mode d’action
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(FIVE YEARS 1)

Author(s):  
Veran Stanojević

En nous servant d’outils de la sémantique formelle, nous examinons des interactions entre l’aspect grammatical et le mode d’action dans le processus de la construction du sens aspectuel de la phrase en français. Si la notion de temps topical de Klein sert de lien entre l’information temporelle et l’information aspectuelle véhiculées par des morphèmes temporels, elle nous permet également de comprendre pourquoi on doit postuler, dans certains cas, la transformation aspectuelle du procès. 


2021 ◽  
Vol N° 174 (3) ◽  
pp. 33-54
Author(s):  
Marion Carel ◽  
Dinah Ribard
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 55 (4) ◽  
pp. 523-542
Author(s):  
Philippe Amat ◽  
Nicolas Fougeront ◽  
Caroline Alvarado

La collaboration de l’orthodontiste, de l’occlusodontiste et du kinésithérapeute à la prise en charge des patients souffrant de dysfonctionnements temporomandibulaires (DTM) est essentielle. La rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMOF) est une modalité thérapeutique conservatrice, simple et réversible. Son indication est justifiée par le large consensus qui émane des données actuelles fondées de la littérature scientifique. Les objectifs de cet article sont de présenter les indications de la rééducation myofonctionnelle orofaciale dans la prise en charge des DTM et de montrer comment l’intégrer dans une démarche planifiée d’éducation thérapeutique du patient (ETP). Seront également exposées les données de la littérature évaluant l’efficacité de la RMOF, les données de neurosciences et de physiopathologie expliquant son mode d’action, ainsi que les exercices spécifiques pour le cou et le dos.


Author(s):  
Laurence BOURGUIGNON ◽  
Ignacio CLEMENTE CONTE ◽  
Millán Mozota HOLGUERAS ◽  
Frédéric BLASER

Le niveau moustérien de la Doline de Cantalouette 2, d’âge moyen de 60 000 ans est remarquable par sa richesse, sa composition et sa structuration récurrente des activités dans l’espace (Bourguignon et al. 2008). Il livre également une gamme d’instruments lithiques utilisés en percussion lancée. Outre une panoplie importante des percuteurs de taille (sur galets de quartz, éclats ou nucléus de silex), des éclats massifs en silex ont également été utilisés selon ce mode d’action pour des opérations de traitement de matériaux périssables tels les carcasses animales ou les végétaux. C’est exclusivement sur ces derniers modes de fonctionnement que nous orientons notre article. Les activités de production de ce Moustérien récent participent essentiellement d’un débitage algorithmique mettant en œuvre des séries unipolaires récurrentes, obtenues selon des plans de fracturation subparallèles aux dépens d’une ou de plusieurs surfaces. Des éclats épais, présentant souvent une asymétrie latérale sont obtenus à partir d’un ou plusieurs plans de frappe circonscrits (opposés ou perpendiculaires) et très rarement aménagés. Plus rarement, un débitage Levallois à éclat préférentiel, orienté vers une exportation des produits est également mis en œuvre. La production principale est quasi exclusivement réalisée pour une utilisation immédiate des éclats, distante du poste de taille, avec ou sans aménagement des parties actives et préhensives par la retouche (Bourguignon et al. 2008). C’est parmi cette production qu’une sélection d’éclats massifs aisément préhensibles à mains nues, souvent issus des premières étapes de la chaîne opératoire (corticaux), s’opère pour leur utilisation en percussion lancée. Sur la base d’une sélection macroscopique de tranchants (souvent bruts) présentant des stigmates d’écrasement, d’arrachement ou d’esquillement, une lecture fonctionnelle a été réalisée selon la méthodologie analytique développée par Semenov (1964). S’agissant d’objets de grandes dimensions, des répliques sur papier acétate ont été réalisées afin de permettre un examen au microscope. Deux registres d’activité en percussion lancée ont été déterminés, l’un orienté vers des travaux de boucherie, l’autre vers le travail du bois. Pour ce qui est des activités de boucherie, ces gros éclats massifs ont été utilisés comme des fendoirs, couperets ou feuilles de boucher. Sur les bords de ces instruments sont documentés de grands enlèvements résultant du choc sur les ossements durant la désarticulation ou le dépeçage des animaux. Les matières végétales dures, semi-dures et ligneuses ont quant à elles également été travaillées en percussion lancée, essentiellement dans l’objectif de les dégrossir. Certaines pièces de très grandes dimensions suggèrent une prise à deux mains et, dans ce cas, un seul fil de tranchant est utilisé. Sur les autres pièces, de moins grandes dimensions, pouvant être tenues avec une seule main, le nombre de parties actives est plus important (au moins deux). Ces parties actives sont souvent denticulées (plus ou moins grandes encoches retouchées ou non) au sein desquelles se concentrent les polis d’usage. Ces denticulations sont, dans certains cas, initialement aménagées, mais peuvent aussi résulter des chocs sur le matériau lors de la percussion. Ces deux registres d’activités seront donc ici présentés en détaillant et illustrant les stigmates et polis d’usage relatifs à chacun d’eux.


2021 ◽  
Vol 177 ◽  
pp. S139
Author(s):  
Jean-François Nicolas ◽  
Philippe Nicolas
Keyword(s):  

Author(s):  
Pierre Moor

Sommaire 1. Tout système juridique est production d’une histoire et d’une culture politiques déterminée, qui lui ont donné une organisation spécifique. Parler des limites de telles organisations peut s’entendre en deux sens, qui interagissent: premièrement, elles peuvent servir à différencier ces systèmes par rapport à d’autres ordres normatifs. Secondement, elles désignent ce que, par sa texture, le droit est hors d’état de réussir. 2. On comprend le concept de système comme une organisation aux structures différenciées de textes, de normes, d’acteurs. Ce qui caractérise un système est son autoréférentialité et ses modes de clôture (qui lui permettent de rester identique à lui-même) et ses modes d’ouverture (qui permettent les échanges avec son environnement). 3. Concernant la limite dans le second sens, on observera que la normativité comme mode d’action propre au droit le met souvent dans l’incapacité d’assumer pleinement les tâches de régulation qui lui sont confiées. Il s’agit d’une part d’une limite factuelle: celle de la technicité et du volume de ces tâches. D’autre part, la nécessité de plus en plus fréquente de prendre en compte les circonstances individuelles concrètes de l’application entraîne une légistique de diminution de la densité normative et, par conséquent, de déplacer une épistémologie fondée sur la répétition en direction de l’innovation. 4. Ces deux facteurs notamment font du droit un univers qui ne peut plus prétendre à une complétude cohérente: c’est un univers en constante évolution, qui exige pour sa mise en œuvre, de manière continue, l’apport d’informations provenant de son environnement. Ces apports circulent dans les modes d’ouverture du droit—la diminution de la densité normative et le recours à des expertises, des savoirs, des déontologies extérieures. Cependant, en vertu de l’autoréférentialité du droit, ces apports doivent être sélectionnés et juridicisés pour être intégrés dans le système juridique et préserver ainsi sa clôture. Il y a là une double programmation à respecter: la sélection doit d’une part respecter le cadre normatif du droit et de l’autre porter sur un choix correspondant aux attentes sociales qu’il s’agit de convaincre de son bien-fondé. Les limites du droit par rapport à d’autres ordres normatifs est ainsi définie par l’ordre juridique lui-même, dans le respect de cette double programmation. 5. Ce système a des présupposés politiques, culturels et historiques qui empêchent d’élaborer sans autre une essence du droit, valable urbi et orbi: notamment séparation des pouvoirs et liberté d’expression. Il n’est même pas certain qu’il puisse perdurer. En particulier, l’internalisation croissante du droit n’est guère conciliable avec son organisation telle que l’Occident l’a conçue. En outre, de plus en plus le droit devient l’objet d’une normativité supérieure, au nom de laquelle il est lui-même jugé: c’est le phénomène de l’économisation du droit.


2020 ◽  
Vol 9 ◽  
pp. 19-34
Author(s):  
Richard Cantin ◽  
Bernard Guézo
Keyword(s):  

La gestion des territoires est confrontée à de nombreux défis du fait des changements globaux et de la dynamique d’urbanisation qui les affectent. Manifestant les limites des approches fonctionnelles et sectorielles, ce contexte sensible invite à investir les approches systémiques pour éviter ce que certain qualifie de catastrophe civilisationnelle.Une de ces approches systémiques convoque la résilience comme mode d’action collective pour agir sur le futur des territoires. La résilience cherche en effet à influencer leur trajectoire dans un sens désirable, en associant les populations. Suscitant un véritable engouement, la résilience nécessite encore de stabiliser un cadre d’étude des espaces les plus exposés aux effets systémiques, en lien avec les changements globaux, en y adjoignant des leviers d’action.L’objet de cet article est de répondre à ce besoin des gestionnaires en mobilisant différents travaux récents.Trois séminaires organisés par le Cerema en 2016, 2017 et 2019 permettent de disposer d’un cadre de référence de la résilience des territoires exposés à des crises de natures multiples et devant relever des défis majeurs. Ce cadre de référence résulte des travaux collectifs des universitaires et de nombreux experts de plusieurs disciplines ayant mis en évidence l’apport des approches transversales.En s’appuyant sur ces travaux, l’article propose un cadre d’étude systémique des territoires. Deux exemples sont utilisés : celui de Givors, espace urbanisé situé au sud de la métropole de Lyon et celui de Semarang, ville littorale indonésienne exposée aux aléas naturels dont la subsidence. En mobilisant ces deux cas représentatifs des défis à relever par les gestionnaires des territoires, l’article montre comment le cadre d’étude renvoie à la résilience.L’article définit ce cadre en proposant plusieurs éléments caractéristiques d’un territoire exposé à de fortes interactions entre ses composantes humaines ou non humaines, à savoir : le cadre dominant, l’empreinte écologique, les notions d’espaces limites et d’espaces critiques, les types de perturbations, l’approche tripolaire et les leviers de résilience utiles aux gestionnaires.Enfin, la résilience nécessite d’associer étroitement les populations. A ce titre, l’article aborde dans le cadre prédéfini la question de l’habitat résilient et de l’habitabilité des territoires, et suggère quelques perspectives pour que cette préoccupation soit prise en compte.


2020 ◽  
Vol 29 (5) ◽  
pp. 297-306
Author(s):  
Didier BOICHARD ◽  
C. GROHS ◽  
C. DANCHIN-BURGE ◽  
A. CAPITAN

Cet article rappelle les notions et principes relatifs aux anomalies génétiques dont on observe régulièrement des émergences dans les populations animales d’élevage. Ces anomalies proviennent de mutations naturelles et certaines d’entre elles voient leur fréquence augmenter du fait principalement de la dérive génétique, parfois de la sélection. Lorsqu’elles sont dominantes, elles sont généralement rapidement contre-sélectionnées et tendent à disparaître. Mais lorsqu’elles sont  récessives, les cas observables ne représentent qu’une toute petite fraction des individus porteurs. On définit généralement les anomalies génétiques comme des syndromes monogéniques. Toutefois, cette règle a beaucoup d’exceptions, soit parce que l’anomalie se révèle plus complexe qu’initialement supposé, soit parce que le syndrome présente une variabilité phénotypique due à des gènes modulateurs. Les anomalies récessives sont principalement dues à des mutations de type perte de fonction, tandis que les mutations dominantes résultent souvent d’interactions entre gènes ou entre protéines, ou de l’altération d’un gène répresseur. Les anomalies cytogénétiques conduisent à des phénotypes anormaux généralement différents entre types de caryotypes déséquilibrés. Enfin, les anomalies présentent parfois des déterminismes particuliers, par exemple dans le cas de gènes portés par les chromosomes sexuels ou soumis à empreinte parentale.


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