  
Buddeberg

Pour le traitement des syndromes de douleurs chroniques de l'appareil locomoteur, il faut à la fois intervenir sur le plan somatique et que sur le plan psychosocial. Nous présentons un résumé des possibilités thérapeutiques des douleurs chroniques dans les soins médicaux de base. Cet article met le point sur l'importance d'une attitude thérapeutique particulière, sur l'élaboration d'un concept psychophysiologique de la douleur, sur les interventions cognitives, sur la régulation des troubles du sommeil, sur l'emploi adéquat des analgésiques et des médicaments psychotropes, sur les mesures physiothérapeutiques, sur les techniques de relaxation, et sur l'entourage. Ces approches thérapeutiques servent au médecin de premier recours à traiter les patients souffrant de douleurs chroniques avec plus de succès et avec plus de satisfaction pour le patient.


2020 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 113-118
Author(s):  
S. Hertzog ◽  
L. Razon

La prise en charge des douleurs chroniques aboutit parfois à des échecs thérapeutiques. Ces douleurs sont résistantes aux traitements thérapeutiques, déstabilisent le corps médical et augmentent la détresse du patient. Afin de saisir les enjeux de ces échecs thérapeutiques, nous interrogeons le colloque médecin–patient (corps/douleurs, transfert/résistance), au sein duquel le discours médical peut mobiliser une résistance inconsciente chez le patient pour se protéger narcissiquement.


2020 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 25-30
Author(s):  
B. Leroy ◽  
C. Batcho Sebiyo ◽  
H. Nielens

La condition physique est un élément déterminant important de l’autonomie fonctionnelle, de la qualité de vie. Elle peut être altérée de manière non spécifique dans les douleurs chroniques. Avoir un outil pour la mesurer chez le patient douloureux chronique permet d’en avoir une estimation de base. À partir de cette donnée, le thérapeute pourra élaborer un plan de revalidation et un suivi. Dans ce but, un test d’effort sous-maximal a été conçu et validé. Ce test est simple, sécuritaire, fiable et peu onéreux. Nous le décrivons ainsi que sa mise en place en pratique.


2018 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 32-41
Author(s):  
M. Roux ◽  
J. Wendland

Objectif : Le but premier de cette étude était d’explorer la prévalence du blues post-partum (BPP) ainsi que des facteurs psychosociaux et obstétricaux associés dans un échantillon de femmes francophones primipares. L’objectif secondaire était d’explorer les représentations de ce phénomène parmi des sages-femmes exerçant en suites de couches. Méthodologie : Il s’agit d’une enquête transversale descriptive et à visée étiologique réalisée auprès de mères primipares et de sages-femmes. Les mères, âgées de 18 à 45 ans, ayant accouché depuis moins de six mois, ont répondu en ligne au Maternity Blues Questionnaire et à un questionnaire sociodémographique. De plus, une série de questions a été soumise à des sages-femmes exerçant depuis au moins un an, portant sur leurs connaissances et leurs représentations du BPP. Leur recrutement s’est fait par e-mail, sur la base du volontariat, ainsi qu’au sein d’une maternité parisienne, entre février et mai 2017. Résultats : Cinq cent onze mères ont été recrutées pour cette étude. Plus de la moitié (60 %) ont présenté un BPP, la plupart ayant présenté un blues classique (49,7 %) et 10,2 % un blues sévère. Les résultats montrent que le fait d’avoir eu précédemment une dépression, d’avoir un vécu de la grossesse négatif ou d’avoir manqué de soutien durant celle-ci est associé à l’émergence d’un blues post-partum. Trente sages-femmes ont été recrutées. Bien que ses manifestations soient bien repérées, le BPP fait l’objet de représentations en partie lacunaires ou approximatives parmi ces dernières. Ainsi, des expressions variées et laissant apparaître des caractéristiques ou causes supposées et inexactes du BPP sont utilisées pour le décrire. De même, alors que la variation hormonale est citée en cause principale par 80%de celles-ci, seulement 13,3 % évoquent le manque de soutien, pourtant un facteur prépondérant selon les études antérieures. Conclusion : Au-delà de sa prévalence importante, la prise en compte d’antécédents obstétricaux et de facteurs psychosociaux associés à la survenue du BPP paraît importante afin de mieux le prévenir et l’accompagner. Une étude sur les modalités d’accompagnement du BPP par les sagesfemmes et les attentes des mères à cet égard serait bienvenue.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 2-3
Author(s):  
E. Peyron

La prise en charge du sujet alcoolodépendant, utilisant les techniques de thérapie cognitivo-comportementales (TCC) a suivi l’évolution de ces techniques. Historiquement, les TCC ont évolué selon trois vagues. La première vague est comportementale et s’inspire directement des théories de l’apprentissage. On cherche dans ce cas à aider le patient à modifier son comportement. La deuxième vague des TCC a été centrée sur les cognitions. Le but du travail psychothérapique était d’aider le patient à favoriser des pensées alternatives lors d’une situation à risque. Depuis les années 2000, est née une troisième vague. Celle-ci se centre sur les relations entre la cognition et l’émotion [4]. L’hypothèse est que les troubles psychiques résulteraient d’une suppression erronée d’information émotionnelle. Par conséquent, la thérapie de la mindfulness – de la pleine conscience –, c’est à dire de l’expérience vécue pleinement de l’ici et maintenant, s’intéresse au contexte des expériences psychologiques. Les premiers programmes de thérapie de la pleine conscience ont été développés pour le sujet souffrant de maladies ou de douleurs chroniques pour améliorer leur qualité de vie [5]. Pour le sujet alcoolodépendant, un programme intégrant la pratique de la mindfulness à la prévention de la rechute (Mindfulness-Based Relapse Therapy: MBRT) [3,6,7]. Ce programme thérapeutique, que nous décrirons, s’appuie sur huit séances hebdomadaires. Nous avons aussi utilisé le programme classique de la mindfulness chez le sujet alcoolodépendant. La thérapie de la pleine conscience nous paraît intéressante à la fois dans la gestion du craving, mais aussi dans la gestion des émotions. Enfin, nous chercherons aussi, à partir des lectures des Stoïciens, d’Augustin (De Trinitate) [2], et d’Arendt (La vie de l’esprit) [1] à expliquer comment la pleine conscience est acceptation, acceptation d’un ordre qui ne dépend pas de nous, mais acceptation constitutive de notre liberté. L’acceptation est donc éthique.


2009 ◽  
Vol 10 (4) ◽  
pp. 185-191
Author(s):  
Laurent Labreze ◽  
Thierry Delorme ◽  
Philippe Poulain
Keyword(s):  

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