scholarly journals Fermentation microbienne de produits végétaux destinés à l'alimentation du bétail au Sénégal. 1

Author(s):  
Jean Blancou

L'étude de la fermentation microbienne in vitro des cinq principaux produits végétaux utilisables pour l'alimentation du bétail sénégalais a été réalisée par l'analyse de ses produits finals (bactéries et leurs métabolites). La détermination du taux des acides gras volatils produits s'est avérée la meilleure technique d'étude, puisqu'elle est en corrélation hautement significative avec la valeur U.F. du produit fermenté: ceci peut permettre un test rapide de valeur nutritive des aliments destinés aux ruminants. Cette étude a démontré également l'importance de la charge microbienne initiale de l'aliment dont l'augmentation (par pré-fermentation de l'aliment) pourrait améliorer sa digestibilité

Biochimie ◽  
1974 ◽  
Vol 55 (11-12) ◽  
pp. 1473-1479 ◽  
Author(s):  
J BOURRE ◽  
S POLLET ◽  
G CHAIX ◽  
O DAUDU ◽  
N BAUMANN
Keyword(s):  

2014 ◽  
Vol 27 (4) ◽  
pp. 317-328 ◽  
Author(s):  
C. BAYOURTHE ◽  
D. ALI-HAIMOUD-LEKHAL

Les extraits de plantes représentent un groupe complexe de substances dont les propriétés peuvent être utilisées pour manipuler le fonctionnement du rumen. Parmi eux, les tannins condensés, les huiles essentielles et les saponines ont été largement évalués pour leurs effets bactéricides/bactériostatiques. La variété de structure chimique des tannins condensés est, sans doute, à l’origine de leur différence de réactivité mais aussi d’une activité différente vis-à-vis des microorganismes du rumen. De façon générale, la croissance bactérienne est d’autant plus inhibée que la concentration en tannins condensés dans le milieu est élevée. Si les tannins condensés inhibent l'activité des archées méthanogènes, ils seraient sans effet sur les protozoaires. Généralement, les tannins condensés conduisent à une diminution de la concentration en azote ammoniacal dans le milieu ruminal mais n’affectent pas la concentration en acides gras volatils totaux. Si à dose élevée, l’effet est plus marqué in vitro qu’in vivo, à dose identique, l’amplitude de la réponse est différente selon la source de tannins condensés. En ce qui concerne l’action des tannins condensés sur la méthanogenèse, l’effet généralement observé, tant in vitro qu'in vivo, est une diminution de la production de CH4 bien que l’amplitude de la réponse soit variable et dépende de plusieurs facteurs que les études in vitro permettent de mieux cerner. Les effets principaux des huiles essentielles dans le rumen consistent en une réduction de la dégradation des protéines et de l'amidon et une inhibition de la dégradation des acides aminés, en raison de l'action sélective sur certains micro-organismes du rumen. Le pouvoir bactéricide des huiles essentielles vis-à-vis des bactéries (pathogènes ou ruminales) est lié à la structure chimique des molécules aromatiques qui les composent. Elles inhibent la croissance de la plupart des cultures pures bactériennes du rumen à des concentrations inférieures à 100 ppm ; certaines espèces pouvant s'adapter, ce qui explique la diminution voire l’absence d’effet souvent observé in vivo. Certains composés aromatiques ont la capacité de réduire la production de méthane dans le rumen. En revanche, les effets des saponines dans le rumen sont moins nets, en raison probablement du développement de populations microbiennes capables de les dégrader et/ou de l'adaptation des microorganismes à ces extraits de plante. Par ailleurs, en l’état actuel des connaissances, il est impossible de conclure quant à l’effet des extraits végétaux sur la qualité lipidique des produits animaux. Des essais complémentaires conduits in vivo et à long terme restent indispensables pour vérifier les effets observés, dans des conditions d'utilisation plus variées, mais aussi pour s'assurer de l'absence de résidus dans les produits animaux et de leur innocuité pour le consommateur.


1967 ◽  
Vol 18 (2) ◽  
pp. 209-214 ◽  
Author(s):  
H Warembourg ◽  
G Biserte ◽  
G Sezille ◽  
J Jaillard ◽  
M Bertrand
Keyword(s):  

2017 ◽  
Vol 43 (2) ◽  
pp. A88
Author(s):  
Hélène Rudelle ◽  
Louis Gourdin ◽  
Claire Briet ◽  
Daniel Henrion ◽  
Marie Chabbert ◽  
...  

Author(s):  
Didier RÉMOND

L’image de l’élevage et des produits alimentaires d’origine animale n’a cessé de se dégrader suite aux crises sanitaires successives, aux problèmes de pollution, et plus récemment à la dénonciation de pratiques d’élevage et d’abattage ne respectant pas le bien-être animal. En réponse à cette détérioration d’image, des modes de consommation « alternatifs » se développent, allant du flexitarisme au végétalisme. Il faut cependant rappeler que sur le plan nutritionnel, en raison de la qualité de leur apport en protéines et minéraux (calcium, fer, zinc), et de leur spécificité dans l’apport en vitamine B12 et en acides gras polyinsaturés à longue chaine, la présence de produits animaux dans l’alimentation garantit une couverture optimale des besoins de notre organisme. Bien que souvent attaqués sur le plan de la santé, il faut également rappeler que les études épidémiologiques ne mettent pas en évidence d’effet négatif de leur consommation lorsque celle-ci est modérée (moins de 50 % de l’apport protéique journalier, moins de 500 g de viande rouge par semaine). Il est clair cependant que dans les pays occidentaux, une consommation excessive de produits animaux a pu déséquilibrer l’alimentation et favoriser l’émergence de pathologies non transmissibles. Aussi, pour les gros consommateurs de produits animaux, une réduction de consommation s’impose. Celle-ci entrainerait une importante réduction (– 30 %) de l’impact environnemental des productions animales. Un élevage respectueux des animaux, minimisant les émissions de gaz à effet de serre et les rejets azotés et maximisant l’utilisation de produits végétaux non consommables par l’Homme, associé à une consommation humaine raisonnable, garantira le maintien des produits animaux dans l’alimentation de demain.


Author(s):  
J. Balis

L'auteur a étudié le comportement de Trypanosoma evansi en présence de dix acides gras. Six d'entre eux se sont montrés toxiques, spécialement les acides linoléique et oléique. Au cours de ce travail, cinq milieux, dont trois synthétiques, ont été expérimentés. Deux favorisent nettement la survie de Trypanosoma evansi


1998 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 15-32
Author(s):  
Y. CHILLIARD ◽  
J.J. COLLEAU ◽  
C. DISENHAUS ◽  
C. LERONDELLE ◽  
C. MOUCHET ◽  
...  

L’administration d’hormone de croissance bovine recombinante (rbGH) accroît la production laitière de 2 à 6 kg/j, de façon variable selon l’âge des vaches, leur stade de lactation et leur état nutritionnel, la dose de GH injectée et la forme de présentation de l’hormone. Les effets sur la composition du lait et les réserves corporelles dépendent de la durée des expériences et de la nature des rations distribuées. La GH stimule l’activité et/ou la durée de vie des cellules sécrétrices mammaires, probablement par l’intermédiaire de l’IGF-1 produit par le foie et/ou la glande mammaire. Simultanément, la GH oriente le métabolisme du tissu adipeux et du muscle vers une mobilisation et une oxydation accrues des acides gras, et une épargne du glucose. L’administration de rbGH a peu d’effets directs sur la fonction de reproduction, mais tend indirectement à la retarder, lorsqu’elle est initiée avant la fécondation, en raison de la diminution transitoire du bilan énergétique des vaches. L’aptitude du lait à la transformation ne semble pas être modifiée par l’administration de rbGH, ni l’élévation de la sécrétion d’IGF-1 dans le lait entraîner de risque pour le consommateur. La GH pourrait stimuler les réponses immunitaires des animaux, et de ce fait accroître le nombre de cellules dans le lait. La tendance à augmenter l’incidence des mammites semble par contre résulter indirectement de l’élévation de la production laitière. La GH à très forte concentration peut stimuler la production virale dans certains modèles "in vitro" chez les espèces monogastriques, mais il n’existe pour l’instant que très peu de données chez les ruminants laitiers. Par ailleurs, la vitesse d’élimination des xénobiotiques (antibiotiques...) par le foie pourrait être diminuée. Une éventuelle utilisation commerciale de la rbGH diminuerait l’efficacité (ou augmenterait le coût) de l’amélioration génétique, et serait d’un intérêt économique limité pour les éleveurs placés dans un système de quotas laitiers. Toutefois, son utilisation dans des pays tiers sans quotas pourrait diminuer le coût de production du lait et accroître la compétition sur le marché international des produits laitiers, malgré les risques de dégradation qui pèseraient alors sur l’image de ces produits pour les consommateurs.


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