Les troubles périnéosphinctériens chez les patients souffrant de troubles du comportement alimentaire

2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 188-194
Author(s):  
C. Pourtal ◽  
L. Volondat ◽  
S. Lambert ◽  
J. Robert ◽  
M. Rousselet ◽  
...  

Contexte : Les troubles périnéosphinctériens (TPS) survenant chez les patients souffrant de trouble du comportement alimentaire (TCA) sont des complications sous-abord ées dans la littérature. Le but de cette revue de la littérature était de faire le point sur l’état des connaissances actuelles pour aider le clinicien prenant en charge les TPS à les mettre en lien avec les TCA, et le clinicien prenant en charge les TCA à les prévenir et à les repérer le plus précocement possible, dans une perspective de réduction des risques et des dommages. Méthode : Deux revues de littérature ont été conduites, l’une portant sur les TPS d’origine digestive, l’autre sur les TPS d’origine urinaire. La sélection des articles s’est faite en nous référant aux recommandations PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic reviews and Meta-Analyses) et à partir des bases de données PubMed et ScienceDirect. Résultats : Douze articles ont été retenus. Les TPS identifies sont la constipation, l’incontinence fécale, l’incontinence urinaire et le prolapsus rectal. Ils sont secondaires aux effets de la malnutrition sur la composante musculaire ainsi qu’à la pression abdominale exercée par des comportements visant à réguler la prise de poids, tels que les exercices physiques réalisés en hyperpression, les efforts de poussée lors de l’émission des selles et les vomissements provoqués. Conclusion : Une anamnèse précise et méticuleuse chez les personnes présentant un indice de masse corporel bas semble primordiale. L’usage de laxatifs est à proscrire avant un programme de renutrition d’au moins trois semaines.

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 532-532
Author(s):  
M. Grall-Bronnec ◽  
S. Bulteau ◽  
J.-M. Vanelle ◽  
A. Sauvaget

ContexteLes addictions comportementales (AC), ou addictions sans drogues, ont en commun la perte de contrôle sur le comportement et la poursuite de ce comportement malgré les dommages. Les principales AC sont : le jeu pathologique, l’addiction sexuelle, l’exercice physique excessif, les achats compulsifs et certains troubles du comportement alimentaire. Associées à des comorbidités psychiatriques et addictives, à des conséquences sociales, leur prise en charge repose essentiellement sur des psychothérapies et des mesures sociales. L’utilisation des techniques de stimulation cérébrale est encore relativement récente, notamment dans le champ des addictions. La tDCS a principalement été testée dans les addictions avec substances, mais très peu dans les AC. Cette revue de la littérature a pour objectif de faire une mise au point méthodologique et clinique sur les premiers travaux couvrant cette question.Matériels et méthodesUne recherche bibliographique a été réalisée sur Pubmed et ScienceDirect, jusqu’au 30 juillet 2014. Les critères d’inclusion étaient : articles de revue, articles didactiques, essais thérapeutiques, études physiopathologiques.Résultats et discussionQuatorze revues et études ont été retenues. Elles portent sur les troubles du comportement alimentaire, l’obésité, et les processus décisionnels et de prise de risque. Les études cliniques ont montré l’intérêt de la tDCS bilatérale dans la diminution de la prise de risque, et du craving alimentaire. La tDCS présente des avantages prometteurs dans le traitement des AC. Non invasive, bien tolérée, avec un dispositif portable, peu coûteuse comparée à la TMS, elle pourrait être dispensée dans un cadre ambulatoire.


1988 ◽  
Vol 3 (6) ◽  
pp. 401-408
Author(s):  
B. Samuel-Lajeunesse ◽  
S. Criquillion-Doublet ◽  
Y. Simon ◽  
C. Foulon

RésuméLe mérycisme, trouble habituellement décrit chez l’enfant, était considéré comme exceptionnel chez l’adulte en dehors de toute pathologie organique gastro-duodénale ou psychiatrique. La découverte de cas chez des Patientes traitées pour troubles du comportement alimentaire a conduit les auteurs à faire une revue de la littérature. Il en ressort que le mérycisme, bien que déjà décrit en association avec d’autres troubles du comportement alimentaire, n’a que très rarement été reconnu. Trois cas cliniques sont exposés. Une approche comportementale et cognitive systématisée a été proposée. Elle associe le rétablissement d’une alimentation quantitativement et qualitativement adaptée, la prise en compte de la dimension cognitive du trouble, la diminution ou la suppression du mérycisme mais également des autres conduites alimentaires telles que la boulimie ou la restriction alimentaire.En conclusion, les auteurs suggèrent de rechercher systématiquement le mérycisme chez les patients consultant pour trouble du comportement alimentaire et d’évaluer la valeur fonctionnelle de ce symptôme qui, s’il peut être un comportement purement hédonique, semble chez l’adulte constituer une pratique visant à limiter la quantité d’aliments ingérés ou à en réduire les conséquences pondérales. En l’absence de complications œsophagiennes, la éduction de la fréquence et de la durée des périodes de mérycisme apparaît être un objectif thérapeutique raisonnable.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 632-632
Author(s):  
B. Pignon

La mise en place de soins sans consentement en psychiatrie (SSC) est basée sur une appréciation subjective de l’état du patient, mais ils sont un objet de recherche clinique et ont, pour certains, fait l’objet de recommandations d’experts. Ces différentes recommandations concernant les SSC en psychiatrie seront synthétisés durant mon intervention. Ils sont enrichis d’une revue de la littérature. En cas de trouble psychotique, la conscience des troubles et le retentissement du délire sont des critères cliniques primordiaux.En cas de trouble de l’humeur, il faut évaluer le risque suicidaire et le retentissement somatique dans le syndrome dépressif et les états-mixtes, ainsi que l’anosognosie et le retentissement socioprofessionnel dans le syndrome maniaque. Un délire thymique est un facteur de gravité qui oriente vers des SSC. En cas d’état suicidaire, il faut évaluer le risque suicidaire et le potentiel trouble psychiatrique sous-jacent. Les indications des SSC dans les addictions sont très discutées. Les mises en danger répétées associées au déni des troubles peuvent conduire dans certains cas à des SSC. Pour les troubles du comportement alimentaire, un refus de soin associé à un risque vital est une indication aux SSC. Les troubles de personnalité sont des facteurs de risque des troubles pouvant amener des SSC.Ils ne sont pas en soi des indications aux SSC. Enfin, dans les pathologies démentielles, les troubles du comportement amènent parfois des SSC.


Psychotropes ◽  
2009 ◽  
Vol 15 (3) ◽  
pp. 93 ◽  
Author(s):  
Christine Delbaere-Blervacque ◽  
Christine Marie Anne Courbasson ◽  
Corinne Antoine

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