« Je suis pauvre mais libre ! » : le livre d’artiste entre dispositif et contravention (sur les livres pauvres de Daniel Leuwers)

2015 ◽  
pp. 203-223
Author(s):  
Élodie Bouygues
Keyword(s):  
2010 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
Author(s):  
Julie Frédette

Résumé Dans le présent article, l’auteure examine l’impact de l’édition artisanale etdes presses particulières sur les conditions de lecture des recueils de poésiepubliés par Villeneuve Publications, maison d’édition anglo-montréalaise en activitéde 1976 à 1987. Elle retrace l’histoire du phénomène des presses particulièresdepuis leurs origines en Angleterre jusqu’à leur inscription dans le paysageculturel canadien et québécois, et brosse un portrait de l’évolution et desactivités de Villeneuve Publications et de ses fondateurs, la poète anglo-québécoiseRobyn Sarah et l’imprimeur-typographe Fred Louder. Abordant le livre d’artiste sousl’angle de la bibliophilie et de la consommation de biens culturels, l’article amèneles lecteurs à réfléchir sur les liens qui unissent les qualités matérielles dulivre, sa lisibilité et sa valeur monétaire et symbolique. Enfin, l’auteure tracedes parallèles entre l’édition artisanale telle que pratiquée par VilleneuvePublications et par des imprimeurs canadiens-anglais et la tradition québécoise dubeau livre et du livre d’artiste.


2015 ◽  
Vol 40 (3) ◽  
Author(s):  
Adam Lauder

Through a close reading of the 1976 artist’s book and exhibition catalogue “Celebration of the Body,” the N.E. Thing Co. Ltd.’s pioneering representations of the body’s “informationalization” are situated within the conceptual company’s creative reworking of Marshall McLuhan’s sensory media theories. In turn, McLuhan’s thought is located within a genealogy of physiological aesthetics that troubles conventional narratives of Conceptual art as a movement defined by its engagement with theories of cognition, language, and systems. Friedrich Kittler’s analysis of modernism as reflecting the decomposition of the body under a regime of psychophysical experimentation provides the framework for this article’s re-evaluation of the Toronto School theorist and his influence on the foundational Vancouver-based “critical company.”En utilisant une lecture attentive du livre d’artiste et catalogue d’exposition « Celebration of the Body », 1979, les représentations du corps numérisé de N.E. Thing Co. sont encadrées dans le remaniement créatif des théories médiatique de Marshall McLuhan entreprit par la compagnie.  À leurs tours, les pensées de McLuhan sont placées dans une généalogie d’esthétique physiologique qui dérange les récits conventionnels de l’art conceptuel comme étant un mouvement défini par son engagement avec les théories de la cognition et du langage. L’analyse de Friedrich Kittler de modernisme comme réflexion de la décomposition du corps effectuée par des expériences psychophysique fournit le cadre pour cette réévaluation du théoricien de l’École de Toronto et son impact sur la « compagnie critique » fondatrice de Vancouver.


Author(s):  
Domingo Sánchez-Mesa Martínez

El caso de Antonio Carvajal (Albolote, Granada 1945) es particularmente significativo de las relaciones intermediales en la poesía del último tercio del siglo XX, por cuanto existe una voluntad y búsqueda consciente desde muy temprano de ese diálogo con la pintura y con la música basada, sobre todo, en el convencimiento del carácter intermedial del hecho poético. Más allá de la filiación clásica y barroca de su poesía, la inclinación y recurso frecuente a la correspondencia entre las artes presenta una clara raigambre simbolista, en diálogo sobre todo con Paul Valéry con quien Carvajal comparte, además de la vocación técnica y la ideología de la música como punto de fuga de la poesía pura, la confianza en el hecho poético como común denominador de lo artístico. Desde la antología de textos de marcada vocación interartística, Raso, Milena y Perla (1996), a algunas de una de sus colaboraciones en exposiciones pictóricas o libros de artista, como la edición ilustrada con serigrafías de Antonio Jiménez de El deseo es un agua (1998), se trata de dilucidar las distintas técnicas y sentidos del diálogo intermedial practicados por Antonio Carvajal. The work of Antonio Carvajal (Albolote, Granada 1945) is highly representative of intermediality within the end of the XXth century poetry. There is an early conscious and voluntary quest in Carvajal`s poetry towards a dialogue with painting and music, mainly based in some certainty about the intermedial dynamics of the same poetic event. Beyond its classical and baroque roots, the poetics of Carvajal inherits the Baudelairian correspondence between the arts, thus a symbolist stance. Through a fruitful reading of Paul Valéry, with whom Carvajal shares a well appreciated vocation towards the ideology of music and the mastery of technical aspects in poetry writing, this writing aims to a renewed practice of pure poetry on the basis of poetry itself as common denominator of the arts. Since his most clearly interartistic book (anthology) Raso, Milena y Perla (1996), to some of his many and varied ways of collaboration and interchange with painters, as it is the case of the livre d’artiste El deseo es un agua (1998), with serigraphies by Antonio Jiménez, this article drives to classify and elucidate these various strategies and meanings of the intermedial dialogue practiced by Antonio Carvajal


2013 ◽  
Vol 19 (33) ◽  
Author(s):  
Marie Boivent
Keyword(s):  

Cet article porte sur le journal « Sans Niveau ni Mètre », une publication apériodique qui a paru en 2007. « Sans Niveau ni Mètre » est réalisé grâce à un programme lié à la fois au département et laboratoire d’Arts Plastiques de l’Université Rennes 2, à l’École des Beaux-Arts de Rennes et au Fonds Régional d’Art Contemporain de Bretagne.


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