scholarly journals L’hétérogénéité insoupçonnée du système immunitaire de la drosophile

2021 ◽  
Vol 37 (1) ◽  
pp. 18-22
Author(s):  
Pierre B. Cattenoz ◽  
Angela Giangrande
Keyword(s):  
2020 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 80-87
Author(s):  
R. Enaud ◽  
C. Tétard ◽  
T. Lamireau

Même si la physiopathologie des maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) fait encore l’objet de nombreuses études, il est admis qu’elle implique une interaction inadaptée entre le microbiote intestinal et le système immunitaire digestif. L’incidence croissante des MICI durant les dernières décennies, en lien avec l’occidentalisation du mode de vie, souligne le rôle des facteurs environnementaux dans cette interaction. Ces facteurs seraient notamment impliqués dans les perturbations du microbiote intestinal ou dysbioses, maintenant bien décrites dans les MICI. Parmi ces facteurs, l’alimentation suscite beaucoup d’intérêt. Symbole de nos changements de mode de vie, elle a un impact bien démontré sur la composition du microbiote, dès la naissance puis tout au long de la vie. Des études épidémiologiques ont permis de montrer des associations entre l’alimentation et le risque de survenue de MICI. Certains de ces liens ont également pu être mis en évidence chez l’animal ou en culture cellulaire, renforçant l’hypothèse d’une relation étroite entre l’alimentation, le microbiote et l’inflammation intestinale. L’alimentation bénéficie également d’une attention croissante ces dernières années dans la prise en charge des MICI. Au-delà de l’utilisation de la nutrition entérale exclusive dans la maladie de Crohn pédiatrique, dont l’efficacité est maintenant bien démontrée, de nouvelles approches émergent. Parmi elles, des régimes d’exclusion spécifiques pourraient constituer les prochaines avancées majeures dans la prise en charge de MICI au cours des prochaines années.


2008 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 55-63 ◽  
Author(s):  
A. Marabelle ◽  
M. Meyer ◽  
F. Demeocq ◽  
A. Lachaux
Keyword(s):  

2021 ◽  
Author(s):  
P. Piguet

L’intestin est un système complexe qui joue un rôle fondamental dans l’absorption et la distribution des nutriments nécessaires aux différents organes d’un organisme, comme par exemple le glucose pour le cerveau. Finement régulé par le système nerveux, le système digestif abrite également un acteur qui joue un rôle crucial : la flore intestinale — ancien terme désignant le « microbiote » — qui pèse autant que le cerveau lui-même. Comme le tractus gastrointestinal est également exposé à des risques d’invasion par des agents pathogènes, un quatrième intervenant joue un rôle clé : le système immunitaire. Ce dernier exerce une surveillance étroite du tractus gastro-intestinal et joue un rôle important dans les interactions entre l’intestin et le cerveau, pour le meilleur ou pour le pire…Qu’il s’agisse de l’intestin ou du cerveau, ces deux organes sont relativement isolés du reste du corps par des barrières dont le bon fonctionnement est vital, prémunissant l’organisme et sa commande centrale cérébrale de mécanismes infectieux qui pourraient lui être fatals. Et pourtant… Des voies les relient, qui participent au dialogue entre — mais aussi à la vulnérabilité de — ces différents protagonistes de différentes façons. Le paysage physiologique humain est donc un amalgame complexe de cellules humaines mais également de cellules bactériennes qui collaborent étroitement au contrôle de la santé humaine. Non seulement le microbiote est capable de digérer certains nutriments qui ne peuvent pas être dégradés par le tractus gastro-intestinal lui-même, mais un nombre croissant d’études scientifiques suggèrent un lien entre la fonction gastrointestinale et la fonction cérébrale — et par là même une association avec certaines maladies neurologiques et psychiatriques. Ainsi, on soupçonne que l’axe intestin–cerveau est impliqué dans un certain nombre de maladies psychiatriques ou neuro-immunes chez l’enfant et l’adulte. De plus, il a été suggéré que les troubles intestinaux constituent un « facteur de risque » pour le développement de troubles neurologiques. Enfin, et non des moindres, le stress régule la composition et l’activité de la flore intestinale, une propriété qui pourrait même affecter la santé psychiatrique à travers les générations. Le concept d’« axe intestin–cerveau » propose qu’il existe un dialogue constant entre l’intestin et le cerveau. Le microbiote peut aujourd’hui être considéré comme l’acteur majeur d’un écosystème au sein duquel la nature des échanges pourrait conditionner l’équilibre neurologique et psychiatrique de l’être humain.


2018 ◽  
Vol 34 (10) ◽  
pp. 813-819 ◽  
Author(s):  
Félix R. Croteau ◽  
Geneviève M. Rousseau ◽  
Sylvain Moineau

CRISPR-Cas est un système immunitaire adaptatif utilisé par de nombreux microbes pour se défendre contre l’invasion d’acides nucléiques tels que les génomes viraux et autres éléments génétiques mobiles. Le système microbien utilise son locus CRISPR pour stocker de l’information génétique afin de produire des ARN guides. Ces derniers, de concert avec des endonucléases (Cas), empêchent des invasions futures. Des parties de ce système microbien ont été exploitées pour développer un puissant outil d’édition des génomes dans une panoplie d’organismes. La capacité de CRISPR-Cas9 à couper efficacement et à des endroits très précis de l’ADN pourrait peut-être permettre un jour de guérir certaines maladies génétiques humaines. La malléabilité de cet outil d’édition rend possible une variété d’applications allant de la modulation de l’expression de gènes à des modifications épigénétiques. Les locus CRISPR représentent également une mine d’informations pouvant servir de méthode de typage de souches microbiennes ou encore une façon d’étudier les interactions entre les bactéries et leurs habitats.


2021 ◽  
Vol 37 (4) ◽  
pp. 333-341
Author(s):  
Nassima Chouaki Benmansour ◽  
Julien Carvelli ◽  
Éric Vivier
Keyword(s):  

Le système du complément est un composant essentiel du système immunitaire inné. Son activation excessive au cours de la COVID-19 participe à l’orage cytokinique, à l’inflammation endothéliale (endothélite) et aux thromboses qui accompagnent la maladie. Bloquer le complément, notamment l’axe C5a-C5aR1, par des thérapies spécifiques représente un espoir thérapeutique dans les formes les plus sévères de la maladie.


2012 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 186-189
Author(s):  
Yasmine Lounici ◽  
◽  
Hiba Ait Hamoudi ◽  
Ismahane Berkane ◽  
Malika Bouali-Benhalima

Les maladies auto-immunes (MAI) sont la conséquence d’une hyperactivité du système immunitaire réagissant contre les constituants du soi. Elles peuvent être non spécifiques d’organes telles que les connectivites et les vascularites à ANCA ou spécifiques d’organe à l’exemple de la maladie cœliaque et des hépatopathies autoimmunes. Leurs critères de diagnostic, de classification et de suivi de la maladie sont en constante évolution conférant une place de plus en plus importante aux autoanticorps. La détection de ces derniers interviendrait (en fonction des auto-anticorps) non seulement dans le diagnostic et le suivi des MAI mais également comme des marqueurs pronostiques et prédictifs. Dans cet article, nous nous intéresserons aux auto-anticorps les plus fréquemment rencontrés dans les connectivites, le syndrome des antiphospholipides et les vascularites à ANCA.


Author(s):  
M Coulibaly ◽  
H Sansan ◽  
Y Cissoko ◽  
P Kouakou ◽  
R Yeboah ◽  
...  

Objectifs : La pathogénie du paludisme dépend de l'interaction du plasmodium et le système immunitaire de son hôte. L'objectif de cette étude était d'évaluer la relation entre la parasitémie et le titre des Immunoglobulines de classe G anti-Plasmodium falciparum.Patients et Méthodes : Cette étude transversale a concerné 37 enfants âgés de 0 à15 ans souffrant de paludisme grave ayant été consultés au service de pédiatrie du centre hospitalier universitaire de Yopougon en Côte d'Ivoire. Le titre des IgG anti-P. falciparum a été évalué par immunofluorescence indirecte.Résultats : La parasitémie variait entre 360 et 400000 trophozoites avec une moyenne de 48525 trophozoites/mm3. La concentration en hémoglobine variait entre 3,4 et 10,7 g/dL avec une moyenne de 6,28 g/dL. Les plaquettes variaient entre 17 et 506 .103/mm3 avec une moyenne de 110,18.103/mm3. Le titre des IgG anti- P. falciparum variait entre 40 et 320 avec une moyenne de 220. L'hyperparasitémie (parasitémie ≥ 100000 trophozoites/mm3) était présente uniquement chez les patients de 0 à 5 ans. La moyenne du titre des IgG anti-P. falciparum était significativement plus élevée chez les sujets ayant une parasitémie < 100000 trophozoites/mm3 comparés à ceux présentant une parasitémie ≥ 100000 (110 vs 233,3) p = 0,017 test U de Mann-Withney.Conclusions : Le paludisme grave et l'hyperparasitémie (≥ 100000 trophozoites/mm3) sont plus fréquents chez les enfants de 0 à 5 ans et touche plus les garçons que les filles. Les anticorps IgG anti-P.falciparum   ont été retrouvés chez tous les patients.Mots clé : P.  falciparum, Paludisme grave, Titre Immunoglobuline G. 


2007 ◽  
Vol 23 (11) ◽  
pp. 985-990 ◽  
Author(s):  
Pascal Lapierre ◽  
Fernando Alvarez
Keyword(s):  

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document