Évaluation de l’impact du « referral bias » sur les résultats des études pronostiques, à partir des données d’une étude de cohorte populationnelle sur l’endocardite infectieuse

2020 ◽  
Vol 68 ◽  
pp. S135
Author(s):  
M. Collonnaz ◽  
B. Hoen ◽  
F. Alla ◽  
F. Delahaye ◽  
B. Lung ◽  
...  
2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 343-370
Author(s):  
Philippe Amat ◽  
Éric Tran Lu Y

Introduction : Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une affection très répandue et insuffisamment diagnostiquée, ce qui en fait un problème majeur de santé publique et de sécurité. La rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMO) a été montrée efficace dans le traitement multidisciplinaire des SAOS de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte et elle est prescrite à plusieurs étapes de ces prises en charge. Objectifs : L’objectif principal de cette revue systématique de la littérature était d’évaluer l’efficacité de la rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMO), active ou passive, dans le traitement du syndrome d’apnées obstructives du sommeil chez les enfants, les adolescents et les adultes. Matériel et méthodes : La revue systématique de la littérature fut entreprise à partir des trois bases de données électroniques : Medline (via PubMed),Cochrane Library, Web of Science Core Collection, et complétée par une recherche limitée de la littérature grise (Google Scholar) afin d’identifier les études évaluant l’efficacité de la RMO sur le SAOS. Le critère de jugement principal était une diminution de l’indice d’apnées/hypopnées (IHA) d’au moins cinq épisodes par heure par rapport à l’état initial. Les critères de jugement secondaires étaient une amélioration de la qualité subjective du sommeil, de la qualité du sommeil mesurée par polysomnographie nocturne et de la qualité de vie mesurée subjectivement. Résultats : Seulement dix études répondaient à tous les critères d’inclusion. Huit étaient des essais cliniques contrôlés randomisés, une était une étude de cohorte prospective et une autre était une étude de cohorte rétrospective. Six études étaient consacrées au SAOS de l’adulte et quatre au SAOS pédiatrique. Toutes les études incluses ont été évaluées à « faible risque de biais » d’après les douze critères de risque de biais du Cochrane Back Review Group. D’après les données probantes disponibles, la RMO permet une réduction significative de l’IAH, jusqu’à 90,6 % chez l’enfant et jusqu’à 92,06 % chez l’adulte. Elle permet une diminution significative de l’intensité et de la fréquence du ronflement, participe à une réduction de la somnolence diurne, limite la réapparition des symptômes d’apnée obstructive du sommeil (AOS) après adénoamygdalectomie chez l’enfant et améliore l’adhésion au traitement par ventilation en pression positive continue (PPC). La RMO passive, avec l’assistance apportée au patient par le port d’une orthèse sur mesure à bille, augmente l’observance à la rééducation, permet une réduction significative de l’intensité du ronflement, de l’IAH et un accroissement significatif des voies aérifères supérieures. Conclusions : Les données publiées montrent que la rééducation myofonctionnelle orofaciale est efficace dans les traitements multidisciplinaires des SAOS de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte et devrait être largement prescrite à plusieurs étapes de ces prises en charge. La RMO passive, avec l’orthèse d’avancée mandibulaire à bille conçue par Michèle Hervy-Auboiron, aide à pallier les fréquents défauts d’observance observés lors des traitements par RMO active.


2021 ◽  
Vol 51 (5) ◽  
pp. S3
Author(s):  
J. Martellosio ◽  
N. Gastli ◽  
R. Farhat ◽  
A. Tazi ◽  
P. Duraffour ◽  
...  

2021 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
Author(s):  
Meghan K. Berkenstock ◽  
Andrew R. Carey

Abstract Background The development of scleritis in the setting of autoimmune conditions has been well documented. Prior series have assessed the relationship between systemic autoimmune disorders and scleritis only in patients referred for rheumatologic or ocular inflammation. This can lead to a referral bias. We reviewed all charts within the electronic medical record (EMR) of a health system for patients with systemic autoimmune and scleritis diagnoses to determine the prevalence of both and which disorders had the highest relative risk of developing scleritis. Methods The EMR was searched for scleritis and systemic inflammatory diagnoses in the past medical history and diagnosis tabs, and for associated disease specific laboratory values. The intersection of scleritis and systemic inflammatory conditions was assessed through searching both SNOMED Clinical Terminology and ICD-10 codes for diagnoses. The prevalence of each autoimmune disorder, scleritis prevalence, the percentage of patients with an autoimmune condition having scleritis, the percentage of patients with scleritis having an autoimmune condition; the relative risk (RR) of scleritis patients having a specific autoimmune disorder were calculated. Results A total of 5.9 million charts were searched with autoimmune conditions identified in 148,993 patients. The most common autoimmune conditions overall were HLA-B27-associated diseases (n = 26,680; prevalence 0.45%); rheumatoid arthritis (RA)(N = 19,923; prevalence 0.34%). Conversely, 2702 patients were identified with scleritis (prevalence 0.05%), of which 31.4% had an associated autoimmune condition. Patients with RA represented the highest percentage of patients with an autoimmune condition having scleritis. Granulomatosis with polyangiitis (GPA) represented the highest the percentage of patients with scleritis having an autoimmune condition. Sjogrens was the third most common condition associated with scleritis- making up 4.5% of cases. An association with juvenile idiopathic arthritis (JIA) was seen in 0.3% of patients. Conclusions While this is the largest retrospective review examining the association between autoimmune disease and scleritis, the findings are similar to prior studies with nearly a third of scleritis patients having an underlying autoimmune diagnosis. Limitations of the study included accurate chart coding; having laboratory results within the searchable EMR. Future research is needed to delineate associations of systemic disease with the anatomic location of scleritis using EMR.


2020 ◽  
Vol 37 (4) ◽  
pp. 285-292
Author(s):  
S. Kinouani ◽  
R. Tsopra ◽  
S. Maurice ◽  
B. Soen ◽  
N. Germemont ◽  
...  
Keyword(s):  

2019 ◽  
pp. 1-12 ◽  
Author(s):  
Domenique M.J. Müller ◽  
Pierre A.J.T. Robe ◽  
Roelant S. Eijgelaar ◽  
Marnix G. Witte ◽  
Martin Visser ◽  
...  

Purpose The aim of glioblastoma surgery is to maximize the extent of resection while preserving functional integrity, which depends on the location within the brain. A standard to compare these decisions is lacking. We present a volumetric voxel-wise method for direct comparison between two multidisciplinary teams of glioblastoma surgery decisions throughout the brain. Methods Adults undergoing first-time glioblastoma surgery from 2012 to 2013 performed by two neuro-oncologic teams were included. Patients had had a diagnostic biopsy or resection. Preoperative tumors and postoperative residues were segmented on magnetic resonance imaging in three dimensions and registered to standard brain space. Voxel-wise probability maps of tumor location, biopsy, and resection were constructed for each team to compare patient referral bias, indication variation, and treatment variation. To evaluate the quality of care, subgroups of differentially resected brain regions were analyzed for survival and functional outcome. Results One team included 101 patients, and the other included 174; 91 tumors were biopsied, and 181 were resected. Patient characteristics were largely comparable between teams. Distributions of tumor locations were dissimilar, suggesting referral bias. Distributions of biopsies were similar, suggesting absence of indication variation. Differentially resected regions were identified in the anterior limb of the right internal capsule and the right caudate nucleus, indicating treatment variation. Patients with (n = 12) and without (n = 6) surgical removal in these regions had similar overall survival and similar permanent neurologic deficits. Conclusion Probability maps of tumor location, biopsy, and resection provide additional information that can inform surgical decision making across multidisciplinary teams for patients with glioblastoma.


2017 ◽  
Vol 84 (6) ◽  
pp. 534-542
Author(s):  
Hung-Pin Tu ◽  
Yi-Ching Tung ◽  
Wen-Chan Tsai ◽  
Gau-Tyan Lin ◽  
Ying-Chin Ko ◽  
...  
Keyword(s):  

2009 ◽  
Vol 62 (4) ◽  
pp. 446-451 ◽  
Author(s):  
Allan Carlé ◽  
Peter Laurberg ◽  
Inge Bülow Pedersen ◽  
Nils Knudsen ◽  
Hans Perrild ◽  
...  

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