données administratives
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78
(FIVE YEARS 12)

H-INDEX

6
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 47 (10) ◽  
pp. 459-467
Author(s):  
Dolly Lin ◽  
Brigitte Ho Mi Fane ◽  
Susan G Squires ◽  
Catherine Dickson

Contexte : Le Canada a maintenu une faible incidence de la diphtérie toxigène depuis les années 1990 grâce à un engagement continu envers les programmes de vaccination financés par l’État. Objectif : Déterminer si les données d’hospitalisation, complétées par les données sur les maladies à déclaration obligatoire, peuvent décrire le fardeau de la diphtérie respiratoire et cutanée toxigène au Canada, ainsi qu’estimer si le Canada est en voie d’atteindre sa cible de réduction des maladies évitables par la vaccination pour la diphtérie, qui est de zéro cas par année de diphtérie respiratoire transmise localement. Méthodes : Les données sur les congés des personnes hospitalisées liés à la diphtérie de 2006 à 2017 ont été extraites de la base de données sur les congés des patients (BDCP), et les données sur les cas de diphtérie pour la même période ont été extraites du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (SCSMDO), afin de procéder à des analyses descriptives. Étant donné que les données de la province du Québec ne sont pas incluses dans la BDCP, les cas du SCSMDO du Québec ont été exclus de l’analyse. Résultats : Au total, 233 hospitalisations liées à la diphtérie ont été enregistrées dans la BDCP. De ce nombre, la diphtérie était le diagnostic principal dans 23 cas. La moitié des patients étaient des hommes (52 %) et 57 % étaient âgés de 60 ans et plus. La région centrale (Ontario) comptait le plus grand nombre d’enregistrements de congés des patients (61 %), suivie de la région des Prairies (Alberta, Manitoba et Saskatchewan [23 %]). La diphtérie cutanée représentait 43 % des enregistrements, la diphtérie respiratoire 3 %, et le reste était d’autres complications liées à la diphtérie ou la diphtérie dont la localisation n’était pas spécifiée. Deux patients pour lesquels la diphtérie était le diagnostic principal ont entraîné le décès des patients hospitalisés. Dix-huit cas de diphtérie ont été déclarés par l’entremise du SCSMDO. Les cas étaient observés dans tous les groupes d’âge, dont la plus grande proportion de cas chez ceux de 20 à 59 ans (39 %) et ceux de 19 ans et moins (33 %). Les cas n’ont été rapportés que dans les Prairies (89 %) et les régions de la côte Ouest (Colombie-Britannique [11 %]). Conclusion : Les données administratives des hôpitaux sont conformes à la faible incidence de diphtérie déclarée dans le SCSMDO et le faible fardeau de la diphtérie respiratoire au Canada. Bien que le Canada semble en bonne voie pour atteindre sa cible de réduction des maladies, l’information sur la transmission endémique n’est pas disponible


Author(s):  
Bart Cockx

Ce numéro de Regards économiques analyse la question de la formation des demandeurs d’emploi en Belgique, du côté néerlandophone en particulier. Ces formations sont-elles efficaces pour améliorer l’insertion professionnelle des chômeurs et si oui, pour quels demandeurs d’emploi en particulier ? Pour mener cette étude, Bart Cockx, spécialiste des questions du marché de l’emploi, a travaillé en collaboration avec le VDAB (le service public de l’emploi flamand) et le professeur Michael Lechner (Université de Saint-Gall en Suisse). Ils ont utilisé les techniques d’analyse statistique des Big Data. Ils les ont appliquées à un grand ensemble de données administratives anonymisées sur des demandeurs d’emploi résidant en Flandre. Ces techniques permettent de prévoir le gain d’emploi qu’un chômeur peut espérer de sa participation à une formation donnée. Les trois résultats majeurs présentés dans cette étude sont les suivants : Quelles sont les formations les plus efficaces ? Parmi les types de formation étudiés (sessions d’orientation professionnelle, formation professionnelle de type court et formations de durée moyenne), ce sont les formations professionnelles courtes qui sont les plus efficaces; elles augmentent la durée moyenne passée en emploi des participants de 3,5 mois (soit + 21 %) par rapport à l’absence de participation. Pour quel profil de demandeur d’emploi les formations sont les plus efficaces ? Les formations ont le plus d’impact sur le retour à l’emploi des immigrés récents dont la connaissance du néerlandais est limitée. Comment améliorer l’efficacité des formations ? Si le VDAB attribuait les programmes de formation aux demandeurs d’emploi selon l’algorithme informatique développé par les chercheurs, on obtiendrait une augmentation de 20 % de la durée passée en emploi grâce aux formations. Cette étude démontre que les outils informatiques et statistiques peuvent apporter un soutien dans l’attribution des politiques d’aide à l’emploi pour les chômeurs mais également que les gains d’emploi peuvent être conséquents si on alloue les formations à celles et ceux qui en tirent le plus de bénéfices.


Author(s):  
Andrew Appleton ◽  
Melody Lam ◽  
Britney Le ◽  
Salimah Shariff ◽  
Andrea Gershon

Introduction On sait que les modèles de rémunération des médecins ont des répercussions sur la nature et le volume des services offerts. Notre objectif était d’étudier les effets de la suppression d’un incitatif financier, la prime à la rémunération à l’acte, sur la prestation de services de suivi des maladies chroniques par des spécialistes en médecine interne, en cardiologie, en néphrologie et en gastroentérologie. Méthodologie Nous avons recueilli des données administratives liées aux soins de santé pour la période du 1er avril 2013 au 31 mars 2017 à partir des bases de données de l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES) en Ontario (Canada). Nous avons effectué une analyse des séries chronologiques avant et après le retrait de la prime à la rémunération à l’acte, le 1er avril 2015. La variable principale de résultat était le nombre total de visites mensuelles pour des services de suivi des maladies chroniques. Les variables secondaires de résultat étaient les visites mensuelles pour l’ensemble des services de suivi ainsi que les consultations de nouveaux patients. Nous avons comparé des spécialistes en médecine interne, en cardiologie, en néphrologie et en gastroentérologie exerçant pendant la période visée par l’étude avec des spécialistes en pneumologie, en hématologie, en endocrinologie, en rhumatologie et en maladies infectieuses, qui pouvaient quant à eux continuer à percevoir la prime. Nous avons choisi ce groupe de comparaison car ce sont également des sous-spécialités en médecine interne et elles offrent des services similaires. Résultats Le nombre de visites consacrées au suivi des maladies chroniques a diminué de façon importante après le retrait de la prime à la rémunération à l’acte, mais il n’y a pas eu de diminution du nombre total de visites de suivi. Une baisse importante des consultations avec de nouveaux patients a également été constatée. Aucun changement n’a été observé dans le groupe de référence. Conclusion La diminution du volume des visites de suivi des maladies chroniques peut s’expliquer par le fait que les critères de diagnostic ont été moins souvent remplis plutôt que par une réduction réelle des services fournis. Les effets potentiels sur les résultats pour les patients exigent d’être examinés de manière plus approfondie.


2020 ◽  
Vol 5 (HS) ◽  
pp. 223-227
Author(s):  
G. STEIER

Le Département de Génétique Animale a été précurseur de l’informatique à l’INRA sous l’impulsion de J. Poly, B. Vissac et M. Poutous dans les années 50 ; à cette époque ils réalisaient des calculs sur IBM-704 et 705 et faisaient gérer des fichiers importants sur cartes perforées. En octobre 1962, les premiers équipements de calculs internes sont installés sous forme d’un IBM 1620 qui traite non seulement les données zootechniques mais également des données administratives. En janvier 1968, grâce aux crédits de la nouvelle loi sur l’élevage, est installé l’IBM 360-50, ordinateur de haut de gamme pour l’époque car répondant par exemple aux importants besoins informatiques d’organismes financiers comme la Caisse des Dépôts et Consignations qui en fut dotée au même moment. Associés à du personnel spécialisé regroupé dans une Unité du Département, dénommée Centre de Traitement de l’information génétique (CTIG), ces moyens modernes de calcul permettaient au Département de remplir ses missions au bénéfice des acteurs de l’Amélioration Génétique. Les biométriciens de l’INRA auront également accès à ce matériel avant d’être dotés de moyens propres en 1979. Le Département de génétique animale a donc joué un rôle moteur dans le développement des moyens informatiques de l’Institut. Cela lui permet aujourd’hui, en partenariat avec les Instituts techniques et le ministère de l’Agriculture, de disposer des outils nécessaires pour améliorer les méthodes de gestion et de sélection des populations d’animaux domestiques.  


Author(s):  
Nana Amankwah ◽  
Maryam Oskoui ◽  
Rochelle Garner ◽  
Christina Bancej ◽  
Douglas G. Manuel ◽  
...  

Introduction Le but de notre étude était de présenter des estimations et des projections par modélisation portant sur les répercussions épidémiologiques et économiques actuelles et futures de la paralysie cérébrale au Canada sur une période de 20 ans (2011‑2031). Méthodologie Nous avons utilisé le Modèle de santé de la population (POHEM) – Maladies neurologiques de Statistique Canada pour simuler les états pathologiques, les facteurs de risque et les déterminants de la santé à l’échelle des individus, ainsi que pour décrire et projeter les résultats en matière de santé, en particulier l’incidence de maladies, la prévalence, l’espérance de vie, l’espérance de vie ajustée en fonction de la santé, la qualité de vie liée à la santé et les coûts des soins de santé au cours du cycle de vie des Canadiens. Les cas de paralysie cérébrale ont été relevés à partir de sources de données administratives sur la santé en Colombie-Britannique. Une cohorte représentative de la population a ensuite été utilisée pour produire les taux d’incidence et de mortalité, ce qui a permis ensuite d’établir des projections des taux d’incidence et de mortalité. L’indice de l’état de santé Health Utilities Index Mark 3 (IES3) a également été inclus dans le modèle pour tenir compte de divers états de la santé fonctionnelle, ce qui a permis de réaliser des projections sur la qualité de vie liée à la santé. Enfin, nous avons estimé les paramètres de prestation des soins et les coûts des soins de santé à partir d’enquêtes nationales canadiennes et de données administratives sur la santé, puis nous les avons inclus dans les paramètres du modèle pour évaluer les répercussions épidémiologiques et économiques de la paralysie cérébrale. Résultats S’il est vrai que le taux brut global d’incidence de la paralysie cérébrale devrait demeurer stable, les nouveaux cas diagnostiqués de paralysie cérébrale connaîtront une hausse, passant d’environ 1 800 cas en 2011 à près de 2 200 cas en 2031. De plus, le nombre de personnes atteintes de ce trouble devrait passer de plus de 75 000 en 2011 à plus de 94 000 en 2031. Les coûts directs des soins de santé en dollars canadiens constants de 2010 s’établissaient à environ 11 700 $ pour les enfants de 1 à 4 ans atteints de paralysie cérébrale, comparativement à environ 600 $ pour ceux n’étant pas atteints de cette maladie. En outre, les personnes atteintes de paralysie cérébrale ont tendance à avoir une moins bonne qualité de vie liée à la santé pendant de plus longues périodes. Conclusion Les personnes atteintes de paralysie cérébrale continueront à être confrontées à des difficultés parce qu’elles nécessitent des soins médicaux spécialisés de façon continue et ont un besoin croissant de services de soutien. Notre étude fournit un aperçu significatif des coûts à venir et des répercussions de la paralysie cérébrale et offre des données précieuses qui pourraient servir à élaborer des programmes et des stratégies de santé ciblés pour les Canadiens atteints de cette maladie.


2020 ◽  
Vol 21 (3) ◽  
pp. 131-141
Author(s):  
Marion Amand ◽  
Isabelle Richard ◽  
Nicolas Lerolle ◽  
Adeline Alves de Sousa ◽  
Sabine Mallet ◽  
...  

Contexte : En France, les assises de l’enseignement supérieur et de la recherche en 2013 ont permis de mettre en lumière les carences de la première année commune aux études de santé (PACES). L’Université d’Angers a souhaité expérimenter un nouveau mode d’admission dans les études de santé, dénommé PluriPASS. Ce parcours pluridisciplinaire, en tant qu’alternative à la PACES classique, a pour volonté d’une part de garantir un recrutement efficace dans six filières contingentées de santé et d’autre part de favoriser une orientation progressive vers une quinzaine de licences des Universités d’Angers et du Mans pour ceux qui n’auraient pas été recrutés dans la filière de santé souhaitée. But : Cet article vise à identifier les caractéristiques des étudiants admis ou non admis en filière de santé, en fonction des choix qu’ils ont faits au fur et à mesure de leur parcours. Méthodes : Les données mobilisées pour répondre à cet objectif sont celles relatives aux inscriptions et aux examens, issues des bases de données administratives des deux universités, auxquelles on applique des traitements statistiques afin de dégager les caractéristiques les plus significatives. Résultats : Dans le cas d’une non admission en filière santé, trois fois plus d’étudiants en moyenne, par rapport à la PACES classique, poursuivent et réussissent leurs études de licence. Conclusion : À travers une voie d’accès pluridisciplinaire commune à un ensemble de formations et par une orientation progressive, PluriPASS offre la possibilité à une majorité d’étudiants de poursuivre des études longues, y compris hors santé.


Author(s):  
Sarah Funnell ◽  
Peter Tanuseputro ◽  
Angeline Letendre ◽  
Lisa Bourque Bearskin ◽  
Jennifer Walker

RÉSUMÉLa recherche en santé autochtone au Canada a été négligée dans le passé et qualifiée de problématique, notamment en raison du manque de collaboration avec les peuples autochtones. L’Énoncé de politique des trois Conseils sur l’éthique de la recherche avec des êtres humains décrit au chapitre 9 la conduite éthique de la recherche axée sur les Premières nations, les Inuits et les Métis. Les principes PCAP® des Premières nations (propriété, contrôle, accès et possession) soulignent l’importance majeure de l’engagement et de la gouvernance autochtones. En vue d’assurer que les buts et les activités de la recherche développée soient réalisés en partenariat complet et significatif avec les peuples et les communautés autochtones, il est possible de faire appel à des méthodes de recherche participative communautaire (RPC) intégrant leur plein engagement. Les recherches utilisant des ensembles de données secondaires, telles que les données administratives sur la santé recueillies en routine, ne devraient plus être exclues de cette approche. Notre objectif était de décrire comment notre équipe de chercheurs universitaires, alliée à un organisme national de santé autochtone, a adapté les méthodes de RPC dans le cadre d’un projet de recherche utilisant des données recueillies antérieurement pour examiner les lacunes dans la prestation de soins de fin de vie aux peuples autochtones en Ontario. Nous décrivons le processus d’élaboration de ce partenariat de recherche et expliquons comment l’intégration des principes de base et des processus de formation du savoir autochtones ont guidé cette collaboration. Notre partenariat de recherche, qui implique l’adaptation de méthodes de RPC, illustre un processus d’engagement qui pourrait guider d’autres chercheurs désirant mener des recherches en santé autochtone à l’aide de données déjà recueillies. Nous faisons aussi état d’une entente de recherche transparente, négociée équitablement entre un organisme national de santé autochtone et des chercheurs, qui pourrait servir de cadre pour des collaborations de recherche similaires. Il est essentiel de s’assurer que les perspectives autochtones soient au cœur des processus de recherche et qu’elles soient reflétées dans ceux-ci lorsque des données administratives sur la santé sont utilisées.


Author(s):  
Allana G. LeBlanc ◽  
Melissa Baker ◽  
Yong Jun Gao ◽  
Louise McRae ◽  
Catherine Pelletier

En 1999, le gouvernement du Canada, en collaboration avec les provinces et les territoires, met sur pied le Système national de surveillance du diabète (SNSD) afin de suivre l’évolution des taux de diabète au Canada. Le SNSD utilise alors une nouvelle méthode pour recueillir et communiquer les données nationales sur le diabète de façon systématique, au moyen de bases de données administratives sur la santé reliées entre elles. Depuis, il a évolué pour devenir le Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC) et fournit de l’information sur plus de 20 maladies chroniques. Cet article présente les données les plus à jour du SCSMC sur les taux de diabète au Canada. Actuellement, 8,8 % des Canadiens (9,4 % d’hommes et 8,1 % de femmes d’un an et plus) sont atteints de diabète, et environ 549 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Depuis 2000, le taux de prévalence normalisé selon l’âge a augmenté en moyenne de 3,3 % par année, le taux d’incidence normalisé selon l’âge est demeuré relativement stable et les taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteintes de diabète ont diminué en moyenne de 2,1 % par année. Cela laisse entendre que l’on vit plus longtemps avec un diagnostic de diabète.


Author(s):  
Cynthia Kendell ◽  
Beverley Lawson ◽  
Joseph H. Puyat ◽  
Robin Urquhart ◽  
Arminée Kazanjian ◽  
...  

RÉSUMÉNous avons examiné la qualité des soins fournis aux personnes âgées fragiles dans cinq provinces canadiennes à partir de données administratives sur la santé. Dans chaque province, nous avons considéré les personnes âgées fragiles en fonction de deux cohortes : les personnes décédées et les personnes vivantes. Des règles de décision ont été utilisées pour déterminer quelles personnes étaient frêles, soit celles résidant en établissement de soins de longue durée, qui étaient en phase terminale ou dont le profil correspondait à deux des sept domaines identifiés. Ces domaines étaient fondés sur des échelles de fragilité, des discussions avec des gériatres et des indicateurs d’utilisation des services de santé. Nous avons évalué la qualité des soins à l’aide des indicateurs de qualité suivants : diminution de la durée de l’hospitalisation, diminution du nombre de réadmissions à l’hôpital, diminution du nombre de visites à l’urgence, augmentation de la continuité des soins fournis par un médecin de famille, diminution de l’utilisation de la ventilation mécanique et diminution du nombre d’admissions aux soins intensifs. À l’aide d’analyses de régression, nous avons également constaté que le sexe masculin et l’âge avancé étaient associés à une moins bonne qualité de soins dans les deux cohortes. Cette étude fournit des données de base qui permettront d’évaluer les futurs efforts visant à améliorer la qualité des soins offerts aux personnes âgées fragiles.


Author(s):  
Naomi C. Hamm ◽  
Louise Pelletier ◽  
Joellyn Ellison ◽  
Lana Tennenhouse ◽  
Kim Reimer ◽  
...  

Introduction Le Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC) de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) produit des estimations de la prévalence et de l’incidence des maladies chroniques au sein de la population à l’aide de données administratives sur la santé. Notre projet visait à évaluer les tendances des taux d’incidence au fil du temps, car elles jouent un rôle essentiel dans la compréhension de l’évolution des risques pour la population et dans l’orientation des politiques. Méthodologie Nous avons obtenu les cas incidents et diagnostiqués d’asthme, de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), de diabète, d’hypertension, de cardiopathie ischémique et d’accident vasculaire cérébral (AVC) auprès de l’infobase en ligne du SCSMC pour les années 1999 à 2012. Nous avons analysé les tendances dans les estimations de l’incidence à l’échelle nationale et régionale à l’aide d’un modèle de régression binomiale négative utilisant l’année comme prédicteur linéaire. Nous avons ensuite utilisé des modèles utilisant l’année comme spline cubique restreinte pour vérifier les écarts de linéarité au moyen du test du rapport de vraisemblance. L’âge et le sexe ont été intégrés comme covariables dans tous les modèles. Résultats Dans les modèles où l’année a été utilisée comme prédicteur linéaire, les taux d’incidence nationaux diminuaient dans le temps pour toutes les maladies sauf le diabète et les taux d’incidence régionaux diminuaient également pour la plupart des maladies et dans la plupart des régions. Toutefois, les tests du rapport de vraisemblance ont révélé des écarts statistiquement significatifs par rapport à l’effet linéaire de l’année pour de nombreuses maladies et dans de nombreuses régions, en particulier pour l’hypertension. Conclusion Les estimations de l’incidence des maladies chroniques fondées sur les données du SCSMC font état d’une diminution dans le temps, mais à un taux non constant. D’autres recherches sont nécessaires pour déterminer si cette diminution est associée à des changements dans l’état de santé de la population, dans la qualité des données ou dans les pratiques médicales. De la même manière, les caractéristiques de la population susceptibles d’avoir une influence sur l’évolution des tendances de l’incidence requièrent un examen approfondi.


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