«English Saga» ou Histoire de l'Angleterre contemporaine

1947 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 193-195
Author(s):  
Voyer d'Argenson
Keyword(s):  

Au plus fort des angoisses de l'année 1940, Arthur Bryant a voulu aider ses compatriotes à répondre à la question que se posaient des millions d'êtres : « Que se passera-t-il une fois la guerre finie ? » Et, jugeant que « la clef de l'avenir d'un peuple est dans le passé », il a entrepris de retracer le dernier siècle de l'histoire anglaise. Aucun propos ne peut davantage nous intéresser que celui-là. D'autant que English Saga (1840-1940) n'est pas une histoire ordinaire, mais, placé au premier plan du drame, le récit du triomphe puis du déclin de l'individualisme anglais — entendez de la doctrine du « laissez-faire » qui, sous l'influence des économistes et des hommes d'affaires, a pris la place de la vieille tradition anglaise, au mélange harmonieux d'aristocratie et de démocratie qui, selon Arthur Bryant, assurait à chacun, selon les principes chrétiens hérités du moyen âge, le respect de la dignité de l'homme, la sécurité dans l'emploi, le juste prix du travail accompli.

Moreana ◽  
2003 ◽  
Vol 40 (Number 153- (1-2) ◽  
pp. 143-158
Author(s):  
Marie-Claire Phélippeau
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L’article a pour but de décrire l’œuvre de More : The Last Things, à l’occasion de sa première traduction en français. Il analyse les différentes caractéristiques du traité et en rattache la filiation au Moyen Age, par certains aspects, et à la Renaissance par certains autres. L’originalité de More est mise en évidence : elle réside à la fois dans la forte cohérence du discours, dans son éloquence avérée, ainsi que dans le caractère pastoral de l’œuvre.


Hawliyat ◽  
2018 ◽  
Vol 9 ◽  
pp. 69-79
Author(s):  
François Clément
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L'étude des sociétés anciennes n'est pas sans évoquer le travail du paléon- tologue. De même que celui-ci doit se contenter, pour comprendre ce qui fut un être vivant, d'ossernents la plupart du temps en désordre, l'historien ne dispose que de matériaux squelettiques, de la carcasse du passé. La recherche sur l'Islam médiéval n'y échappe pas. Annales et chroniques, géographies, listes bio-biblio- graphiques, aussi riches soient-elles, ne sont, pour l'essentiel, qu'une collection de dates, de toponymes, de distances, de filiations, le tout sous une forme suc- cincte et dans un état de conservation trop souvent fragmentaire. S'il s' agit sim- plement d'établir une chronologie, ou d'ébaucher une histoire des États, cela suffit sans doute. Quant à une histoire des vivants, c'est une autre affaire. Bien sûr, on entrevoit les gens, leurs habitudes, leurs gestes, grâce aux recueils de jurisprudence, aux manuels de bisba, à une notation ici ou là, au détour d'un récit, d'un poème, et l'on éprouve alors une satisfaction comparable à celle du fouilleur découvrant une empreinte de tégument ou la griffure d'une glissade. Ce n'est pas encore la vie, certes, mais on s'en approche. L'archéologie permet de faire quelques pas supplémentaires. Hélas, il faut dans tous les cas se rendre à l'évidence : aussi minutieuse soit l'enquête, on aboutit toujours à une maison vide.


1919 ◽  
Vol 34 (2) ◽  
pp. 190-207 ◽  
Author(s):  
Georges Dottin
Keyword(s):  

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