Relation entraîneur–athlète et style interpersonnel de l’entraîneur en contexte précompétitif, quels liens avec la performance ? Une étude basée sur le modèle motivationnel de la relation entraîneur–athlète

Author(s):  
Eloïse Combeau ◽  
Thierry Debanne

Cette étude portait sur l’influence de facteurs contextuels (niveau de l’adversaire) et interpersonnels (relation entraîneur–athlète [RE-A]) sur le style interpersonnel de l’entraîneur basé sur le soutien/frustration des besoins psychologiques fondamentaux de l’athlète, et de l’influence de ce style interpersonnel sur la performance sportive. L’étude, adossée à la théorie de l’évaluation cognitive (Deci, E.L., & Ryan, R.M. (1985). Intrinsic motivation and self-determination in human behavior. New York: Plenum Press), mobilise le modèle motivationnel de la relation entraîneur–athlète (MMRE-A, Mageau, G.A., & Vallerand, R. J. (2003). The coach–athlete relationship: a motivational model. Journal of Sports Sciences, 21(11), 883–904). Les verbatims des discours compétitifs (59 combats ; quatre entraîneurs et 20 judokas), suite aux enregistrements audio lors de deux tournois nationaux, ont fait l’objet d’une analyse déductive et d’un décompte par unités sémantiques. La relation entraîneur–athlète a été mesurée par le « Coach–Athlete Relationship Questionnaire » (Jowett, S., & Ntoumanis, N. (2004). The Coach–Athlete Relationship Questionnaire (CART-Q): development and initial validation. Medicine & Science in Sports, 14(4), 245–257). Les analyses ont mis en évidence : des liens positifs entre la complémentarité perçue par l’athlète, l’engagement perçu par l’entraîneur et le soutien du besoin d’autonomie ; un lien négatif entre la co-orientation et un discours orienté vers l’activation de l’athlète. Elles ont aussi révélé une influence négative de l’activation de l’athlète sur sa performance, et une absence d’influence du niveau de l’adversaire sur le discours motivationnel de l’entraîneur. Ces résultats sont discutés et des implications pratiques sont présentées.

1988 ◽  
Vol 17 (2) ◽  
pp. 253 ◽  
Author(s):  
Karen A. Miller ◽  
Edward L. Deci ◽  
Richard M. Ryan

2020 ◽  
Author(s):  
Christa Kelleher ◽  
◽  
Teng Zeng ◽  
Teng Zeng ◽  
Rebecca Schewe ◽  
...  

Author(s):  
Richard M. Ryan ◽  
Johnmarshall Reeve

Competition is an apt place to experience intrinsic motivation, as competitive settings are often rich with optimal challenges and immediate, effectance-relevant feedback. Yet competition can also undermine intrinsic motivation and sustained engagement by introducing controlling pressures and negative feedback. To explain the contrasting effects of competitive settings on intrinsic motivation, this chapter presents a self-determination theory analysis. According to the theory, when elements of competitive settings are experienced as controlling or pressuring, they undermine competitors’ autonomy, decreasing intrinsic motivation. However, when these elements are perceived as both non-controlling and competence-informing, they can satisfy both autonomy and competence needs, enhancing intrinsic motivation. Unpacking these motivational crosscurrents, the authors identify the motivational implications of different elements of competition, including competitive set, pressure to win, feedback and competitive outcomes, challenge, leaders’ motivating styles, team interpersonal climate, and intrapersonal events such as ego-involvement. The authors also examine both positive and negative effects of competition on the need for relatedness. The chapter concludes by discussing how conditions that foster the need-satisfying aspects of competition not only enhance intrinsic motivation but also help prevent the emergence of competition’s darker sides, such as cheating, doping, objectifying opponents, aggression, and poor sportspersonship.


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