dépense énergétique
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2021 ◽  
Vol 9 (9) ◽  
pp. 103-118
Author(s):  
M. LEGRAND ◽  
A. JOVENIAUX ◽  
A. ARBAROTTI ◽  
B. DE GOUVELLO ◽  
F. ESCULIER ◽  
...  

Une approche holistique des questions environnementales met en lumière les limites atteintes par l’utilisation des égouts pour éloigner les excrétats humains des espaces habités. Les mégapoles, en particulier, sont aujourd’hui exposées à des enjeux aigus et encore méconnus. Dans un contexte de changements globaux majeurs auxquels l’assainissement doit faire face, une si grande concentration de population met le modèle classique de l’assainissement sous tension. À la saturation récurrente des systèmes d’assainissement centralisés, s’ajoute une empreinte élevée en matière de dépense énergétique, d’émissions de gaz à effet de serre et souvent de pollution des milieux aquatiques. Pourtant, ces excrétats, gérés séparément, pourraient être utilisés comme matières fertilisantes : leur utilisation agricole permet de sortir d’une logique de dépollution des excrétats et de créer un mutualisme entre territoires urbains et agricoles, ces derniers bénéficiant alors de matières fertilisantes pérennes, locales et non fossiles. À partir du cas de l’agglomération parisienne, nous proposons une analyse transversale des opportunités actuelles de mise en oeuvre de filières de séparation à la source en contexte de grande concentration urbaine. Plus spécifiquement, nous nous intéressons aux freins et leviers techniques, organisationnels, économiques, en vue de la production de fertilisants à partir des excrétats humains et en particulier des urines, dans de bonnes conditions sanitaires et agronomiques. Nous montrons l’accumulation d’éléments de démonstration quant aux limites du système d’assainissement actuel et la nécessité d’un changement de paradigme. Persiste, nonobstant, une difficulté à mettre en place des projets pilotes (freins politiques, socioculturels, économiques, réglementaires et techniques, exacerbés dans le contexte d’une mégapole). Toutefois, une dynamique récente s’observe, avec des projets qui émergent en marge de la fabrique urbaine. Un facteur clé de leur réussite tient à leur adaptation aux différentes configurations territoriales. Portés par des individus et collectifs aux trajectoires spécifiques, ceux-ci laissent entrevoir une capacité à inventer de nouveaux dispositifs sociotechniques de gestion des excrétats humains.


2021 ◽  
Author(s):  
Boris Cheval ◽  
Matthieu P Boisgontier

La théorie présentée dans cet article vise à expliquer pourquoi de nombreuses personnes ne parviennent pas à transformer leur intention d’être physiquement actif en actions. Les principaux modèles de la motivation humaine indiquent que les processus cognitifs et affectifs sont des déterminants essentiels des comportements de santé, tels que l’activité physique. Cependant, des résultats récents suggèrent qu’un autre processus, l’attrait automatique pour la minimisation de l’effort pourrait permettre de mieux comprendre l’écart entre l’intention d’être actif physiquement et l’engagement réel dans l’activité physique. Les sociétés modernes offrant de nombreuses occasions de réduire la dépense énergétique, surmonter cette attrait automatique pour la minimisation de l’effort s’avère être un défi. La théorie de la minimisation de l’effort en activité physique propose un cadre théorique pour étudier le rapport de force qui régit les interactions entre l’attrait pour la minimisation de l’effort, les ressources cognitives allouées pour y résister et les affects impliqués dans les comportements d’activité physique. Ce cadre théorique a pour objectif de contribuer à une compréhension plus complète et précise des mécanismes neuropsychologiques impliqués dans l’autorégulation de l’activité physique.


Author(s):  
Alexis Ruffault ◽  
Julie Wynants ◽  
Anne-Marie Etienne

L'activité physique (AP) est définie par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS; 2014) comme «toute dépense énergétique résultant d'un mouvement produit par la contraction d'au moins un muscle squelettique» (e.g., marcher, les tâches ménagères, monter les marches d'escalier). L'AP se distingue d'une part, de l'exercice physique qui réfère à une sous-catégorie incluant des activités plus structurées, répétitives et qui vise à améliorer ou à entretenir la condition physique et d'autre part, de la sédentarité qui fait référence à des comportements caractérisés par peu d'efforts physiques et par une dépense énergétique faible (Hallal et al., 2012). Lorsqu'une personne est allongée ou assise devant un écran, dans les transports en commun ou encore en train de lire un livre, cette personne est en réalité dans un comportement sédentaire. Par conséquent, il est possible d'avoir un rythme de vie actif tout en ayant un niveau élevé de sédentarité (Chaput, Olds, and Tremblay, 2018).


2020 ◽  
Vol 14 (4) ◽  
pp. 1273-1281
Author(s):  
J.M. Bazaba Kayilou ◽  
Alain Boussana ◽  
Judith F. Ahounou Aikpe ◽  
Pierre H. Dansou ◽  
Joachim D. Gbenou

Malgré la hausse de la température atmosphérique pendant la grande saison de pluies, la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) organise les matchs à 14 heures. Dans le but d’évaluer les paramètres physiologiques des footballeurs par poste de jeu et la distance totale qu’ils parcourent au cours d’un match éprouvant de football en république du Congo. Un match test a été organisé à une température de 39 °C et une humidité relative de 60 %. La fréquence cardiaque d’effort (170,4 ± 8,73 bpm), la température corporelle centrale (37,06 ± 0,20 °C) ainsi que la quantité d’eau consommée au cours du match (2,28 ± 0,37 L) des attaquants étaient plus élevées que les autres joueurs. Par contre, la perte hydrique (3,55 ± 0,55%), la dépense énergétique (868,00 ± 99,52 kcal) et la distance totale parcourue (8,95 ± 0,47 km) des milieux de terrain étaient supérieures aux autres joueurs. Le football pratiqué dans un environnement chaud et humide entraine une contrainte physiologique élevée responsable de la contre performance des footballeurs.  Mots clés : Perte hydrique, performance, footballeur, climat chaud et humide, R. Congo.   English Title: Physiological responses by playing position of elite footballers during a challenging match in a hot and humid environment Despite the rise in atmospheric temperature during the great rainy season, the Congolese Football Federation (FECOFOOT) organizes the matches at 2 pm. For the purpose of evaluating the physiological parameters and the total distance travelled by footballers per playing position during a challenging football match in the republic of Congo. A test match was held in a hot and humid environment with a temperature of 38 °C and a relative humidity of 60%. The exertion heart rate (170.4 ± 8.73 bpm), core body temperature (37.06 ± 0.20 °C) and the amount of water consumed during the match (2.28 ± 0.37 L) of the strikers were higher than those of the other players. In contrast, water loss (3.55 ± 0.55%), energy expenditure (868.00 ± 99.52 kcal) and total distance travelled (8.95 ± 0.47 km) from midfielders were higher than other players. Football played in a hot and humid environment leads to a high physiological stress responsible for the counter-performance of footballers. Keywords: Water loss, performance, football player, hot and humid climate, R. Congo.  


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