vache laitière
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(FIVE YEARS 4)

H-INDEX

7
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 34 (2) ◽  
pp. 139-160
Author(s):  
Marc BENOIT ◽  
Patrick VEYSSET

Originellement basé sur l’ingestion de fourrages par les herbivores et par extension sur leurs besoins énergétiques, le concept d'Unité de Gros Bétail (UGB) est largement utilisé, sans être toujours précisément défini, pour décrire et évaluer les systèmes d'élevage ou pour calculer des statistiques. Cependant, le calcul de la valeur UGB d'un animal donné peut être considéré comme très frustre dans la mesure où il ne tient compte ni de sa taille, ni de son niveau de production, ni de ses conditions d'élevage, dont dépendent ses besoins énergétiques et donc alimentaires. Nous proposons une méthode de calcul de l'UGB adaptée aux espèces bovines, ovines et caprines basée sur les besoins énergétiques nets des animaux, en utilisant les équations et paramètres fournis par le GIEC (« Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat »). Grâce à une analyse de sensibilité vis-à-vis des variables utilisées, nous confirmons que le poids des animaux et leur niveau de production sont déterminants de ces besoins. En intégrant ces deux paramètres, nous proposons deux types d'équations qui diffèrent par leur niveau de précision et par la disponibilité des données requises. Sur la base d'une équivalence de 29 000 MJ pour une UGB correspondant à une vache laitière de 600 kg produisant 3 000 kg de lait par an à un taux butyreux de 4 %, nous conservons la notion d'animal de référence pour une UGB. La méthode proposée permet d’approcher, à travers la taille des animaux, leur niveau de production et leur génotype, la variabilité des besoins alimentaires des animaux. Les coefficients UGB ainsi calculés peuvent très significativement différer des coefficients historiques et ainsi modifier les conclusions de comparaisons de systèmes de production entre eux ou dans le temps.


2021 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
Author(s):  
Zakaria Lotfi GAOUAR ◽  
Keltoum LOUKAF ◽  
Nacera MASMI
Keyword(s):  
Lait Cru ◽  

Introduction-L’usage inapproprié des antibiotiques en médecine vétérinaire dans un but thérapeutique ou prophylactique chez la vache laitière peut être à l’origine de la présence de leurs résidus dans le lait. Dans cette étude, nous dressons un état des lieux des résidus d’antibiotiques retrouvés dans le lait cru de vache, dans la wilaya d’Oran. Méthodes-Nous avons réalisé une enquête auprès de 30 vétérinaires praticiens pour englober une cinquantaine d’échantillons de lait provenant de deux cir-cuits de vente, et l’analyse des échantillons à l’aide du kit Delvotest ® T pour la détection des résidus d’antibiotiques dans le lait. Résultats-l’enquête a révélé que les principales pathologies animales traitées par les antibiotiques sont les mammites (35,4%) et les métrites (25,6%). Nos résultats ont aussi montré que le non-respect du délai d’attente (28,7%) et la mauvaise pratique du traitement de tarissement (21,3%) étaient les principales erreurs commises par les éleveurs lors d’un traitement des bovins par les anti-biotiques. L’analyse des 50 échantillons de lait cru de vache a montré que 30% des échantillons collectés au niveau des fermes et 33,33% de ceux provenant des points de vente contiennent des résidusd’antibiotiques. Conclusion-L’étude a confirmé la présence effective de résidus d’antibiotiques dans le lait cru, ce qui nécessite une vulgarisation sur les risques de ces résidus sur la santé humaine auprès des éleveurs, et l’instauration d’un contrôle du lait cru provenant des circuits de vente direct.


2020 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
Author(s):  
Jean-Yves DOURMAD ◽  
Anne BOUDON ◽  
Agnès NARCY

Le phosphore en agriculture constitue à la fois une ressource limitée et une source potentielle de pollution lorsqu'il est utilisé en excès comme fertilisant. Les systèmes d'élevages jouent un rôle particulièrement important dans les flux de phosphore, les déjections animales contribuant à l'échelle nationale à près de la moitié des apports sur les sols, avec une forte variabilité selon les régions. Les produits animaux contribuent aussi largement à la couverture des besoins pour l'alimentation humaine en apportant près de 60 % du phosphore total de la ration moyenne des Français. L'efficacité de rétention du phosphore par les animaux est très variable selon les espèces. La plus élevée est obtenue chez le poulet standard, suivi du porc, du poulet label rouge et de la vache laitière, les poules pondeuses et les vaches allaitantes présentant des efficacités plus faibles. Toutefois, à l'échelle du système de production, les pressions en phosphore organique sont plus faibles pour les élevages de ruminants qui disposent de plus de surface d'épandage. Ces dernières années l'amélioration des connaissances des besoins et de l'utilisation digestive du phosphore ont permis de réduire fortement les apports en phosphore et les rejets, avec pour les animaux monogastriques l'effet additionnel de l'utilisation de phytases. Les pertes de phosphore vers l'environnement étant limitées, comparativement aux pertes d'azote, il est théoriquement possible d'atteindre des valeurs très élevées d'efficacité d'utilisation du phosphore dans les systèmes agricoles, mais ceci nécessite un parfait recyclage du phosphore des déjections animales et de celui des coproduits animaux.


2018 ◽  
Vol 30 (2) ◽  
pp. 125-138 ◽  
Author(s):  
B. GRIMARD ◽  
J. AGABRIEL ◽  
G. CHAMBON ◽  
A. CHANVALLON ◽  
F. CONSTANT ◽  
...  
Keyword(s):  

La reproduction des vaches allaitantes présente des particularités par rapport à celle des vaches laitières. Améliorer leur reproduction est un levier pour augmenter leur productivité. Les génisses de race à viande sont pubères lorsqu’elles ont atteint 50-55% du poids adulte vs 40-45% chez les génisses laitières. Les premières peuvent être mises à la reproduction vers 70% du poids adulte contre 60% pour les secondes. Le taux de renouvellement est assez faible en élevage allaitant, de 18 à 30% selon les races. Après le vêlage, la durée de l’anœstrus postpartum est plus longue qu’en race laitière du fait de la tétée du veau. L’expression des chaleurs est bonne chez la vache allaitante : les chaleurs durent entre 6 et 10 h dans les 3 principales races (Charolaise, Limousine et Blonde d’Aquitaine), et l’acceptation du chevauchement est exprimée dans 90 à 100% des œstrus. La monte naturelle domine en élevage allaitant : seuls 3 à 24% des veaux sont issus d’insémination selon les races. La fertilité des vaches allaitantes est actuellement mal connue, la performance de reproduction est plutôt approchée par la fécondité : l’intervalle vêlage-vêlage moyen des troupeaux est compris entre 379 et 444 jours selon les races. La proportion de vaches atteintes d’endométrite après vêlage semble élevée chez la vache allaitante comme chez la vache laitière (environ 20% même au-delà de 50 jours postpartum) mais les effets de cette affection sur la reproduction ont été peu explorés. De nombreuses données françaises concernant les races à viande spécialisées et rustiques sont présentées dans cet article.


2012 ◽  
Vol 25 (4) ◽  
pp. 351-360 ◽  
Author(s):  
A. LETTAT ◽  
C. MARTIN ◽  
C. BERGER ◽  
P. NOZIÈRE

L’acidose ruminale latente est une préoccupation majeure chez les ruminants à potentiel élevé de production. Sa prévention par la supplémentation des rations avec des Bactéries Probiotiques (BP) est une stratégie potentiellement intéressante compte tenu de leur capacité à s’adapter à l’environnement très compétitif du rumen. Une méta-analyse des données publiées regroupant 33 expériences (82 traitements) a permis de mettre en évidence l’effet des BP, seules ou associées à la levure Saccharomyces cerevisiae (BP + SC), sur les fermentations dans le rumen et les performances zootechniques de bovins laitiers et à viande. Chez ces derniers la supplémentation en BP ou en BP + SC n’a pas affecté en moyenne les performances animales. En revanche, chez la vache laitière la supplémentation en BP + SC a permis d’augmenter l’ingestion (+ 1,7 kg/j) et la production de lait (+ 2,36 kg/j) sans modifier sa composition. L’effet des probiotiques sur les fermentations dans le rumen est très variable et en moyenne relativement faible. La régulation du pH ruminal moyen par les BP seules ou les BP + SC n’est effective que lorsque la ration de base entraîne un pH ruminal inférieur à 5,75. Enfin, bien que non pris en compte dans le dispositif statistique du fait d’un nombre limité de données, les réponses des performances animales semblent également dépendre du type de BP employées.


2009 ◽  
Vol 22 (4) ◽  
pp. 303-316 ◽  
Author(s):  
Y. LE COZLER ◽  
J.R. PECCATTE ◽  
J.Y. PORHIEL ◽  
P. BRUNSCHWIG ◽  
C. DISENHAUS

En élevage laitier, l’éleveur doit réussir à amener ses génisses de renouvellement à être de bonnes femelles laitières (notamment des points de vue de la production, de la reproduction et de la longévité), adaptées aux conditions d’élevage et au système de production, et ce, au moindre coût de production. Ceci reste une gageure, mais des solutions existent. Le présent article se propose de faire le point sur celles-ci, en s’intéressant particulièrement aux conditions d’élevage et aux différentes étapes clés de l’élevage de la génisse laitière, de sa naissance jusqu’au premier vêlage. Certaines informations allant au-delà (réforme par exemple) complètent cette approche. L’article reprend et réactualise les données existantes depuis plusieurs décennies, notamment en ce qui concerne l’alimentation de la future vache laitière. La maîtrise de l’âge au 1er vêlage (24, 30 ou 36 mois dans le cas des vêlages groupés), selon le système de fourrage considéré ou en place dans les élevages, s’avère cruciale. Dans le cas d’un vêlage à 24 mois d’âge, une puberté acquise précocement, une cyclicité maintenue, un bon état d’engraissement et un bon développement aux différents stades sont des objectifs à atteindre dans les meilleures conditions possibles pour le succès de cette pratique. Ceux-ci dépendent grandement des programmes alimentaires et des races, mais il est important d’éviter un engraissement excessif qui pourrait être pénalisant pour la suite de la carrière. Dans le cas d’un vêlage à 30 ou 36 mois des rythmes de croissance plus modérés, notamment en période de stabulation, sont possibles, à condition de ne pas descendre trop bas en terme de croissance journalière (400 g/j ou moins), pour ne pas affecter la reproduction et la carrière des vaches. Les régimes alimentaires à base d’herbe et exploitant les capacités de croissance compensatrice des animaux permettent de réduire significativement et efficacement les coûts d’élevage. Dans le cas de vêlages groupés ou lors de la conduite en lots, la pratique alimentaire peut être accompagnée de traitements hormonaux (PGF2a ou analogues, progestagènes). Réduire encore plus l’âge au vêlage vers 20 mois d’âge, avec une réduction des coûts, des rejets, du travail… est sans doute possible et cette possibilité nécessitera d’être testée dans les années à venir.


2007 ◽  
Vol 20 (2) ◽  
pp. 151-162 ◽  
Author(s):  
P. FAVERDIN ◽  
L. DELABY ◽  
R. DELAGARDE

La qualité de la prévision de l’ingestion est essentielle dans les calculs de ration, car l’ingestion représente la principale source de variation des apports alimentaires. Cet article a pour objectif d’expliciter les évolutions récentes du système INRA de prévision de l’ingestion chez la vache laitière. La première partie présente les relations complexes qui existent entre production de lait et ingestion qui ont abouti à l’introduction de la notion de production de lait potentielle dans l’équation de prévision de la capacité d’ingestion. La seconde partie précise les relations entre ingestion et gestion des réserves corporelles et montre la nécessité d’intégrer le rôle de ces réserves dans la prévision de l’ingestion en début de lactation. Les deux dernières parties détaillent les nouvelles équations de la capacité d’ingestion des vaches laitières et du rationnement en début de lactation ; ces équations permettent une prévision plus dynamique et plus précise des quantités ingérées au cours de la lactation.


2006 ◽  
Vol 19 (2) ◽  
pp. 79-92 ◽  
Author(s):  
J.L. PEYRAUD ◽  
E. APPER-BOSSARD

L’acidose latente constitue aujourd’hui une cause d’inefficacité zootechnique des rations bien établie et est de ce fait l’une des préoccupations majeure pour la nutrition moderne des ruminants à haut potentiel. Les vaches laitières sont amenées à traiter des quantités très importantes de matière organique rapidement fermentescible dans le rumen ce qui met en péril le contrôle de l’acidité ruminale et à terme l’homéostasie de l’animal. Les facteurs à risques sont maintenant bien connus. Au premier rang figurent le niveau d’ingestion, les glucides à dégradation rapide et le hachage excessif des ensilages de maïs. S’il n’est pas toujours souhaitable de réduire le niveau d’ingestion, on peut réduire les risques en limitant les niveaux d’apport de glucides à dégradation très rapide (blé, orge, pulpes) et en veillant à la présentation physique du fourrage. Il n’y a malheureusement pas encore de systèmes permettant de raisonner précisément les rations sur la combinaison de ces facteurs. Les rations infra-optimales peuvent être sécurisées par la distribution de tampons. Plus récemment, il est apparu que l’enrichissement en cations et le niveau d’apport de protéines sont aussi des facteurs de sécurisation des rations. La gestion des risques d’apparition d’acidose latente doit être préventive et passe par un meilleur équilibre global de la ration. En l’absence d’un système fiable de prévision des zones à risques, il est préférable de ne pas incorporer plus de 20 % de glucides rapidement dégradables dans la ration surtout si leur bilan électrolytique est faible, ce qui est le cas du blé, de l’orge et les pulpes de citrus et veiller à ce que le fourrage rendu dans l’auge ne soit pas haché trop finement. Les rations peuvent également être sécurisées par l’apport de substances tampon à raison de 1 % de la MS et /ou par un apport de cations permettant d’atteindre un bilan électrolytique proche de 200 mEq/kg MS ainsi que par le maintien d’un niveau d’apport protéique proche de 100 g PDIE/UFL. Ces précautions apparaissent plus efficaces pour gérer les excès d’acidité que l’incorporation de paille dans la ration. Il n’est pas non plus nécessaire d’apporter des protéines dégradables en excès ce qui n’aura d’autre effet que d’accroître les rejets azotés.


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