scholarly journals Hypotension artérielle per-anesthésique du sujet âgé lors d’une chirurgie urgente: quels facteurs de risque?

Author(s):  
El Hadji Boubacar ◽  
Papa Alassane Leye ◽  
Mamadou Mour Traoré ◽  
Pape Ibrahima Ndiaye ◽  
Ibrahima Gaye ◽  
...  
2018 ◽  
Vol 27 (2) ◽  
pp. 114-121
Author(s):  
J. Delmas ◽  
J.-P. Quenot ◽  
J.-M. Constantin ◽  
S. Perbet

La survenue d’un état de choc postintubation d’un patient de réanimation est fréquente. L’identification de facteurs de risque liés au patient (sujet âgé, pathologie respiratoire grave septique avec retentissement marqué, antécédents cardiorespiratoires) et à la procédure (hypnotiques, ventilation mécanique) est importante. Elle doit permettre d’anticiper des moyens de traitement de l’état de choc postintubation dans le cadre d’un bundle : présence de deux opérateurs, préoxygénation optimisée, expansion volémique, vasopresseurs, agents pour une induction en séquence rapide, préparation et initiation de la sédation d’entretien, capnographie, ventilation protectrice.


2018 ◽  
Vol 79 (4) ◽  
pp. 360-361
Author(s):  
B. Ben Amor ◽  
Y. Hasni ◽  
H. Jenzri ◽  
I. Bayar ◽  
A. Ben Abdelkrim ◽  
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2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 576-576
Author(s):  
A. Braitman

Les schémas cognitifs précoces inadaptés et les schémas de détresse subjective plus spécifiques de la personne âgée sont de possibles marqueurs de vulnérabilité psychologique à la dépression [1]. Plus particulièrement, la réactivité cognitive a été identifiée comme facteur prédictif de rechute parmi des sujets atteints de trouble dépressif récurrent en rémission [2]. Elle est la propension à l’activation des schémas dépressiogènes dans des contextes de stress de moins en moins importants au fur et à mesure des épisodes dépressifs successifs. Elle témoigne d’un style ruminatif de réponse au stress, d’un déficit de contrôle de l’attention et de l’activation excessive d’un processus de contrôle des divergences qui pourraient être l’expression au niveau neuropsychologique des dysrégulations neurobiologiques sous-tendant la vulnérabilité psychique. En effet, cette conception de la vulnérabilité à la dépression soutient l’existence d’un défaut de régulation corticale sur l’activité hippocampique et amygdalienne [3]. Mieux comprendre ses facteurs de risque cognitifs est primordial pour le développement de stratégies de prévention efficaces de la rechute dépressive chez le sujet âgé. La thérapie des schémas et la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT) sont particulièrement pertinentes concernant ce trait. Les premières études du protocole de thérapie de groupe MBCT pour les personnes âgées montrent que cette intervention non pharmacologique est acceptable et associée à des changements positifs [4]. Ce programme de thérapie cognitive consiste moins en une restructuration cognitive visant un contrôle émotionnel qu’à un changement dans le mode de relation avec l’émotion perturbatrice et les ruminations.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 44-45
Author(s):  
P. Vandel

En France, un tiers des suicides sont des suicides de personnes âgées. Chaque année, près de 3000 personnes de plus de 65 ans mettent fin à leurs jours, c’est-à-dire, un tiers des 10 499 suicides recensés par l’Inserm en 2009. Selon une enquête de « France Prévention suicide », en fin 2010, les plus de 85 ans sont les plus exposés aux tentatives de suicide (39,7 morts par suicide pour 100 000 habitants de plus de 85 ans, soit un taux deux fois supérieur à celui des 25–44 ans). Dans 70 % des cas, ces suicides ont lieu à domicile, chez des personnes en situation d’isolement. Et les études épidémiologiques ont montré que plus de 50 à 75 % des personnes âgées décédées par suicide ont consulté leur médecin généraliste dans le mois précédent le décès. En tenant compte des liens entre tentatives de suicide et suicide, la prévention passe par la connaissance des facteurs de risque et des facteurs de vulnérabilité. La dépression est au premier plan dans cette population. L’isolement, le deuil, les difficultés financières, la perte d’autonomie, une maladie invalidante, l’entrée en institution sont autant de situations pouvant conduire à la dépression chez une personne âgée. De plus, des études récentes chez les sujets âgés dépressifs suggèrent que des altérations cognitives, en particulier de l’inhibition cognitive, pourraient être liées à un risque plus élevé de tentatives de suicide chez les sujets âgés.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 651-651
Author(s):  
E. Thibon ◽  
P. Doury ◽  
K. Parera ◽  
F. Olivier ◽  
R. Cance

Mme L., 90 ans, était traitée en 3e intention par rispéridone 0,5 mg puis 1 mg durant 7 jours dans le cadre d’un trouble anxieux généralisé décompensé avec agitation. Une rhabdomyolyse et une cytolyse hépatique ont été découvertes fortuitement, associées à des signes cliniques de syndrome malin des neuroleptiques (SMNL) débutant. Les anomalies cliniques et paracliniques ont été résolutives 7 jours après l’arrêt de la rispéridone.Nous avons réalisé une revue de la littérature sur le SMNL chez le sujet âgé de plus de 65 ans dans la base de données gratuite de Pubmed entre 1985 et 2014.Parmi les patients retrouvés, la majorité étaient des hommes âgés de plus de 80 ans. Les pathologies traitées étaient représentées pour moitié par des pathologies neurodégénératives. Les différentes classes d’antipsychotiques étaient représentées, avec notamment : halopéridol, dropéridol, chlorpromazine, trifluopérazine, méthotrimeprazine, loxapine, sulpiride ainsi que risperidone et olanzapine. L’augmentation récente des doses semblait être un facteur favorisant. Les délais d’apparition étaient immédiat (< 48 h), précoce (2 à 15 jours), ou tardif (> 15 jours) dans la plupart des cas. Les signes cardinaux du SMNL étaient présents dans la plupart des cas, associés à une augmentation systématique des CPK. On note 50 % de mortalité.La spécificité chez le sujet âgé semble être une mortalité plus élevée qu’en population générale. Les facteurs de risque tels les pathologies neurodégénératives sont analysés. Les auteurs interrogent le rapport bénéfice/risque de la prescription des antipsychotiques chez la personne âgée.


2017 ◽  
Vol 17 (101) ◽  
pp. 340-346
Author(s):  
I. Kechaou ◽  
E. Cherif ◽  
S. Ben Salem ◽  
I. Boukhris ◽  
L. Ben Hassine ◽  
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