scholarly journals ¿Muerte o descentramiento del sujeto en Michel Foucault?

2018 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 107-149
Author(s):  
Juan Carlos Sanchez Antonio
Keyword(s):  

El presente artículo busca analizar la complejidad de la categoría del sujeto en la obra de Michel Foucault. Para ello, argumentaremos,  en un primer momento, que la “muerte del hombre”, anunciada en Les mots et les choses (1966), no implica una “cancelación del sujeto” en el periodo arquelógico y genealógico, como argumentan Jürguen Habermas  y Axel Honneth, y poco despues, un “retorno del sujeto” en L ́usage des plaisirs y Le souci de soi (1984). Esta lectura convencionalmente aceptada, será cuestionada, con el  concepto de “sujeto decentrado”, el  cual  nos permitirá  superar  la errónea división hermenéutica que hay entre la “muerte del sujeto” y posteriormente su  “retorno”.

2017 ◽  
Author(s):  
Truchon Karoline
Keyword(s):  
De Se ◽  

Au sein de nos sociétés contemporaines, le duo conceptuel de visibilité et d’invisibilité s’inscrit dans le lexique quotidien autant des individus, des organismes à but non lucratif que des organisations publiques et privées pour qui être visibles dans l’espace public et médiatique témoigneraient d’une acceptation sociale pour laquelle tout.e.s luttent (Aubert et Haroche 2011 ; Voirol 2005a ; Voirol 2005b). Peu théorisés, c’est comme si ces concepts « allaient de soi ». Or, comme le précisent Olivier Voirol (2005a, 2005b) et Andrea Brighenti (2010, 2007), la visibilité est une catégorie sociale qui permet de mieux comprendre les codes régissant les normes sociales et l’invisibilité sociale provoque, tel que le proposent Guillaume le Blanc (2009) et Axel Honneth (2005), une déshumanisation, voire un mépris social des personnes effacées par les regards de certains qui s’octroient, ou à qui on octroie, ce pouvoir de relégation sociale. Par ailleurs, la visibilité – et l’invisibilité – sont des résultats qui découlent de la visibilisation – de l’invisibilisation – qui constituent à leur tour des phénomènes également peu théorisés, mais pourtant féconds par leur opérationnalité et potentiellement générateurs de reconnaissance (Truchon 2016). La visibilité n’est pas synonyme de visualité ou de visible et ne peut être utilisée comme un concept descriptif qui tente uniquement d’expliquer ce qui serait perçu comme des pratiques défaillantes de différentes personnes ou divers groupes sociaux (Voirol 2009). D’emblée, la visibilité articule plutôt les relations de perception (aspect esthétique) et de pouvoir (aspect politique) (Brighenti 2007), relations qui forment des phénomènes ambigus car la production et la compréhension de la visibilité dépendent de contextes sociaux, techniques et politiques complexes parmi lesquels elle opère (Brighenti 2010). La visibilité, contrairement à une vision simpliste de celle-ci, n’est donc pas que composée d’éléments visibles : elle est également constituée par un amalgame subtil de relations qui mobilisent l’information, l’imagination et les intuitions des personnes et groupes présents pour lui donner chair autant dans un espace physique que psychique (Mirzoeff 2011). Ainsi, la visibilité est intrinsèquement une catégorie sociale car elle permet de mieux appréhender le social comme un phénomène autant matériel qu’immatériel (Brighenti 2010), catégorie sociale qui amène un défi théorique précisément parce que la visibilité (et l’invisibilité) sont utilisées comme des termes génériques pour rendre compte d’une multitude de situations (Voirol 2009). Cependant, quand la visibilité est théorisée, une des manières les plus courantes est de se saisir de celle-ci comme d’une exigence, voire d’une injonction, qui constituerait une nouvelle forme de pouvoir disciplinaire caractérisant la modernité. Si le modèle panoptique impliquant le regard du surveillant de prison qu’a popularisé Michel Foucault avec son ouvrage-phare Surveiller et punir (1975) est souvent évoqué pour marquer ce contrôle, le regard panoptique ne proviendrait plus que des personnes en pouvoir : il proviendrait également des personnes qui se soumettraient elles-mêmes à cette injonction de la visibilité, faisant de ces dernières des parties prenantes actives dans la construction de leur propose prison panoptique en permettant à cet impératif du voir/être vu de régir leur quotidien (Birman 2011). L’invisibilité sociale est un processus qui empêche de participer pleinement à la vie publique. Elle s’appuie sur une impression d’être relégué socialement et elle découle d’un sentiment d’inutilité et de la honte de se sentir ainsi (le Blanc 2009). Ultimement, la source de l’invisibilité sociale comme figure de désoeuvrement est l’exclusion, « car être exclus, c’est cesser de participer, ne plus avoir part à la multitude » (le Blanc 2009 : 186). Guillaume le Blanc décrit trois types de régimes d’invisibilité : 1) l’invisibilité de la mort par l’effacement définitif d’une vie souvent causée par des génocides ou meurtres ; 2) l’invisibilité par l’appropriation et la réification ou l’instrumentalisation en maintenant sciemment dans l’ombre des populations qui devraient être visibles afin d’exprimer leur désaccord avec le traitement qu’il leur est réservé ; et 3) l’invisibilité qui est un défaut de perception au sein duquel des personnes n’existent pas car jugés indignes d’être inclues dans le cadre de la perception. Chacun de ces trois régimes d’invisibilité possède ses logiques internes, mais celles-ci ne sont pas forcément inséparables l’une de l’autre (le Blanc 2009). S’inscrivant dans cette logique, Axel Honneth (2005) résume l’invisibilité par une propension à regarder « à travers » une personne, donc sans la voir, sans la reconnaître. Honneth distingue la connaissance (une identification cognitive) de la reconnaissance (une perception évaluative d’une personne, c’est à dire la représentation que l’on se fait de la valeur de cette personne). L’absence de gestes de reconnaissance suite à l’acte de connaissance résulte en une forme de mépris moral envers les personnes qui sont effacées du cadre perceptuel et relationnel. Bref, l’invisibilité se produit quand il y a absence de gestes qui « renvoient à un ensemble d’attentes normatives, dont dépend l’existence sociale des personnes dans des situations d’interaction. [Et] [c]ette absence signifie un déni de reconnaissance ou un mépris puisqu’elle nie aux sujets concernés toute affirmation de leurs qualités positives » (Voirol 2009 : 125). Plus précisément, « [ê]tre, c’est être perçu. Je ne suis rien si l’autre ne me perçoit pas. C’est l’autre qui, en me percevant, en me reconnaissant, me confère une existence » (Aubert et Haroche 2011 : 335). Au final, la visibilisation/l’invisibilisation sont des processus qui génèrent des résultats, la visibilité/l’invisibilité (Truchon 2016). Pour être efficace, la visibilité a donc besoin d’être elle-même visibilisée en imbriquant des aspects relationnels (entre individus, groupes et États), des aspects stratégiques (actions mises en place) et des aspects procéduraux (manières de concrétiser des actions tels que décidés par des individus, des groupes ou des États). La visibilité devient de ce fait même une catégorie « opérationnalisable » car la pratique de la visibilité est de facto un processus de visibilisation : la visibilité est le résultat de la visibilisation (Truchon 2014).


2017 ◽  
Vol 21 (2) ◽  
pp. 49
Author(s):  
Ernani Chaves
Keyword(s):  

Na chamada primeira geração da Teoria Crítica, a de Adorno e Horkheimer, Nietzsche, ao lado de Marx e Freud foi um interlocutor privilegiado. A crítica de Habermas, nome central da segunda geração, separou Nietzsche da Teoria Crítica, ou melhor, atribuiu a Nietzsche parte dos problemas da crítica que a primeira geração dirigiu à razão. Já a terceira geração, da qual Axel Honneth é o nome mais conhecido, volta a problematizar a relação entre Teoria Crítica e Nietzsche, por meio do pensamento de Michel Foucault. Esse artigo visa mostrar alguns aspectos dessa retomada, na qual os nomes de Nietzsche – como um dos precursores – e Foucault – como um continuador – são incluídos no horizonte da Teoria Crítica.


2012 ◽  
Vol 35 (3) ◽  
pp. 157-188 ◽  
Author(s):  
Leomir Cardoso Hilário ◽  
Eduardo Leal Cunha
Keyword(s):  

O objetivo deste artigo é analisar os elementos centrais da crítica realizada por Axel Honneth ao pensamento de Michel Foucault, em Crítica do Poder, articulando-a com sua análise da obra do chamado "círculo interno" da Escola de Frankfurt, principalmente Adorno e Horkheimer. Dessa maneira, entende-se que Honneth opera uma aproximação do pensamento foucaultiano à tradição crítica frankfurtiana, com ênfase em deficiências comuns que apontam para uma filiação entre os autores e, ao mesmo tempo, para sua insuficiência na análise da sociedade contemporânea. Tal leitura, contudo, em que pese sua inovação em pôr lado a lado Foucault e Habermas enquanto desenvolvimentos rivais da Teoria Crítica, é limitada tanto cronologicamente, por não levar em consideração a reorientação realizada por Foucault, a partir de 1978, quanto por identificar problematicamente as noções de poder e dominação. Essa limitação não inviabiliza, entretanto, manter o gesto de convergência entre o pensamento foucaultiano e a Escola de Frankfurt, pensando-o através de uma via positiva, que não se restrinja às limitações das suas ferramentas críticas, mas que, ao contrário, ao focalizar a radicalidade de tal crítica, torne possível destacar a sua atualidade.


2016 ◽  
Vol 6 (11) ◽  
Author(s):  
Lucas de Alvarenga Gontijo (PUC-MG)

O presente texto procura concatenar três esferas do pensamento filosófico social: a teoria do reconhecimento (Axel Honneth e George Mead), a teoria biopolítica (Michel Foucault) e pressupostos de economia política (Thomas Piketty). Para melhor con-creção das teses debatidas, o texto se utiliza de um problema prático: os discursos acerca da luta por moradia na região da Izidora, em Belo Horizonte – Minas Gerais, porque neles têm-se elementos para perceber como a segregação de humanos dentro da atmosfera da geografia social urbana acontece. O texto objetiva repensar como tais práticas se subjetivaram e tornaram o poder público refém do capital. Eis que se revela as práticas de exercício de poderá que Foucault denominou por governamentalidade, isto é, governar para o desenvolvi-mento do mercado.


Problemata ◽  
2019 ◽  
Vol 10 (4) ◽  
pp. 432-447
Author(s):  
Davi Inácio Nascimento ◽  
Sônia Maria Schio
Keyword(s):  

Pflege ◽  
2004 ◽  
Vol 17 (6) ◽  
pp. 364-374 ◽  
Author(s):  
Heiner Friesacher
Keyword(s):  

In dieser Arbeit wird das Konzept der Gouvernementalität des französischen Philosophen Michel Foucault (1926–1984) vorgestellt und seine Übertragung auf die Pflegewissenschaft aufgezeigt. Der Begriff Gouvernementalität entstammt den Spätschriften Foucaults und bildet eine Fortsetzung, Erweiterung und Akzentverschiebung seiner einflussreichen Analytik der Macht. Die Problemkomplexe Staat und Subjektivität kann Foucault mit der strategischen Konzeption von Macht nicht hinreichend unter einer einheitlichen analytischen Perspektive untersuchen. Erst mit dem Begriff der Regierung und dem Konzept der Gouvernementalität findet Foucault eine befriedigende Analysemethode. Machtbeziehungen werden hierbei unter dem Blickwinkel von Führung untersucht; so lassen sich Sozialtechnologien und Technologien des Selbst in ihrer Beziehung zueinander analysieren. Mittels dieser Perspektivenerweiterung gelingt die Analyse neoliberaler Gouvernementalität. Es lässt sich eine Neudefinition des Verhältnisses von Staat und Ökonomie aufzeigen, wobei der Markt zum regulierenden Prinzip des Staates wird und das Ökonomische alle Bereiche menschlichen Handelns umfasst. Die bisherige Foucault-Rezeption in der Pflegewissenschaft schließt (bis auf wenige Ausnahmen) nicht an die Spätschriften Foucaults an und bleibt damit in ihren Möglichkeiten begrenzt. Exemplarisch wird in dieser Arbeit der Qualitätsdiskurs und die Problematik der Bedürfnisinterpretation untersucht. In beiden Feldern lässt sich zeigen, wie sowohl die Patienten als auch die Pflegenden im Sinne neoliberaler Subjektbildung geformt werden und letztlich pflegerisches Handeln zu ökonomischem Handeln transformiert wird.


2011 ◽  
Vol 8 (2-3) ◽  
pp. 235-257 ◽  
Author(s):  
Michael Sheringham
Keyword(s):  

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