scholarly journals INVISIBILIDADE, PARASITISMO E CANIBALISMO: EMBATES DA HEROÍNA ROSÉLIE EM HISTOIRE DE LA FEMME CANNIBALE, DE MARYSE CONDÉ

2021 ◽  
Vol 17 (29) ◽  
pp. 371-400
Author(s):  
Vanessa Massoni da Rocha
Keyword(s):  

Este artigo analisa o romance Histoire de la femme cannibale, de 2003, da escritora do arquipélago caribenho de Guadalupe Maryse Condé a partir das premissas do feminismo negro (Djamila Ribeiro) e do feminismo decolonial (Françoise Vergès). Trata-se de observar como a protagonista do romance, Rosélie, tem a trajetória transpassada pela tríade invisibilidade, parasitismo e canibalismo. De origem antilhana, a personagem possui um casamento misto e experiencia um exílio africano, na Cidade do Cabo pós-apartheid. Estas condições lhe impõem a invisibilidade social, a xenofobia e a segregação que ainda vigoram no país sulafricano. Diante do olhar excludente e depreciativo do outro, Rosélie desenvolve uma dinâmica de sobrevivência baseada em ‘parasitar’ o marido, um professor branco de origem irlandesa especialista em literatura. A partir de sua verve de pintora, a personagem aposta nas metáforas do canibalismo – e sua interface com o movimento antropofágico brasileiro – para superar o trauma de viuvez inesperada que lhe força a assumir o protagonismo de sua vida. Análises de entrevistas de Condé e de textos de Evaristo, Adichie, Benjamin, Berry, Andrade, Tremblay, Sourieau, Viala, Migraine-Georges, Glissant, Schœlcher e Figueiredo, entre outros, nos permitirão observar a composição de personagens que aludem à autorrepresentação feminina na contemporaneidade.

2010 ◽  
Vol 15 ◽  
pp. 227-242
Author(s):  
Laura López Morales
Keyword(s):  

En su novela La Vie Scélérate, Maryse Condé, nacida en la isla de la Guadalupe, traza dos líneas históricas paralelas: una que recorre la trayectoria de cuatro generaciones de una familia y, la otra, inscrita en la primera, relacionada con la historia oficial en la que destacan algunas de sus páginas más significativas. Sobresale la manera como la autora entreteje los principales ejes temáticos desarrollados en otras de sus obras: los conflictos identitarios, la discriminación racial, el papel de la mujer…


2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 185-198
Author(s):  
Odile Hamot

C’est la question des rapports entre fiction et autobiographie dans l’écriture de Maryse Condé que cette étude aimerait examiner à travers le cas du Cœur à rire et pleurer dont l’ambiguïté générique n’a pas toujours été perçue par les lecteurs, enclins à y voir la relation factuelle de l’enfance guadeloupéenne de l’écrivain. Or, tel n’était sans doute pas le dessein de l’auteur et nombre d’éléments, paratextuels notamment, invitent à la circon­spec­tion : à commencer par la notion, restée ininterrogée, de « conte vrai », mais encore l’épigraphe proustienne qui semble, à l’orée du livre, dénoncer comme vaines toute prétention à la restitution du passé et toute tentation d’une lecture trop clairement biographique. Sans doute est-ce dans cette oscillation entre les deux pôles contra­dictoires de la réalité et de la fiction que s’inscrit l’esthétique du masque et de l’obliquité mise en œuvre par Maryse Condé, comme unique façon, peut-être, d’accéder à une vérité de l’être, éminemment littéraire et, en définitive, seule vraie.


2017 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
pp. 72-85
Author(s):  
Maryse Sullivan
Keyword(s):  

Dans cet article, nous étudions la figure de la sorcière dans Moi, Tituba sorcière… de Maryse Condé afin de voir comment elle dialogue avec les discours postcoloniaux et féministes de l’époque. Nous analysons d’abord l’intertextualité construit dans le roman avec la pièce d’Arthur Miller Les sorcières de Salem en regardant comment Condé transforme les événements qui ont eu lieu à Salem en 1692 et comment elle réhabilite le personnage de Tituba. Nous nous penchons ensuite sur la figure de la sorcière et des marginaux dans le texte en vue de comprendre sa construction protéiforme et ses points de contact avec les discours ambiants.


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