Research on the antiphoner — problems and perspectives

1987 ◽  
Vol 10 ◽  
pp. 1-14 ◽  
Author(s):  
Hartmut Möller

As recently as 1975, Cyrille Vogel, in his Introduction aux sources du Moyen Age, was obliged to forego a demonstration of the transmission of the antiphoner, “given the complexity of research still in progress”.[1] Since then, with the completion in 1979 of the six-volume Corpus Antiphonalium Officii (= CAO) of René-Jean Hesbert, the foundations have been laid for all future historical research on the origins of the Roman office hours. Twelve selected sources are edited, first text-incipits of the sources in their original form, and then each complete text separately; more than this, in the two concluding volumes Hesbert undertook the task of classifying 800 sources of the office by means of statistical methods, in order thereby to facilitate the reconstruction of an archetype.[2]

Moreana ◽  
2003 ◽  
Vol 40 (Number 153- (1-2) ◽  
pp. 143-158
Author(s):  
Marie-Claire Phélippeau
Keyword(s):  

L’article a pour but de décrire l’œuvre de More : The Last Things, à l’occasion de sa première traduction en français. Il analyse les différentes caractéristiques du traité et en rattache la filiation au Moyen Age, par certains aspects, et à la Renaissance par certains autres. L’originalité de More est mise en évidence : elle réside à la fois dans la forte cohérence du discours, dans son éloquence avérée, ainsi que dans le caractère pastoral de l’œuvre.


Hawliyat ◽  
2018 ◽  
Vol 9 ◽  
pp. 69-79
Author(s):  
François Clément
Keyword(s):  

L'étude des sociétés anciennes n'est pas sans évoquer le travail du paléon- tologue. De même que celui-ci doit se contenter, pour comprendre ce qui fut un être vivant, d'ossernents la plupart du temps en désordre, l'historien ne dispose que de matériaux squelettiques, de la carcasse du passé. La recherche sur l'Islam médiéval n'y échappe pas. Annales et chroniques, géographies, listes bio-biblio- graphiques, aussi riches soient-elles, ne sont, pour l'essentiel, qu'une collection de dates, de toponymes, de distances, de filiations, le tout sous une forme suc- cincte et dans un état de conservation trop souvent fragmentaire. S'il s' agit sim- plement d'établir une chronologie, ou d'ébaucher une histoire des États, cela suffit sans doute. Quant à une histoire des vivants, c'est une autre affaire. Bien sûr, on entrevoit les gens, leurs habitudes, leurs gestes, grâce aux recueils de jurisprudence, aux manuels de bisba, à une notation ici ou là, au détour d'un récit, d'un poème, et l'on éprouve alors une satisfaction comparable à celle du fouilleur découvrant une empreinte de tégument ou la griffure d'une glissade. Ce n'est pas encore la vie, certes, mais on s'en approche. L'archéologie permet de faire quelques pas supplémentaires. Hélas, il faut dans tous les cas se rendre à l'évidence : aussi minutieuse soit l'enquête, on aboutit toujours à une maison vide.


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