État des lieux de l’organisation de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) à l’hôpital : enquête qualitative auprès d’UTEP de CHU et CHR de France

Author(s):  
Lucie Germain ◽  
Madeline Voyen ◽  
Christine Miro ◽  
Philip Böhme ◽  
Phi-Linh Nguyen-Thi

Introduction : La loi Hôpital Patient Santé Territoire de 2009 a inscrit l’éducation thérapeutique du patient (ETP) dans le parcours de soins des patients et posé un cadre réglementaire. Néanmoins, les organisations et financements de l’ETP à l’hôpital semblent varier d’une région voire d’un établissement à l’autre. Objectif : Réaliser un état des lieux national sur l’organisation de l’ETP à l’hôpital et identifier les difficultés et leviers possibles. Méthodes : Cette enquête qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée par téléphone à partir d’un guide d’entretien auprès des 29 UTEP identifiées dans les CHU/R. Résultats : Vingt-quatre UTEP (83 %) ont répondu. Le nombre de programmes autorisés varie de 6 à 307 avec peu de programmes transversaux et sur les maladies rares. L’ETP est financée à l’activité en externe, mais le mode de calcul est variable selon l’ARS. Sept hôpitaux ont intégré le dossier éducatif dans le dossier partagé informatisé. Les freins au développement de l’ETP sont le manque de temps, le financement et faire revenir les patients. Les leviers sont la coordination de l’ETP au sein de l’établissement (place de l’UTEP et collaboration avec les instances), la motivation et l’implication des équipes, la communication. Discussion et conclusion : Diverses pistes de travail peuvent être proposées, telles que le développement de la e-ETP et le développement du partenariat de soins.

2020 ◽  
Vol 34 (218) ◽  
pp. 7
Author(s):  
Isabelle Clavagnier
Keyword(s):  

2019 ◽  
Vol 9 (5) ◽  
pp. 295-306 ◽  
Author(s):  
D. Carnicelli ◽  
P. Bondil ◽  
D. Habold

Le priapisme veineux aigu (PVA) est urgent en raison de séquelles érectiles éventuelles. Sa rareté et l’absence de procédure expliquent des traitements encore inégaux, peu normés. Objectif : Optimiser la prise en charge initiale d’un PVA grâce à une procédure décisionnelle, adaptée aux urgentistes. Matériel et méthode : Une revue systématique de la littérature recense les algorithmes schématisés ainsi que des articles de revue et mises au point récents. Les critères diagnostiques et thérapeutiques ont été analysés puis comparés pour vérifier s’ils répondaient aux besoins. La validation de cette procédure par des experts a été recherchée. Résultats : L’originalité de notre procédure réside dans sa cible (urgentistes), sa hiérarchisation, « Que faire ? Comment faire ? Quand faire ? Qui fait ? », de façon graduée et séquentielle via une chronologie détaillée, et une priorité donnée à la gazométrie caverneuse, fil conducteur de la prise en charge, facilement disponible. À cela s’ajoutent des tableaux, des check-lists (contexte étiologique et souffrance ischémique), des schémas descriptifs des traitements médicaux indiqués en première ligne (technique, matériel de ponction décompressive et d’injection intracaverneuse d’alpha-stimulant), critères de recours à l’urologue, suivi et hospitalisation. Cette procédure a été validée par le conseil scientifique du réseau nord-alpin des Urgences, le comité d’andrologie et médecine sexuelle de l’Association française d’urologie. Conclusion : Facile à utiliser, cette procédure inédite répond à un réel besoin. Son appropriation et sa diffusion s’inscrivent dans une démarche qualité adaptée au parcours de soins du PVA en France afin de prévenir les séquelles érectiles de cette urgence affectant majoritairement des sujets jeunes.


2019 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 105-111 ◽  
Author(s):  
R. Bouriga ◽  
M. Mahjoub ◽  
MA Chaouch ◽  
M. Hochlef ◽  
Y. El Kissi ◽  
...  

Introduction : Le cancer est à l’origine de détresse psychologique alourdissant les morbidités des patients. Le cancer colorectal constitue un problème de santé publique de par son ampleur et sa gravité, en plus de son retentissement psychologique chez les patients et chez leur entourage. Notre objectif est de déterminer la prévalence de la dépression et de l’anxiété chez un groupe de patients tunisiens atteints de cancer colorectal et d’en rechercher les éventuelles relations avec les données cliniques. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle longitudinale prospective durant six mois (de mars à août 2017) colligeant tous les patients présentant un cancer colorectal et suivis à la consultation d’oncologie médicale au CHU Farhat-Hached à Sousse (Tunisie). En plus d’une grille à remplir par l’enquêteur se rapportant aux données épidémiologiques et cliniques du patient après l’entretien et la consultation du dossier médical, la mesure de l’anxiété et de la dépression a été faite à l’aide d’un autoquestionnaire validé en langue arabe : l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). La saisie et l’analyse des données ont été faites par le logiciel SPSS V20.0. Résultats : Cinquante-deux patients ont accepté de répondre à notre questionnaire. Ils étaient répartis en 28 femmes et 24 hommes ; l’âge moyen était de 57 ± 13 ans, la durée moyenne de la maladie était de 3,2 ± 1 ans. Les patients inclus dans l’étude étaient au stade métastatique (stade IV) de leur maladie dans 27%des cas. Nos patients ont bénéficié d’un traitement curatif dans 54 % des cas, d’une chirurgie de la tumeur primitive dans 88,6 %, d’une chimiothérapie dans 94,3 %, d’une radiothérapie dans 34,6 %, et 15,5 % ont reçu le cetuximab. La dépression détectée auprès de nos patients était douteuse dans 17,3 %et certaine dans 13,5 %. L’anxiété était douteuse chez 13,5 % et certaine dans 7,5 %. Une corrélation positive significative a été mise en évidence entre d’une part la symptomatologie dépressive et d’autre part le stade métastatique de la maladie (r = 0,741, p = 0,042), la présence de stomie (r = 0,811 ; p = 0,005), la fatigue (r = 0,720 ; p = 0,005) et les effets indésirables à type de nausée et vomissement (r = 0,653 ; p = 0,045). Conclusion : Il existe une forte prévalence de la dépression et de l’anxiété chez les patients atteints de cancer colorectal dans notre travail. Ces troubles psychiques devraient être systématiquement recherchés afin de préconiser une prise en charge adéquate de ces patients dans leur parcours de soins.


ONCOLOGIE ◽  
2018 ◽  
Vol 20 (7-12) ◽  
pp. 145-189
Author(s):  
D. Serin ◽  
S. Adnot ◽  
C. Allioux ◽  
S. Alran ◽  
B. Bazin ◽  
...  

Les 40es Journées de la SFSPM se sont tenues à Avignon du 7 au 9 novembre 2018. Le thème abordé—Cancer du sein : optimisation du parcours de soins — a réuni plus de 1 200 participants sous les voûtes du Palais des Papes. La fluidité de chaque segment du parcours a été analysée en termes de risques de rupture de continuité des soins tant au sein du segment lui-même qu’en amont et en aval. Dans un parcours par essence pluridisciplinaire et plurimétiers, la nécessité d’une réflexion globale et d’une coordination active réalisées par des professionnels formés a été rappelée à chaque session. Chacun des intervenants a esquissé de potentiels indicateurs de qualité tenant compte à la fois de son implication dans son segment d’intervention, mais tenant compte aussi d’une vision plus globale de ce que devrait être le parcours au travers de la maladie et des soins. La parole a été très largement partagée entre soignants et associations de malades, entre paramédicaux et acteurs en sciences humaines et sociales, entre responsables de la santé publique HAS, ARS, CNAM–CPAM 84 et représentants des différents modes d’hospitalisation publique/privée et ESPIC. La session grand public a été l’occasion d’échanges fructueux et instructifs sur la perception des difficultés comme des satisfactions rencontrées que nous ont fait partager les malades, leurs proches et les représentantes des associations. Au total, un congrès de réflexion partagé par de nombreux acteurs qui cherchent tous à améliorer le parcours de soins des malades atteintes de cancer du sein. La publication le 21 janvier par l’INCa de dix indicateurs de qualité du parcours de soins pour les malades atteints de cancer du sein est une étape importante qu’attendaient tous les participants d’Avignon — SFSPM 2018.


1966 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 141-158
Author(s):  
Eugenio Pereira Salas
Keyword(s):  

Pour les historiens contemporains, la fin du Moyen Age marque un « tournant dans l'évolution de la notion humaine du temps ». Cette évolution intime et silencieuse, ce subtil changement de psychologie sociale, s'expriment concrètement dans ce que Jacques Le Goff a appelé les deux types de temps, « le temps de l'Église et le temps du marchand ».Le premier, « le temps de l'Église », prolonge une tradition agricole millénaire, à laquelle les coutumes et les lois mosaïques avaient donné une forme rituelle et une tonalité religieuse. Dans cette tradition le travail et l'activité de l'homme se mesuraient en fonction de repères sidéraux, le lever et le coucher du soleil, douze heures de durée variable selon les saisons, scandées à l'époque romaine par l'éclat épique des trompettes, et à l'époque médiévale par la majestueuse solennité liturgique des cloches, vigies de la foi et de l'espérance en ces temps de rudesse.


2020 ◽  
Vol 87 ◽  
pp. A123
Author(s):  
H. Bettaieb ◽  
A. Fazaa ◽  
S. Miladi ◽  
M. Sellami ◽  
K. Ouenniche ◽  
...  

2021 ◽  
Vol 177 ◽  
pp. S121
Author(s):  
Patrick Vermersch ◽  
Laurent Suchet ◽  
Rénato Colamarino ◽  
Caroline Laurendeau ◽  
Bruno Detournay

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