Quelles sont les mesures de santé publique susceptibles de réduire l’exposition anténatale au tabagisme et d’améliorer les indicateurs de qualité des soins périnatals ?

Author(s):  
C. Blum-Boisgard ◽  
B. Blanchon
2020 ◽  
Vol 10 (2) ◽  
pp. 76-82
Author(s):  
T. Schmutz ◽  
P.N. Carron ◽  
A. Exadaktylos ◽  
F. Sarasin ◽  
V. Ribordy

La médecine d’urgence (MU) en Suisse est en plein essor. Les centrales de régulation d’urgence, les services de sauvetage ambulancier, les services mobiles d’urgence et de réanimation, les secours héliportés et la création de services d’urgence hospitaliers autonomes apportent aujourd’hui une réponse forte aux besoins de la population. Malgré la place déterminante de ces services dans la politique de santé publique helvétique, laMU n’est toujours pas reconnue comme une spécialité à part entière et reste une formation complémentaire accessible en complément d’un titre préalable de spécialiste. La révision progressive du programme de cette formation et l’enrichissement de son contenu aboutiront inévitablement à la création d’un titre de spécialiste en MU, garant de la qualité des soins et du développement de la MU.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S78-S79
Author(s):  
P. Louville

La prise en charge psychosociale précoce des victimes de catastrophes ou d’événements traumatogènes collectifs constitue un enjeu de santé publique, avec deux objectifs : la prise en charge du stress aigu postévénement et la prévention secondaire des troubles psychiques post-traumatiques (syndrome psychotraumatique, dépression, addictions) susceptibles d’apparaître par la suite. S’appuyant sur leur expérience de terrain, des spécialistes francophones ont développé un modèle d’intervention rapide d’équipes psychiatriques intégrées aux systèmes de secours d’urgence intervenant en cas d’événement exceptionnel. Ce modèle est mis en œuvre par les cellules d’urgence médicopsychologique (CUMP) en France depuis 20 ans, effectuant des interventions immédiates auprès des blessés psychiques, en liaison avec les SAMU, puis leur suivi dans les premières semaines. L’évaluation du dispositif et des interventions des CUMP fait officiellement partie des missions des professionnels, sous l’autorité des ARS, depuis la réforme de l’urgence médicopsychologique introduite par plusieurs textes parus en 2014. Jusqu’à présent, l’évaluation de l’activité des CUMP était essentiellement quantitative, portant par exemple sur le nombre d’heures de mobilisation, le nombre de professionnels activés, le nombre d’interventions, le nombre de personnes secourues, le nombre de jours de formation des professionnels. Dorénavant, chaque CUMP départementale doit élaborer un rapport d’activité annuel qui ne devrait pas se limiter aux seuls indicateurs quantitatifs. L’évaluation des procédures de soins devra se faire en fonction d’un référentiel de bonnes pratiques qui reste à élaborer. Ce référentiel devrait notamment préciser les indications et non-indications du déclenchement d’une intervention immédiate, question sensible à laquelle les responsables des CUMP sont régulièrement confrontés. L’évaluation peut aussi concerner la qualité des soins, c’est-à-dire la prise en charge globale d’une personne par les différents professionnels qu’elle rencontre sur le terrain ou dans les hôpitaux de l’arrière après son évacuation. Enfin, le problème de l’évaluation médicoéconomique risque d’être rapidement posé, avec la nécessité de définir des critères d’efficacité des interventions (études d’impact) pour les opposer aux coûts qu’elles génèrent. On ne peut qu’espérer que cette démarche d’évaluation des CUMP initiée en 2014 aboutisse à la mise en œuvre d’une démarche d’amélioration de la qualité des soins au profit des usagers, tout en sécurisant les professionnels dans leur pratique.


Author(s):  
Lise Thibodeau ◽  
Elham Rahme ◽  
James Lachaud ◽  
Éric Pelletier ◽  
Louis Rochette ◽  
...  

Le suicide est un enjeu majeur de santé publique au Canada. Si les facteurs individuels et démographiques influent sur le taux de suicide, la qualité des services de santé a également un impact. Dans un système public de soins comme celui du Canada ou celui du Royaume-Uni, la qualité des soins se manifeste à trois niveaux : individuel, programmatique et systémique. L'examen des suicides sert à évaluer les services de santé quant au décès par suicide et, au niveau agrégé, à évaluer ces services à l’échelle des programmes et du système. Les grandes bases de données médico-administratives constituent une autre source de données utile à la prise de décisions sur l’ensemble de la population à l’échelle systémique, programmatique et individuelle et portant sur les services en santé mentale susceptibles d'avoir une influence sur le risque de suicide. Cet article décrit un projet mené à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) utilisant le Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), en collaboration avec des collègues du pays de Galles (Royaume-Uni) et de l’Institut norvégien de santé publique. Cette étude décrit l’élaboration d’indicateurs de la qualité des soins à ces trois niveaux et les stratégies connexes d’analyse statistique. Nous proposons 13 indicateurs de soins de santé pouvant être créés à partir d’un système de surveillance des maladies chroniques : déterminant systémique, déterminants démographiques, soins primaires, soins spécialisés, équilibre entre les secteurs de soins, consultation à l’urgence et budgets en santé mentale et toxicomanie.


2014 ◽  
Vol 198 (2) ◽  
pp. 365-368
Author(s):  
André Aurengo ◽  
André Aurengo ◽  
Alain Astier ◽  
Jean-Philippe Vuillez ◽  
Olivier Mundler ◽  
...  

2010 ◽  
Vol 194 (2) ◽  
pp. 415-430
Author(s):  
Jean-Pierre Goullé ◽  
Élodie Saussereau ◽  
Michel Guerbet ◽  
Christian Lacroix

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