Arjun Appadurai

Author(s):  
Mary Hancock ◽  
Elizabeth Weigler

Arjun Appadurai (b. 1949), currently Goddard Professor of Media, Culture, and Communication at New York University, is an interdisciplinary scholar whose work draws on the methods and theories of anthropology, history, political economy, and cultural studies. His scholarship, while originally rooted in area studies of South Asia, encompasses programmatic work aimed at formulating conceptual rubrics and questions to guide comparative and critical cultural studies of globalization, development, politics, and economy. He writes for audiences of scholars, creative practitioners, and activists, and for a broader public. A central intervention has been his framing of globalization in ways that privilege the work of imagination and futurity in its constituent processes and institutions; to this end, he has emphasized the mobility of ideas, images, finance, and persons and the durable domains of translocal interaction (e.g., ethnoscapes, finanscapes) that such mobility produces, while downplaying the territorial and cultural fixity of nation-states and localities. A signature rubric, “public culture,” advanced in his own work and especially in the journal of that name, co-founded and co-edited with his late wife, Carol Breckenridge, captures the malleable, contested, and multiply mediated notion of culture that underlies this understanding of globalization. This conception of culture is also meant to signal how hope and aspiration may be articulated with everyday worlds of meaning and action. Over the past four decades, his published work has encompassed books and edited collections, journal articles, chapters, and commentaries. Much of that work has derived from collaborative projects involving both original research and editorial activities, several associated with the journal, Public Culture, and with the Cultures of Finance Working Group, based at New York University. Appadurai also co-founded, with Carol Breckenridge, PUKAR (Partners for Urban Knowledge, Action, and Research), a Mumbai-based research collective that works with urban Indian communities who are grappling with local impacts of urbanization and globalization. Appadurai’s ideas about culture, globalization, development, commodification, identity politics, and postcolonialism have influenced scholarship in many fields, from his own core disciplines to media and communications studies, postcolonial studies, architecture, urban studies, and political theory.

2016 ◽  
Author(s):  
Isabelle Henrion-dourcy

Les études anthropologiques de la télévision relèvent d’un domaine en pleine expansion depuis le début des années 2000 : l’anthropologie des médias (media anthropology, plus développée dans les travaux anglophones que francophones). En prise avec les aspects les plus modernes et globalisés des communautés ethnographiées, ces travaux confrontent l’anthropologie classique, enracinée dans la petite échelle des rapports sociaux de proximité, sur les plans à la fois théoriques et méthodologiques (Dickey 1997; Spitulnik 1993; Askew 2002). La production centralisée de ces contenus culturels dépasse largement la dimension locale ; et les généralisations à partir des ethnographies de la réception sont malaisées à formuler. Contrairement à l’imprimé et à Internet, qui excluent les illettrés, la télévision se veut plus « démocratique », à la portée de tous. Certes concurrencée en Occident par Internet, la télévision reste dans les sociétés non occidentales, où le taux d’alphabétisation est variable, le médium de masse de référence. Elle occupe une partie importante du temps et de l’espace domestique et elle reste l’écran privilégié sur lequel sont projetées des questions cruciales telles que la construction nationale et les reconfigurations identitaires. Les propositions théoriques de l’anthropologie des médias sont principalement politiques, et elles ont largement puisé à l’extérieur de l’anthropologie (Henrion-Dourcy 2012) : aux Cultural studies (études de la réception, publics actifs) ; aux études de la communication (construction du champ médiatique, rapport au champ politique national ou global, études d’impact) ; à la Social theory (opposition structure/pouvoir d’agir, théories de la gouvernance) ; à la sociologie (sphère publique, mouvements sociaux) ; à l’économie politique (car la télévision est avant tout une industrie culturelle) ; aux Postcolonial studies (étude critique de la modernité comme rapport à l’Occident post/colonisateur) ; aux théories du développement ; à celles de la globalisation (homogénéisation versus hétérogénéisation culturelle, impérialisme culturel, hybridité, modernités alternatives) ; et enfin aux théories du transnationalisme (loyautés multiples, identités flexibles). L’anthropologie des médias est donc intrinsèquement pluridisciplinaire. La télévision est produite en masse, mais consommée dans l’intimité des foyers. C’est la complexité de cette situation qui conduit les chercheurs à assembler des influences théoriques issues d’horizons divers. Les études proprement anthropologiques de la télévision ont débuté par la publication, dès le début des années 1980, d’articles épars où des anthropologues, familiers de longue date avec un groupe particulier, tentaient de faire sens de l’irruption subite de la petite lucarne sur leurs terrains d’enquête, un peu à la façon d’une comparaison qualitative « avant/après » (Granzberg et Steinberg 1980 chez les Algonquins; Graburn 1982 chez les Inuits; Kent 1985 chez les Navajos ; Lyons 1990 au Bénin ; Pace 1990 en Amazonie brésilienne). A la suite de quelques monographies marquantes (Naficy 1993 sur les immigrés iraniens de Los Angeles ; Gillespie 1995 sur les immigrés indiens du nord de l’Angleterre), l’anthropologie de la télévision a décollé au tournant des années 2000 grâce aux cinq figures importantes du Program for Culture and Media de la New York University : Ginsburg, Abu-Lughod et Larkin (2002), Abu-Lughod (2004) ainsi que Mankekar (1999). Le titre de ce dernier ouvrage résume d’ailleurs bien le propos de l’anthropologie de la télévision : « un écran sur lequel se projette la culture et un espace d’où l’on peut voir le politique » (Screening Culture, Viewing Politics). Il faudrait ajouter que le propre de la télévision est aussi de travailler ces deux dimensions macrosociales dans l’intimité de la famille. Les thèmes principaux de ces recherches touchent donc essentiellement aux ‘représentations culturelles’ et à leurs reconfigurations. On y observe comment les producteurs et les spectateurs sont amenés à mettre en lumière, débattre, contester ou négocier des représentations relatives à la modernité (Abu-Lugho 2004), aux imaginaires politiques (Mankekar 1999), à l’autoreprésentation pour les groupes minorisés (Henrion-Dourcy 2012), aux rapports de genre (Werner 2006), aux désirs, affects et valeurs morales, surtout dans les fictions (Machado-Borges 2003), et enfin à la circulation transnationale de contenus symboliques (dans le cas de diasporas ou de téléséries produites sur un continent et consommées sur un ou plusieurs autres : Werner 2006). Les formats des productions télévisuelles se retrouvent certes aux quatre coins du monde : le bulletin d’information aux heures de grande écoute, les séries mélodramatiques en journée, la téléréalité en prime-time, et les talk-shows en fin de soirée. Mais le contenu de ces formats familiers, et surtout la réception qui en est faite, révèlent à chaque fois des spécificités culturelles locales. Songeons notamment à l’émission de téléréalité Afghan Star (une saison annuelle depuis 2005), diffusée dans et pour un pays en guerre, et dans un rapport tendu avec certaines représentations de l’Occident, et où les relations entre les genres sont très codifiées.


Moreana ◽  
1982 ◽  
Vol 19 (Number 74) (2) ◽  
pp. 105-106
Author(s):  
Patricia Delendick ◽  
Germain Marc’hadour
Keyword(s):  
New York ◽  

MedienJournal ◽  
2017 ◽  
Vol 37 (3) ◽  
pp. 32-44 ◽  
Author(s):  
Ksenija Vidmar Horvat

 This paper investigates visual representations of migrants in Slovenia. The focus is on immigrant groups from China and Thailand and the construction of their ‘ethnic’ presence in postsocialist public culture. The aim of the paper is to provide a critical angle on the current field of cultural studies as well as on European migration studies. The author argues that both fields can find a shared interest in mutual theoretical and critical collaboration; but what the two traditions also need, is to reconceptualize the terrain of investigation of Europe which will be methodologically reorganized as a post- 1989 and post-westernocentric. Examination of migration in postsocialism may be an important step in drawing the new paradigm.


2020 ◽  
Author(s):  
Janine Williams ◽  
A Gazley ◽  
N Ashill

© 2020 New York University Perceived value among children is an important concept in consumer decisions, yet surprisingly no research has operationalized value for this consumer group. To address this omission, and following the guidelines of DeVellis (2016), this investigation reports the findings of a seven-stage process to develop a valid and reliable instrument for measuring perceived value among children aged 8–14 years. Value for children is conceptualized as a multidimensional construct capturing perceptions of what is received and what is given up, which differs from adult measures in terms of its composition and complexity. A 24-item scale is developed that shows internal consistency, reliability, construct validity, and nomological validity. We also demonstrate the validity of the new scale beyond an existing adult perceived value measure. Directions for future research and managerial implications of the new scale for studying children's consumer behavior are discussed.


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