scholarly journals Micro/mini-dystrophines et dystrophie musculaire de Duchenne : entre espoirs et défis

2021 ◽  
pp. 12-17
Author(s):  
Emmanuelle Lagrue ◽  
Claude Cancès ◽  
Juliette Ropars

Les nombreux travaux précliniques de thérapie génique (TG) mis en œuvre afin de modifier l’histoire naturelle de la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD), ont aujourd’hui abouti à la mise en place d’essais cliniques évaluant la sécurité et l’efficacité de l’administration de mini- ou micro-dystrophines chez l’enfant, et à terme peut-être chez l’adulte. Nous reprendrons dans cet article le principe général de la TG, les modèles animaux étudiés, les essais cliniques avec mini- ou micro-dystrophine actuellement en cours, et enfin les limites et effets indésirables possibles de ce type de thérapeutique innovante.

1999 ◽  
Vol 15 (5) ◽  
pp. 595 ◽  
Author(s):  
A Pavirani ◽  
E Régulier ◽  
G Bellon ◽  
M Mehtali

2013 ◽  
Vol 18 (2) ◽  
Author(s):  
Laurence Largenté 1

Le médicament est un produit qui a pour objet de prévenir, traiter voire guérir les maladies tant physiques que psychologiques. Cependant, il peut être aussi source de risques, soit des effets indésirables qui peuvent avoir un degré variable de gravité, allant de la simple démangeaison jusqu’au décès de l’utilisateur. Mis sur le marché après que les essais cliniques aient démontré son innocuité, sa qualité et son efficacité, LE MÉDICAMENT doit faire l’objet d’une surveillance accrue, car il est démontré statistiquement que des risques inconnus apparaissent lorsqu’il est utilisé par une large population. Le droit canadien met en place depuis les années 1965, un système de surveillance qui ne cesse d’être amélioré au grès des réformes. Dernièrement, les modifications apportées au régime juridique de pharmacovigilance canadien a été très largement influencé par des pressions internationales. Pour répondre aux volontés des organismes internationaux avec lesquels Santé Canada souhaite coopérer, l’État canadien a décidé d’intégrer leurs dispositions dans son corpus juridique. Ainsi, les dispositions des lignes directrices élaborées par la Conférence Internationale sur l’harmonisation (ICH), le régime juridique canadien s’inspire très largement du système de pharmacovigilance qui est adopté, entre autres, en Europe et aux États-Unis. Actuellement, le droit canadien dirige des activités de pharmacovigilance qui sont reconnues par les standards internationaux en matière de pharmacovigilance. Chacune impliquant, des acteurs identiques et des procédures presque similaires. Cependant, une réforme du droit canadien devrait aller plus loin dans l’approche du risque en reconnaissant que celui-ci doit être appréhendé du début jusqu’à la fin de vie du médicament. Cette réforme permettrait une vision globale et suivie du risque permettant aux différents intervenants de mettre en place des mesures proactives de surveillance dès le début du cycle de vie et de parfaire l’harmonie avec le droit international de la pharmacovigilance.


2020 ◽  
Vol 36 (10) ◽  
pp. 893-899
Author(s):  
Florence Hoogewoud ◽  
Laura Kowalczuk ◽  
Elodie Bousquet ◽  
Antoine Brézin ◽  
Elodie Touchard ◽  
...  

Les molécules anti-TNF-α administrés par voie générale ont été approuvés récemment pour le traitement des uvéites non inflammatoires, élargissant l’arsenal thérapeutique dans le traitement de ces pathologies responsables de cécité évitable si l’inflammation est contrôlée. Quand seul l’œil est atteint, des stratégies d’administration locale permettraient d’optimiser les effets intraoculaires des molécules anti-TNF-α et d’en réduire les effets indésirables. Une nouvelle méthode de thérapie génique non virale, actuellement en développement, pourrait élargir les indications des molécules anti-TNF-α oculaires, non seulement pour les uvéites, mais également pour d’autres maladies dans lesquelles une neuro-inflammation impliquant le TNF-α a été démontrée.


2018 ◽  
Vol 89 (3) ◽  
pp. 279-288 ◽  
Author(s):  
Gabriel Lietz ◽  
Sarah Gebeile-Chauty

Introduction : L’objectif de cette revue de la littérature est de proposer, en mettant en balance l’efficacité thérapeutique et les effets indésirables de la technique, un protocole clinique en 2018. Materiels et methodes : Les essais cliniques randomisés, les séries de cas s’intéressant à la distraction osseuse symphysaire, dont l’échantillon de patients est supérieur ou égal à dix, ont été recherchés sur Pubmed/Medline et Cochrane sur les vingt dernières années. Resultats : Au total, 92 articles ont été trouvés, dont 25 répondaient aux critères d’inclusion. Un essai contrôlé a été retenu mais aucun essai contrôlé randomisé. Les autres études sont toutes des séries de cas, seize de nature rétrospective, huit de nature prospective. L’indication de la distraction osseuse symphysaire serait un encombrement supérieur à 7 mm et/ou une insuffisance transversale avec ou sans compensation. Un traitement orthodontique pré-chirurgical permet d’obtenir une divergence radiculaire des incisives mandibulaires. Le distracteur préconisé en première intention est un dispositif dento-porté. L’intervention chirurgicale (ambulatoire) est envisagée sous anesthésie locale et sédation intra-veineuse. Le délai de latence avant activation du vérin est de six jours. L’activation est réalisée par l’orthodontiste, puis par le patient au rythme d’1 mm par jour, à raison de quatre activations quotidiennes. La reprise des mouvements orthodontiques s’effectue deux semaines après l’arrêt des activations. Le distracteur est retiré deux à trois mois après son blocage. Conclusion : Si les grandes lignes du protocole de la distraction osseuse symphysaire se dessinent essentiellement à la lumière d’avis d’experts, elles restent encore à affiner par des essais contrôlés.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 665-666
Author(s):  
E. Bosc

RésuméL’efficacité de l’électroconvulsivothérapie (ECT) dans la prise en charge des troubles de l’humeur, notamment dans les situations d’urgence, n’est plus à prouver. En effet les études comparatives et essais cliniques ont montré que le traitement par ECT était efficace dans tous les types d’épisodes dépressifs majeurs avec notamment un taux de réponse de 80 à 90 % lorsque l’ECT était pratiqué dans le cadre d’un premier épisode dépressif (APA, 2001). Cependant, une méta-analyse récente a mis en évidence un taux de rechute des épisodes dépressifs uni ou bipolaires de 51 % au cours de la première année suivant l’arrêt des ECT, et de 37 % à 6 mois, malgré un relais médicamenteux bien conduit (Jelovac, 2013). La place des ECT de continuation, puis de maintenance apparaît à ce jour incontournable dans la stratégie de prévention de la rechute après la phase curative. L’essai contrôlé randomisé de Nordenskjöld (2013) met effectivement en évidence un taux de rechute à 1 an plus faible chez les patients traités par l’association ECT et psychotropes (32 %) comparativement aux patients traités exclusivement par pharmacothérapie (61 %). La question inhérente à la pratique des ECT de continuation puis de maintenance reste leur tolérance clinique. Les principaux effets indésirables redoutés par les praticiens sont les altérations mnésiques. L’étude rétrospective de Elias (2014) n’a pas montré de différence significative sur le plan cognitif avant et après le début des ECT de maintenance sur une période de 12 ans. Cependant, l’apparition d’altérations mnésiques invalidantes chez un patient traité par ECT rend difficile la poursuite de cette thérapeutique. Dans ce contexte, les autres techniques de stimulations transcrâniennes comme la rTms apparaissent comme une alternative thérapeutique.


2018 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 35-44
Author(s):  
J-A. Sergent ◽  
G. Moutel ◽  
J. Feingold ◽  
H. de Milleville ◽  
E. Racine ◽  
...  

Depuis 2002, le débat sur les risques associés à la thérapie génique est initié suite à l’annonce que deux enfants inclus dans un essai thérapeutique impliquant une thérapie génique ont développé des effets indésirables important. En Janvier 2005, le débat sur les risques reprit suite à l’interruption du protocole sur les enfants bulle du Pr Fischer à l’hôpital Necker de Paris. Nous avons donc étudié le processus impliqué ainsi que la réflexion éthique associée aux décisions d’arrêt de protocole de recherche. Notre travail a été mené par une équipe pluridisciplinaire combinant chercheurs en santé, généticiens et éthiciens. Nous avons étudié la participation des chercheurs, des patients, des institutions officielles, des comités d’éthique ainsi que des associations de patients dans le processus de décision d’interruption d’un protocole de recherche. Nous avons également analysé les critères jugés les plus pertinents dans l’arrêt d’un protocole de recherche. Enfin nous avons analysé le point de vue des personnes directement impliquées dans la thérapie génique au moyen d’un questionnaire. Toutes les personnes contactées ont présenté un poster de recherche au congrès de la Société Européenne de Thérapie Génique. 62 personnes d’autant d’équipes de recherche différentes, de 17 pays, sur les 350 contactés ont répondu. Selon eux, la décision d’arrêt d’un protocole de recherche doit être prise suite à une consultation des chercheurs, des patients, du ministère de tutelle, d’une agence nationale de régulation ou d’un comité d’éthique ; la légitimité étant accordée à des décisions prises en commun par les chercheurs, les patients et les comités d’éthique. Les incidents sérieux et de façon plus surprenante, les incidents moins graves sont jugés comme étant des critères suffisants pour interrompre un essai. Nous avons fini par analyser les conséquences éthiques, telles que balance bénéfice/risque, processus de régulation ou responsabilité, de ces critères sur l’arrêt d’un protocole de recherche.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document