Les Facteurs Dento-Squelettiques et des Tissus Mous de la Face et du Cou, observés dans le S.A.O.S.

2011 ◽  
pp. 2-15
Author(s):  
Jean Delaire
Keyword(s):  
2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 273-287 ◽  
Author(s):  
Laurianne Coutier ◽  
Patricia Franco

Introduction : Chez l’enfant, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) constitue un trouble du sommeil fréquent dont la prévalence est d’environ 3 % entre trois et huit ans. Matériels et méthodes : Son origine est multifactorielle (hypertrophie de tissus mous pharyngés, étroitesse des voies aérifères osseuses, atteinte du tonus neuromusculaire). Les symptômes et les signes cliniques diurnes et nocturnes à rechercher sont directement en rapport avec l’obstruction des voies aérifères supérieures (VAS) ou avec la mauvaise qualité de sommeil. Après une évaluation anamnestique et clinique complètes, incluant une nasofibroscopie, le spécialiste ORL s’orientera vers une adéno-amygdalectomie ou vers un enregistrement nocturne par polysomnographie ou polygraphie pour confirmer le diagnostic chez l’enfant. Chez l’adolescent, la prévalence du SAOS serait entre 0,5 et 6 %. Les facteurs de risque principaux sont l’obésité, le sexe masculin et les antécédents d’amygdalo-adénoïdectomie. Outre les symptômes classiques du SAOS de l’enfant, ce syndrome peut, chez l’adolescent, se manifester par une sémiologie trompeuse à type de dyssomnie, somnolence diurne excessive et/ou troubles de l’humeur. Les diagnostics différentiels à type de conduites à risque, retard de phase ou narcolepsie doivent être systématiquement évoqués. L’enregistrement de la respiration pendant le sommeil s’impose. Même si l’index d’apnées/hypopnées obstructives est faible, il doit être considéré. Conclusion : Chez l’enfant comme chez l’adolescent, la prise en charge multidisciplinaire (ORL, orthodontiste, kinésithérapeute maxillo-facial, pneumologue) doit être précoce afin d’éviter les complications neurocognitives, comportementales, cardiovasculaires et métaboliques. Une chirurgie maxillo-faciale pourra être discutée à partir de l’âge de 15 ans. Il ne faudra pas oublier de veiller aux règles d’hygiène de vie et de sommeil ainsi qu’à la prise en charge de l’obésité.


1998 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 207-233 ◽  
Author(s):  
Jacques Talmant ◽  
Stéphane Renaudin ◽  
Pascal Renaud
Keyword(s):  

ONCOLOGIE ◽  
2007 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 97-101 ◽  
Author(s):  
D. Vanel ◽  
F. Bidault ◽  
S. Bonvalot ◽  
C. Le Pechoux ◽  
P. Terrier ◽  
...  

Author(s):  
Antonin Levy ◽  
Charles Honoré ◽  
Sarah Dumont ◽  
Rémi Bourdais ◽  
Andréa Cavalcanti ◽  
...  

2021 ◽  
Vol 31 (13) ◽  
pp. 818-819
Author(s):  
P. Lainé-caroff ◽  
I. Ouzaïd ◽  
M. Moschini ◽  
K. Hendricksen ◽  
W. Kassouf ◽  
...  
Keyword(s):  

1997 ◽  
Vol 1 (5) ◽  
pp. 448-452 ◽  
Author(s):  
O DELATTRE ◽  
J MICHON ◽  
M PETER ◽  
O OBERLIN ◽  
SFOPSOCIETEFRANCAISEDONCOLOG

2011 ◽  
Vol 82 (4) ◽  
pp. 359-366 ◽  
Author(s):  
Jean Delaire

La parfaite correction des anomalies de la position des dents observées dans les dysmorphoses dento-faciales ne doit pas être le seul critère de réussite des traitements d’orthopédie dento-faciale. Il faut aussi, sous peine de graves dysfonctionnements des articulations temporo-mandibulaires et de troubles apnéiques du sommeil, ultérieurs : (1) que les têtes condyliennes et les branches montantes mandibulaires soient situées en bonne position par rapport à l’apophyse basilaire et au rachis cervical; (2) que l’os hyoïde ne soit pas trop ptôsé par rapport au disque intervertébral C3-C4.


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