scholarly journals Maryse Condé e a África no horizonte

Téssera ◽  
2021 ◽  
pp. 81-99
Author(s):  
Maria Letícia Macêdo Bezerra

O presente artigo estuda o deslocamento da escritora guadalupense Maryse Condé à África, tomando como objeto literário duas autobiografias da autora: Le coeur à rire et à pleurer (1999) e La vie sans fards (2012). Consideramos o deslocamento retratado nestas obras para além do físico e espacial, das diásporas negras. Encontra­se, também, um deslocamento afetivo e identitário representado no seu interesse inicial pelo movimento da negritude, na África mítica e no diálogo com o pensamento anticolonialista crescente no século XX. Para o aporte crítico e teórico, apoiamo­nos nos/as autores/as Aimé Césaire, Frantz Fanon, Édouard Glissant, Eurídice Figueiredo, Grada Kilomba, dentre outros/as.

Ethnologies ◽  
2010 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 43-67
Author(s):  
Katell Colin

Le présent article expose les conclusions partielles d’une recherche menée au cours du stage postdoctoral de l’auteure et qui portait sur « La figure de l’ancêtre africain chez les romanciers antillais ». Y est mise en évidence la relation conflictuelle entretenue par ces derniers à l’icône africaine, à partir de la notion de stéréotype et suivant une approche de type imagologique. S’appuyant sur une analyse des oeuvres de René Maran, Joseph Zobel, Jacques-Stephen Alexis, Aimé Césaire, Paul Niger, Édouard Glissant, Maryse Condé et Patrick Chamoiseau, l’étude s’efforce de repérer les prédicats convoqués par les locuteurs-énonciateurs dans leur appréhension du sujet africain et montre que, oscillant entre vigilance doxique et reconduction inconsciente des stéréotypes intériorisés depuis l’ère coloniale, le discours des romanciers antillais se donne à voir surtout comme une négociation jamais aboutie entre un dire et un dit ouvrant, finalement, sur une timide tentative de dépassement des catégories instituées et de pacification avec un passé exigeant d’être finalement assumé.


2016 ◽  
Vol 52 (1) ◽  
pp. 73-90 ◽  
Author(s):  
Ching Selao

Aimé Césaire est sans conteste l’un des pères – sinon le père – des lettres francophones de la Caraïbe. Si les polémiques entre Césaire et ses « fils créolistes » ont déjà fait couler beaucoup d’encre, les relations avec ses « filles » n’ont pas retenu la même attention, donnant l’impression que les débats littéraires dans la famille antillaise sont une « affaire d’hommes » et l’héritage – quoique contesté – de Césaire, un legs « viril ». Pourtant, dès les années 1970, donc bien avant l’Éloge de la créolité, Condé avait déjà vertement critiqué la négritude. Elle n’a par ailleurs cessé, en parallèle au jugement sévère envers le père, de rappeler sa position d’« ancêtre fondateur » pour les écrivains antillais. Cet article voudrait montrer comment la relation de Condé à Césaire oscille, dans son oeuvre de fiction autant que ses écrits critiques, entre rébellion et fidélité, entre une critique véhémente de la négritude et un retour incessant à cette figure paternelle. La lecture se fait en lien avec le rapport ambivalent de Condé avec l’autre père de la Caraïbe francophone, Frantz Fanon, celui qu’elle a elle-même appelé son « deuxième maître ».


SubStance ◽  
2000 ◽  
Vol 29 (3) ◽  
pp. 146
Author(s):  
Jimia Boutouba ◽  
Cilas Kemedjio

2017 ◽  
Vol 56 (1) ◽  
pp. 67-81
Author(s):  
Holly Collins

In this article, I examine several contemporary Franco-Caribbean authors as heirs to a movement conceiving of Antillean identity from an indigenous perspective, begun in earnest by Aimé Césaire but carried forward largely by Édouard Glissant. Whereas Guadeloupean Maryse Condé leans heavily towards a broad conception of ‘Créole’, following the openness of Glissant's notion of creolization, Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau and Raphaël Confiant (the Creolists) insist on creoleness, or créolité. The subtle difference in the suffix of each of these terms indicates a much larger conceptual difference between process and product, continuing evolution and fixed definition. In order to explore the créolité movement from a heterogeneous perspective, I include in my observations the Creolists, who seem at times militant in their views, Condé, who represents a more global mind-set, and an analysis of gender issues.


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