Comment mettre fin à une guerre d’usure ? Quelques enseignements des modèles théoriques

2020 ◽  
Vol N° 832 (7) ◽  
pp. 125-130
Author(s):  
Maxime Menuet
Keyword(s):  
1978 ◽  
Vol 39 (C1) ◽  
pp. C1-164-C1-167
Author(s):  
D. PÉQUIGNOT ◽  
G. STASINSKA ◽  
S. M. V. ALDROVANDI
Keyword(s):  

Author(s):  
Marion Rull ◽  
Nicolas Margas

L’engagement corporel inhérent aux activités physiques, sportives et artistiques (APSA) implique des menaces physiques et symboliques que les pratiquants doivent réguler. Ces régulations émotionnelles modifient leurs attitudes interpersonnelles et intergroupes et, par là même, leurs comportements vis-à-vis des autres individus et groupes pendant la pratique mais aussi ailleurs et plus tard. Au regard de l’enjeu que représentent ces attitudes pour les différents terrains sportifs (e.g., cohésion, entraide, agressivité, coping en compétition, inclusion sociale et citoyenneté en éducation physique et sportive et en activités physiques adaptées), nous proposons une revue des modèles théoriques en psychologie sociale qui identifient les processus d’influence des menaces sur les attitudes interpersonnelles et intergroupes. Nous distinguons trois types de menace présentes dans la pratique des APSA, soit les menaces interpersonnelles, intergroupes et du contexte, et situons la portée des modèles associés à ces menaces pour les terrains des APSA. Malgré la pertinence de ces modèles pour comprendre la construction des attitudes interpersonnelles et intergroupes au cours des APSA, leur utilisation apparaît marginale en sciences du sport. Notre revue ouvre donc sur des perspectives d’intervention innovantes et des propositions d’articulation des modèles présentés avec ceux majoritairement utilisés en sciences du sport.


1991 ◽  
Vol 4 (3) ◽  
pp. 257-267 ◽  
Author(s):  
P.A. GERAERT

Devant le développement de l’aviculture dans les régions chaudes du globe ainsi que l’importance économique des coups de chaleur dans les élevages avicoles en France, faire le point des connaissances disponibles sur l’effet des températures ambiantes élevées sur le métabolisme énergétique du poulet de chair nous est apparu nécessaire. Les aspects de thermolyse ou pertes de chaleur et de thermogénèse ou production de chaleur sont développés ainsi que les capacités d’acclimatation des jeunes poulets aux températures chaudes. Les mécanismes d’élimination de la chaleur par voie sensible ou par évaporation pulmonaire chez les volailles sont présentés en insistant particulièrement sur l’influence de la vitesse de l’air en relation avec la température ambiante. Dans bien des cas, pour des raisons économiques, l’augmentation de la ventilation associée ou non à une diminution de la densité d’élevage apparaît la principale solution pour accroître les pertes de chaleur. Sur le plan de la dépense énergétique, alors que l’exposition au chaud réduit le métabolisme basal et vraisemblablement l’activité physique, la composante « thermogénèse alimentaire » ne serait pas diminuée mais au contraire accrue. Un tel résultat pourrait expliquer pourquoi les gains de poids des poulets élevés au chaud sont toujours inférieurs à ceux des poulets maintenus à température normale même lorsque les consommations sont égalisées. La modification de la composition de l’aliment ne permet de changer notablement ni la production de chaleur ni le dépôt de protéines corporelles des animaux élevés au chaud. La solution apparaît plutôt être dans le retrait de l’aliment juste avant et pendant toute la durée du stress thermique. Enfin, l’acclimatation des poulets dès le jeune âge à des températures ambiantes élevées leur permet de supporter beaucoup mieux les coups de chaleur en fin de croissance, période où ils sont le plus vulnérables. En conclusion, les besoins en nutriments et la réponse des animaux aux températures élevées pourraient être prédits par des modèles théoriques intégrant les facteurs environnementaux et nutritionnels pour éviter l’approche empirique trop longtemps utilisée en nutrition par le passé.


Author(s):  
Gille Baustert TCHOUNGA

Dans les pays en développement, la gestion des risques naturels par les ménages met en exergue des réactions sociales dont la compréhension reste complexe. Comment le risque est-il pensé dans un contexte de précarité ? Qu’est ce qui détermine les actions des ménages en situation de risque naturel ? À partir des enquêtes de terrain et des modèles théoriques en sciences sociales (capabilités et motivation à la protection), cet article relève les déterminants de l’adoption des comportements préventifs en situation de catastrophe naturelle dans la ville de Douala. Plusieurs éléments contextuels motivent les actions des ménages dans les zones à risque, l’analyse conduit à deux attitudes adoptées à la suite du processus perception-représentation-comportement : les initiatives protectrices liés à la minimisation du risque et celles non protectrices liées au déni et au sentiment de sécurité. Le renforcement de la communication sur les risques naturels constitue une dimension indispensable à considérer dans la gestion durable des territoires exposés aux risques naturels.


2015 ◽  
Vol 66 (2) ◽  
pp. 449
Author(s):  
Gilles Rotillon
Keyword(s):  

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document