scholarly journals Particularités de la reproduction des vaches allaitantes de races françaises

2018 ◽  
Vol 30 (2) ◽  
pp. 125-138 ◽  
Author(s):  
B. GRIMARD ◽  
J. AGABRIEL ◽  
G. CHAMBON ◽  
A. CHANVALLON ◽  
F. CONSTANT ◽  
...  
Keyword(s):  

La reproduction des vaches allaitantes présente des particularités par rapport à celle des vaches laitières. Améliorer leur reproduction est un levier pour augmenter leur productivité. Les génisses de race à viande sont pubères lorsqu’elles ont atteint 50-55% du poids adulte vs 40-45% chez les génisses laitières. Les premières peuvent être mises à la reproduction vers 70% du poids adulte contre 60% pour les secondes. Le taux de renouvellement est assez faible en élevage allaitant, de 18 à 30% selon les races. Après le vêlage, la durée de l’anœstrus postpartum est plus longue qu’en race laitière du fait de la tétée du veau. L’expression des chaleurs est bonne chez la vache allaitante : les chaleurs durent entre 6 et 10 h dans les 3 principales races (Charolaise, Limousine et Blonde d’Aquitaine), et l’acceptation du chevauchement est exprimée dans 90 à 100% des œstrus. La monte naturelle domine en élevage allaitant : seuls 3 à 24% des veaux sont issus d’insémination selon les races. La fertilité des vaches allaitantes est actuellement mal connue, la performance de reproduction est plutôt approchée par la fécondité : l’intervalle vêlage-vêlage moyen des troupeaux est compris entre 379 et 444 jours selon les races. La proportion de vaches atteintes d’endométrite après vêlage semble élevée chez la vache allaitante comme chez la vache laitière (environ 20% même au-delà de 50 jours postpartum) mais les effets de cette affection sur la reproduction ont été peu explorés. De nombreuses données françaises concernant les races à viande spécialisées et rustiques sont présentées dans cet article.

2003 ◽  
Vol 16 (3) ◽  
pp. 183-195 ◽  
Author(s):  
L. DELABY ◽  
J.L. PEYRAUD ◽  
R. DELAGARDE
Keyword(s):  

L’herbe pâturée est un fourrage de valeur nutritive élevée, peu coûteux à produire et à récolter et qui peut constituer le seul aliment de la ration de la vache laitière. En l’absence de toute complémentation, la production et la composition du lait d’une vache laitière au pâturage dépend d’abord de l’animal et de son potentiel au moment de la mise à l’herbe. Mais les conditions de pâturage (chargement, hauteur en début et fin de parcelle) imposées par l’éleveur pour valoriser au mieux l’herbe produite ne permettent pas aux vaches laitières de satisfaire la totalité de leurs besoins énergétiques. En conséquence, l’apport de concentré est aujourd’hui plus efficace que par le passé et des réponses de 1 kg de lait par kg de concentré, accompagnées d’une baisse du taux butyreux et d’une augmentation du taux protéique, sont souvent rapportées. Les travaux récents conduits à l’INRA montrent que cette efficacité varie peu dans les conditions habituelles de pâturage. De même, dans le cas d’apport identique de concentré entre vaches, l’efficacité semble indépendante du niveau de production entre 25 et 45 kg de lait par jour à la mise à l’herbe. Ces résultats permettent de proposer des simplifications dans les modalités d’attribution du concentré au pâturage. Comme en alimentation hivernale, la nature de l’énergie du concentré n’a réellement d’influence sur la composition du lait (taux butyreux) que pour des quantités élevées, supérieures à 5 kg de concentré. L’incorporation de matières premières riches en protéines, même protégées, ne se justifie que dans le cas d’herbe pâturée pauvre en azote. L’apport de fourrages complémentaires au pâturage présente peu d’intérêt et, dans la pratique, contribue souvent à une dégradation des conditions de pâturage. Seules les situations de pénurie fourragère ou de chargement très élevé permettent de bien valoriser à la fois l’herbe pâturée et les fourrages conservés distribués en complément.


1994 ◽  
Vol 7 (3) ◽  
pp. 177-189 ◽  
Author(s):  
C. DEMARQUILLY

La composition morphologique de la plante de maïs évolue jusqu’au stade vitreux du grain (35 % de matière sèche (MS) dans la plante entière), le grain a alors atteint sa maturité physiologique et représente de 40 à 50 % de la MS. La composition chimique évolue relativement peu après la floraison sauf la teneur en amidon qui augmente au détriment de la teneur en glucides solubles. La digestibilité de la matière organique (dMO) et l’ingestibilité, mesurées sur des moutons, d’un maïs donné évoluent peu après le stade laiteux ; elles ont été en moyenne respectivement de 71,5 + 2,2 et de 52,5 + 7,2 g MS/kg P0,75 pour les 20 maïs sur pied que nous avons étudiés entre 1964 et 1971. La dMO a été en moyenne de 72,6 et a varié de 67 à 78 pour les 15 hybrides normaux étudiés par le club digestibilité en 1987 et 1988. Si on excepte les maïs bm, les variations de digestibilité observées entre variétés cultivées la même année dans un lieu donné sont faibles et du même ordre de grandeur que celles observées pour la même variété entre lieux ou années. De part sa teneur élevée en MS, sa teneur en glucides solubles non limitante et surtout son pouvoir tampon faible, le maïs se conserve très bien sous forme d’ensilage à condition d’être haché finement. La dMO de l’ensilage est identique à celle de la plante mise en silo. Il en est pratiquement de même de son ingestibilité chez le mouton, du moins quand l’ensilage est correctement complémenté, notamment en azote. En revanche la quantité ingérée par les bovins augmente avec la teneur en MS jusqu’à ce que celle-ci atteigne 35 % environ. La teneur en MS de l’ensilage de maïs est donc le facteur essentiel de la quantité d’énergie nette ingérée par les bovins. Chez le bovin à l’engrais, il a été bien montré que si le gain de poids vif augmente avec la teneur en MS de l’ensilage de maïs, l’efficacité alimentaire, donc vraisemblablement la valeur énergétique, reste constante. Il semble en être de même chez la vache laitière. A même teneur en MS, les quantités ingérées et les performances des bovins à l’engrais et des vaches laitières, mais aussi l’efficacité alimentaire, donc la valeur énergétique, varient dans le même sens que la digestibilité de l’ensilage. Les performances animales ne sont guère affectées par les dispositifs (grille, rouleaux...) qui permettent de diminuer la présence de grains entiers dans les bouses. En revanche, la valorisation énergétique effective (calculée à partir des performances) des rations à base d’ensilage de maïs dépend de la nature et de l’importance de la complémentation énergétique.


1991 ◽  
Vol 31 (6) ◽  
pp. 655-665 ◽  
Author(s):  
C. Benchaar ◽  
C. Bayourthe ◽  
R. Moncoulon ◽  
M. Vernay
Keyword(s):  

1991 ◽  
Vol 8 ◽  
pp. 43-47
Author(s):  
R. Renaville ◽  
S. Massart ◽  
D. Shojae ◽  
M. Sneyers ◽  
A. Goffinet ◽  
...  

RÉSUMÉDans les schémas de sélection actuels, l'appréciation du potentiel génétique d'une vache laitière ne peut se réaliser que tardivement avec l'instauration d'une production. Il est également bien établi que la régulation endocrinienne de la lactation est un phénomène complexe dans lequel l'hormone de croissance (GH) et son médiateur hépatique l'Insulin-Like Growth Factor I (IGF-I) jouent un rôle central. Dans ce texte, les différentes applications possibles de ces hormones en tant que critère de sélection en production laitière sont discutées.


1992 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 127-135
Author(s):  
P. FAVERDIN ◽  
J.P. DULPHY ◽  
J.B. COULON ◽  
R. VÉRITÉ ◽  
J.P. GAREL ◽  
...  
Keyword(s):  

Les principaux facteurs de variations des taux de substitution (TS) entre fourrage et aliments concentrés que constituent le niveau d’apport du concentré, la nature du fourrage et la nature de l’aliment concentré ont été étudiés au cours de 8 essais réalisés en 3 lieux différents. Dans chaque essai, 3 niveaux de d’apport de concentrés (bas, moyen et haut) ont été comparés selon un schéma carré latin 3x3, répété 3 ou 4 fois, avec des vaches pie-noires en milieu de lactation et au cours de périodes de 1 mois. Les 8 essais correspondaient à 8 régimes différant par la nature du fourrage (ensilage de maïs, ensilage d’herbe ou foin) et la nature du concentré (riche en amidon, riche en parois très digestibles, ou riche en parois moyennement digestibles). Quels que soient les fourrages et les concentrés, le taux de substitution augmente systématiquement avec le niveau d’apport de concentré : il passe, en moyenne, de 0,47 entre les niveaux bas et moyen à 0,67 entre les niveaux moyens et haut. Pour un fourrage donné, le taux de substitution est plus élevé lorsque la concentration énergétique du concentré est plus forte, mais cet écart n’existe qu’entre les niveaux bas et moyen d’apport. Les taux de substitution moyens observés sur ensilage de maïs (0,70) sont supérieurs à ceux observés sur ensilage d’herbe (0,53) ainsi que sur foin (0,44). Ces essais montrent, à travers les 3 facteurs de variations étudiés, que les taux de substitution observés en milieu de lactation sont d’autant plus importants que le bilan énergétique des animaux est plus élevé.  


1952 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
pp. 47-59
Author(s):  
André M. LEROY
Keyword(s):  

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document