scholarly journals Perception paysanne du changement climatique et stratégies d’adaptation en riziculture pluviale dans le Centre Ouest de la Côte d’Ivoire

2013 ◽  
Vol 64 (1) ◽  
pp. 4822 ◽  
Author(s):  
S Doumbia ◽  
ME Depieu
2013 ◽  
Vol 26 (3) ◽  
pp. 247-261 ◽  
Author(s):  
Emile Assie Assemian ◽  
Fernand Koffi Kouame ◽  
Éric Valère Djagoua ◽  
Kouadio Affian ◽  
Jean Patrice Roger Jourda ◽  
...  

Cette étude vise à montrer l’apparition d’un changement climatique dans ces dernières décennies dans le département de Bongouanou, situé à l’est de la Côte d’Ivoire (milieu tropical humide) et à élucider son impact sur l'alimentation des ressources en eau souterraine. Pour ce faire, diverses méthodes statistiques et hydrologiques ont été utilisées. L'application de l’indice de Nicholson et le test de Pettitt à la série pluviométrique (1920-2005) a mis en évidence une variabilité climatique, caractérisée par deux grandes phases différentes. Les résultats montrent une rupture en 1968 qui marque une modification des régimes pluviométriques et hydrologiques. Cette rupture s'accompagne d'une diminution de la pluviométrie d’environ 19 % en moyenne et une augmentation de 0,7 °C de la température du milieu. Il s’agit donc d’un réchauffement climatique dans ce milieu tropical qui se caractérise par deux grandes périodes : une période humide de 1920 à 1968 et une période sèche ou déficitaire de 1968 à 2005. La méthode du bilan hydrique et celle de Maillet ont permis de mettre en évidence les impacts de ce réchauffement climatique sur les ressources en eau de la région. Les résultats montrent qu’avant la rupture de 1968, la recharge moyenne annuelle était estimée à 217 mm; elle est passée à 145 mm en période déficitaire, soit une baisse d'environ 33 %. Le ruissellement moyen annuel qui était de 80 mm, est réduit à 35 mm. Les coefficients de tarissement calculés montrent une vidange rapide des réserves régulatrices en période sèche (21 jours) par rapport à la période humide (27 jours). Les volumes moyens d’eau mobilisés par les aquifères chaque année ont subi une baisse de 30 %. En période humide, ce volume était estimé à environ 1,475 km3 dans la région de Bongouanou. La concordance des résultats d’évaluation des recharges et des volumes d’eau mobilisés par ces deux approches indépendantes (bilan hydrique et analyse d’hydrogrammes) avant et après la rupture, est remarquable. Cela montre aussi l’importance de précipitations importantes et régulières pour la recharge efficace des aquifères de socle.


2019 ◽  
Vol 28 ◽  
pp. 21 ◽  
Author(s):  
François Ruf ◽  
Siaka Kone ◽  
Boniface Bebo

Le dynamisme agricole de la Côte d’Ivoire continue de surprendre les marchés de matières premières, en particulier ceux du cacao et du caoutchouc. Le pays s’empare aussi de la place de premier producteur mondial d’anacarde. Comment interpréter ce boom ? Il est en partie lié aux marchés (stagnation des prix du coton et du cacao, hausse du prix de l’anacarde sur deux périodes), mais les déterminants sont beaucoup plus complexes. L’hypothèse de l’étude est que l’adoption de l’anacardier relève en partie d’une transition écologique d’adaptation à l’épuisement de la rente forêt et au changement climatique, au coût croissant des intrants chimiques pour le coton et le cacao, mais répond aussi à l’insécurité foncière. Cette hypothèse a été testée en 2016–2017 sur 6 sites d’étude, choisis selon un gradient nord-sud : Mankono, Konanhiri, Bonon, Yamoussoukro, Bayota-Gagnoa et Soubré, à raison de 40 à 100 exploitations par site, avec des actualisations partielles en 2018. Ces enquêtes confirment l’hypothèse. L’anacardier, arbre robuste, résistant aux sécheresses, évite pour l’instant aux planteurs tout recours aux intrants chimiques et au crédit, reconstitue un ombrage forestier et est aussi un marqueur de terre (il apporte une sécurité foncière informelle dans le village d’origine des planteurs migrants, mais aussi dans leur village cacaoyer). Il devient l’outil d’une transition écologique et sociale. Cette transition inclut des flux significatifs d’information, de travail et d’investissement entre les deux espaces économiques. Elle relève essentiellement d’une innovation paysanne. En zone cacaoyère, l’anacardier, dans sa dimension agroforestière sous forme d’association avec le cacaoyer, réduit la mortalité des jeunes plants de cacao, et son adoption prend tout son sens de transition agroécologique. L’agriculture familiale est-elle en train de réaliser seule ce que l’industrie du chocolat promet sur le papier : une cacaoculture « zéro-déforestation » et durable ?


2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 369-374
Author(s):  
A. Yao ◽  
A. Hué ◽  
J. Danho ◽  
P. Koffi-Dago ◽  
M. Sanogo ◽  
...  

2009 ◽  
Vol 48 (4) ◽  
pp. 323-325
Author(s):  
Drissa Kone ◽  
Amani N’Goran ◽  
Diomandé Ve

Author(s):  
Danho Pascal Abrogoua ◽  
N’Do Marie Stella Ahanin ◽  
Élisée Doffou ◽  
Brou Jerôme Kablan

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