SFSPM 2018 — Congrès de la Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire (Avignon, 7-9/11-2018)

ONCOLOGIE ◽  
2018 ◽  
Vol 20 (7-12) ◽  
pp. 145-189
Author(s):  
D. Serin ◽  
S. Adnot ◽  
C. Allioux ◽  
S. Alran ◽  
B. Bazin ◽  
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Les 40es Journées de la SFSPM se sont tenues à Avignon du 7 au 9 novembre 2018. Le thème abordé—Cancer du sein : optimisation du parcours de soins — a réuni plus de 1 200 participants sous les voûtes du Palais des Papes. La fluidité de chaque segment du parcours a été analysée en termes de risques de rupture de continuité des soins tant au sein du segment lui-même qu’en amont et en aval. Dans un parcours par essence pluridisciplinaire et plurimétiers, la nécessité d’une réflexion globale et d’une coordination active réalisées par des professionnels formés a été rappelée à chaque session. Chacun des intervenants a esquissé de potentiels indicateurs de qualité tenant compte à la fois de son implication dans son segment d’intervention, mais tenant compte aussi d’une vision plus globale de ce que devrait être le parcours au travers de la maladie et des soins. La parole a été très largement partagée entre soignants et associations de malades, entre paramédicaux et acteurs en sciences humaines et sociales, entre responsables de la santé publique HAS, ARS, CNAM–CPAM 84 et représentants des différents modes d’hospitalisation publique/privée et ESPIC. La session grand public a été l’occasion d’échanges fructueux et instructifs sur la perception des difficultés comme des satisfactions rencontrées que nous ont fait partager les malades, leurs proches et les représentantes des associations. Au total, un congrès de réflexion partagé par de nombreux acteurs qui cherchent tous à améliorer le parcours de soins des malades atteintes de cancer du sein. La publication le 21 janvier par l’INCa de dix indicateurs de qualité du parcours de soins pour les malades atteints de cancer du sein est une étape importante qu’attendaient tous les participants d’Avignon — SFSPM 2018.

2020 ◽  
Vol 29 ◽  
pp. 38
Author(s):  
Francis Macary ◽  
Fiona Guerendel ◽  
Adeline Alonso Ugaglia

En s’appuyant sur une revue de la littérature, l’article propose un état de l’art centré sur l’agroécologie, concept polysémique, afin d’en éclairer la portée pour la viticulture et son application, dans le cadre d’un projet de recherche destiné à comprendre et construire la transition agroécologique dans les vignobles. L’agroécologie est tour à tour considérée comme une discipline scientifique proposant une analyse systémique en intégrant des sciences humaines et sociales, un ensemble de pratiques intégrant les principes de l’écologie en agronomie (travailler avec la nature), ou un mouvement social. L’échelle d’analyse a progressivement été élargie depuis le niveau de la parcelle agricole vers celui des territoires, jusqu’à des approches globales du système alimentaire. La vigne est une monoculture pérenne pour laquelle les enjeux de la transition agroécologique sont particulièrement importants eu égard notamment à la forte pression des pesticides appliqués en vue de la protection phytosanitaire. Ce débat, devenu sociétal, implique une évolution des systèmes de production viticole afin de satisfaire les enjeux environnementaux et de santé publique. Pour construire et évaluer des scénarios de transition agroécologique auprès des professionnels de la filière, nous avons réalisé une revue de la littérature qui a pu mettre en évidence différentes pratiques agroécologiques dans les vignobles : préservation de la biodiversité, baisse de l’usage des pesticides par une régulation des bioagresseurs et des adventices, conservation de la qualité des sols, adaptation au changement climatique. Elle permet également de discuter des enjeux d’élargissement de l’acception du concept d’agroécologie dans le contexte actuel. Ces éléments sont essentiels à l’identification de critères d’évaluation pour la construction de scénarios d’évolution des modes conventionnels de production viticole dans le cadre de la transition écologique.


2021 ◽  
Author(s):  
M. Lochmann ◽  
M. Guedj

Objectif : Examiner les motifs conduisant les femmes à accepter ou à refuser la réalisation d’une mammographie et la manière dont ceux-ci s’organisent autour des états motivationnels de la théorie du renversement. Méthode : Seize entretiens semi-directifs ont été réalisés. Des analyses lexicométriques et de contenu ont été effectuées en prenant appui sur les dix états motivationnels de la théorie du renversement. Résultats : Consentir à réaliser une mammographie peut répondre à la volonté d’atteindre un objectif et/ou de suivre les règles communément admises à l’égard de cet examen. Refuser de réaliser une mammographie peut être influencé par la volonté d’atteindre un objectif, par un besoin de liberté, par des préoccupations personnelles et/ou par une aspiration à être au centre du soin. Ainsi, respectivement, les motifs facilitateurs les plus impliqués se rapportent aux états motivationnels télique et conformisme. Les motifs barrières les plus impliqués se rapportent aux états télique, négativiste, intra-autique (et plus modérément à l’état autocentrique). Conclusion : Les résultats de cette étude, et plus particulièrement le rapport qu’entretiennent les femmes avec les normes établies en matière de dépistage du cancer du sein, peuvent amorcer de nouvelles réflexions dans le champ de la santé publique.


2015 ◽  
Vol Volume 4, Number 1, Special... (Special Issue...) ◽  
Author(s):  
Bernard Senach ◽  
Anne-Laure Negri

International audience For over 40 years, it is common knowledge that industrial society has to reduce its energy consumption. Most of people are now aware that this change is necessary. However, commitment to action is still difficult and there is substantial work to be done. Attention has turned to Human and Social Sciences, as a deeper understanding of behaviors' determinant and use of influence principles could help to speed up behavior changes. New technical devices combining game design, interaction techniques and persuasion have emerged but the field is still in its infancy. This article gives a glimpse at a toolbox helping to design and evaluate interactive persuasive devices and discuss five main challenges. This work is extended by two others papers: Negri et Senach (2015b) provide a first grid of persuasion principles and in Senach et Negri (2015c), these grid have been applied to assess the persuasive properties of an energy challenge within a company. Depuis plus de 40 ans, il est de notoriété publique qu'il est nécessaire de modifier les comportements de consommation énergétique dans les sociétés industrielles. Globalement, la prise de conscience par le grand public de la gravité des questions d'écologie est maintenant acquise. Et pourtant, le passage à l’acte est encore difficile et les gisements d'économies restent considérables. La lenteur des évolutions comportementales a conduit à rechercher du côté des Sciences Humaines et Sociales des modèles permettant une compréhension en profondeur des déterminants des comportements et à identifier des principes d'influence (crédibilité, expertise, réciprocité, etc.). L'implémentation de ces principes dans des dispositifs interactifs est une solution qui pourrait accompagner les changements de comportements ; ces nouveaux systèmes, associant le plaisir du jeu et les techniques de persuasion, baptisés ici « systèmes ludo-persuasifs » (SLP) pourraient être de bons candidats pour aider à l'adoption d'éco-gestes. Mais, l'utilisation des technologies interactives pour la persuasion est encore trop récente pour qu'une véritable ingénierie se soit développée. Dans le travail présenté ci-dessous, nous proposons l'élaboration d'une « boîte à outils » ludo-persuasive en discutant les défis qui doivent être relevés. Cet article est prolongé par deux travaux complémentaires : Negri et Senach (2015b) proposent une structuration de principes persuasifs et ils appliquent ensuite cette grille pour analyser a posteriori les caractéristiques ludo-persuasives d'un challenge énergétique conduit en entreprise (Senach & Negri, 2015c)


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S86-S87
Author(s):  
C. Paris

Concernant le parcours de soins en santé mentale « L’objectif est d’améliorer sur le terrain, par des outils et des recommandations de bonne pratique, le parcours de soins et la qualité de vie des personnes présentant des troubles mentaux », précise la direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins de la HAS. Le centre F. Minkowska géré par l’association F. et E. Minkowski a mis en perspective cet objectif pour une population migrante et refugiée afin, d’une part, d’éviter toute ghettoïsation des pratiques cliniques et, d’autre part, le souci de répondre à la demande en proposant une offre de soin tout à fait conforme au droit commun et avec un éclairage santé publique. Le projet d’établissement de ce centre medico-psychosocial s’articule sur la valorisation des bonnes pratiques en les déclinant sur trois volets. Le volet théorique autour des représentations sociales et culturelles de la santé et de la maladie mentale, le volet organisationnel avec la mise en place d’un dispositif (Mediacor) permettant d’améliorer l’accès aux soins pour les personnes migrantes et refugiées et enfin, le volet clinique avec un cadre thérapeutique reposant sur la notion de compétence culturelle. Ces trois aspects permettent de mieux appréhender les obstacles identifiés dans le parcours de soin et, par conséquent, d’y remédier.


2020 ◽  
Vol 214 (3-4) ◽  
pp. 109-113
Author(s):  
Inès Jmel Boyer ◽  
Emmanuel García Sánchez

L’infertilité, les fausses couches précoces et les malformations congénitales sont des problèmes majeurs de santé publique fréquents et relativement méconnus. Jusqu’à présent ce que l’on sait du développement précoce humain provient de deux sources principales : l’étude d’embryons humains et l’étude d’animaux modèles. Bien que certains mécanismes moléculaires soient conservés, il existe des spécificités liées à l’espèce humaine. Ainsi, il est important d’étudier les animaux modèles les plus proches possibles dans la classification phylogénétique, ce qui a mené à l’utilisation de lignées cellulaires de primates. De nos jours, les seuls embryons humains disponibles sont ceux issus de la Fécondation In Vitro, ils sont donc peu nombreux et doivent être détruits au bout de 14 jours. Cela a poussé les chercheurs à développer de nouvelles stratégies. Différentes équipes ont donc utilisé les cellules souches embryonnaires ou les cellules souches pluripotentes induites et leurs propriétés d’auto-organisation in vitro pour recréer des « embryons » et ainsi étudier leur développement. Ces nouvelles stratégies permettent de limiter l’utilisation d’embryons humains mais de nouvelles questions se posent désormais sur le statut légal de ces nouveaux « modèles ». À l’avenir, il sera important de mettre à jour les différentes législations et recommandations de l’International Society for Stem Cell Research (ISSCR) au fur et à mesure des avancées scientifiques pour éviter toute dérive. Un respect des recommandations et le maintien de discussions entre spécialistes et « grand public » permettront une meilleure compréhension du développement précoce humain et la mise en place de stratégies répondant à des enjeux sanitaires.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S6-S6
Author(s):  
D. Leguay

Notre système de soins psychiatriques est à la fois sophistiqué, intelligent, et dysfonctionnel. Ses moyens restent importants. Toutefois la satisfaction de ses clients est faible. Ses résultats thérapeutiques globaux pourraient être significativement améliorés. Son efficience économique pourrait être optimisée. Des données internationales existent qui montrent que certains parcours de soins offrent davantage d’opportunités de rétablissement, à l’aune de la réduction de la pathologie, et des paramètres d’insertion. Le système français pourrait se mobiliser pour évoluer. Pour cela, trois révolutions seraient à mettre en œuvre :– la première serait de définir à la politique de santé mentale des objectifs de santé publique. C’est en poursuivant des objectifs chiffrés que l’on avance ;– la deuxième est de mettre en œuvre des structures dédiées, intersectorielles, offrant à tous le « panier de soins » nécessaires. Ce panier de soins devrait être défini, et leur mise à disposition sur chaque territoire devrait être systématique ;– la troisième est d’opérer le « virage du handicap psychique », de développer l’accompagnement médicosocial, et de tirer parti de tous les outils introduits par la loi de 2005.L’intervenant développera les données disponibles qui justifient ces propositions, déclinera les leviers à utiliser, et les modalités de mise en œuvre de ces « révolutions ».


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